Puis nous voyons au loin les big dunes où nous nous étions bien amusés avec Célia, à la même époque de l'année passé !
Une boucle de plus ;-)
On a passé d’agréables moments avec eux. Que de rires et discussions.
Nous restons finalement assez longtemps au King’s Row RV Park.
Mais nous faisons des rencontres. Notamment Becky et Richard, un très
Durant cette longue descente vers Las Vegas, nous traversons une bourgade particulière. Elle s'étire sur des km... et n'est rien d'autre que la plus grande réserve de munitions au monde. Le monde est safe...
Et voici nos derniers bivouacs américains
Nous pensions encore faire un petit saut à San Diego. Mais les feux violents qui sévissent autour de Los Angeles et au nord de San Diego ont entrainé la fermeture momentanée de l’interstate 15.
On abandonne donc l’idée et on filera finalement en droite ligne sur Tecate.
On retrouve Michael comme prévu au soir du 12 décembre. Et c’est au matin du mercredi 13 que nous quittons définitivement les USA.
Bref, Michael nous recontacte. Il serait intéressé de passer un peu de temps au Mexique, plus particulièrement en Baja California, mais préférerait ne pas y aller seul. Pour nous pas de soucis.
Nous nous fixons rendez-vous au Potrero County Park, parc régional situé à 3 km de la douane de Tecate.
Située à une 40aine de km à l’Est de San Diego, c’est une toute petite douane qui est empruntée par tous les voyageurs au long cours. Nettement préférable à celle de Tijuana.
Une petite pensée pour ma mère, non pas qu’elle ait été une habituée des salles de jeux, mais plutôt un ;-) à une magnifique et hilarante soirée que nous avions passé tous les 4 (mes parents, Cécile et moi) au casino de Montana.
Finalement, notre soirée ici sera positive de… 25 $...
recherches de produits bien précis plus hasardeuses et longues.
Un boucher suit un fleuriste lui-même à côté d’un vietnamien qui vend du «fried rice» aux crevettes.
De ce point de vue, nous n’en aurons que d’autant plus apprécié le marché de Cleveland, bien plus petit, mais très charmant et permettant de trouver plus facilement les produits rares.
Le seul vrai regret dans cette visite… c’est le caractère parfois un peu fouillis. Certes ce joyeux méli-mélo a son charme, mais rend les
sympathique couple avec qui nous partagerons plusieurs apéritifs et sorties.Comme nombre d’américains, ils ont vendu leur maison et vivent désormais dans leur fifth Wheel. Grande caravane qu’ils tractent au gré de leurs envies de voyage et/ou visite de leurs enfants établis aux 4 coins du pays.
Bref, leur philosophie est simple et en forme de clin d’œil à la vie. Dès 5 pm (17h00), c’est vendredi soir, happy hour… santé, demain c’est samedi, donc no worries… jusqu’à 5 pm, et c’est à nouveau vendredi soir, happy hour.
Nous rencontrons aussi Annette et Thorsten, un couple allemand voyageur. Thorsten est un contemporain, sauf qu’il a pris sa retraite à… 43 ans «l’enfoiré» hihi :o))
C’est aussi ici que nous rencontrons Michael, autre allemand avec qui nous passerons nos 15 premiers jours au Mexique… Mais nous ne le savons pas encore…
Bref de rencontres en apéritif, le temps passe, on se change les idées et nous ne pouvons pas quitter la ville sans un ultime saut sur le strip.
Sur le sol américain, King''s Row Camping, Las Vegas
Ce sera le 19 novembre en fin de journée que nous retrouvons le sol américain.
Il me faudra un moment pour retrouver du peps comme on dit.
Cela fait désormais plusieurs semaines que je suis en contact quotidien avec ma sœur et ma mère qui vient juste d’être à nouveau hospitalisée. Je décide de rentrer pour 15 jours en Suisse. Cécile restera ici. Ma sœur qui s’occupe beaucoup de notre mère mérite un coup de main.
Nous étudions les différentes options avec Cécile. Remonter vers Seattle, Cécile pourrait dormir dans la Tanière, mais vivre à la ferme chez Hans. Il accepte d’ailleurs très amicalement cette variante. Une autre serait de viser San Francisco ou Los Angeles. Mais rien de sympa comme camping pour rester 15 jours. Nous nous décidons finalement pour Las Vegas. Nous savons que ce retour va changer notre route, mais vu que nous approchons à grands pas de fin octobre, il semble opportun de viser le sud. De plus, la météo y est très clémente, ce qui permettrait à Cécile de profiter du soleil tout en bouquinant ou autre.
Ma sœur me propose d’attendre encore un peu. Les médecins parlent de transférer notre mère dans une clinique de réadaptation.
Bref, je décide tout de même de rentrer et achète un billet pour le 2 novembre. C’est dans 3 jours. 2 pour liquider les 1500 km qui nous séparent de Las Vegas, et un dernier sur place pour les détails.
La vie étant pleine d’aléas, ce sera durant la journée du 1er novembre que ma mère décèdera.
Etranges sentiments et émotions. La tête se met à se poser plein de questions...
Nous arrivons encore à acheter un billet pour Cécile pour le même vol que moi, organiser le «storage» pour le camping-car et nous rentrons en Suisse pour des retrouvailles bien tristes.
Ce sera notre dernier arrêt avant d’arriver à Newport.
Nous avons beaucoup profité de cette magnifique côte. Et nous aurons eu beaucoup de chance avec la météo durant cette descente.
Nous passons encore par Depoe Bay Bridge et filons par Otter Rock où nous nous arrêtons peu après, en campagne, pour profiter d’une très belle marche le long de la mer.
En parlant de petit, notre route traverse la D River. La plus petite rivière du monde. 120 pieds de long pour les américains, ou 36 mètres pour le reste du monde. Le parking y donnant accès est plus grand à lui seul que ce «célèbre» cours d’eau.
… celui de Kiwanda.
Sur son flanc nord, une dune s’élève, tout comme une petite colline. C’est de ce côté-ci que notre balade nous emmène. De rares arbres indiquent clairement d’où vient le vent et son inlassable rythme marque le pas sur la verticalité de la flore.
Nous roulons désormais en direction de Lincoln City, c’est au miles 111,8 que nous traversons le 45ème parallèle. Nous sommes désormais à mi-chemin entre le pôle nord et l’Equateur. Voilà pour la petite histoire.
… le cap Lookout.
Celui-ci se trouve dans un State Park du même nom. Ici nous ne ferons qu’une toute petite sortie à pied avant de reprendre la route en direction du dernier des 3 caps, …
Après une nouvelle marche, nous retrouvons notre Hymer pour filer vers…
... nous voyons un arbre plutôt étrange. L’Octopus Tree, l’arbre pieuvre.
Outre les magnifiques perspectives nous permettant de profiter des découpes vives des rochers,...
Nous décidons de dormir au Cap Meares. Nous nous y promenons, mais c’est pluvieux et très brumeux. Bien nous prend d’attendre un jour, le lendemain au réveil le soleil est de retour. Quel contraste.
La route des 3 caps, dans l’ordre (nord au sud) Meares, Lookout et Kiwanda, est une petite route côtière, sinueuse mais pleine de charme. Nous traversons de petits villages, ou plutôt des hameaux.
... avant de filer vers Rockaway Beach et ses rochers jumeaux, dont un formant une arche. Nouveaux points de vue, nouvelle marche, une douceur de vivre très agréable.
Nous reprenons la route cette fois-ci en direction de Manzanita où nous passerons la nuit surplombant la mer. On profite du reste d’un très beau coucher de soleil.
Nous dirigeant vers la route des 3 caps, nous nous arrêtons tout d’abord dans la ville de Tillamook où nous dégustons quelques fromages dans une fabrique de produits laitiers.
Nous passons par Manzanita et sa plage...
Le nom des plages se succède, Crescent Beach, Canon Beach ou encore …
Légèrement au large, on distingue le «Tillamook Rock Lighthouse». Tout comme on pouvait l'apercevoir depuis la plage de Cannon Beach.
Ce phare construit en 1881 fonctionna jusqu’en 1957. Il est situé sur un de ces fameux rochers jaillissant du fond de l’océan. Aujourd’hui, il est surtout l’habitat de nombreux oiseaux.
Ce petit moment taquin passé, nous ferons une très belle sortie sur ce promontoire et la plage nord en contre-bas.
Puis nous nous rendons à Ecola State Park. Route déconseillée aux RV… Bon, on voit bien qu’ils ne savent pas ce qu’est une vielle route alpine…
On file sur la route 101, direction Cannon Beach. On est tout de suite sous le charme de cette magnifique côte. Une beauté sauvage. Et la chance nous accompagne, la météo est simplement non seulement magnifique, mais particulièrement douce. C’est du reste le sujet de discussion préféré des autochtones. Il nous parle d’une météo dont ils ne peuvent parfois pas profiter en plein juillet ou août.
Magnifique balade sur la plage de cette sympathique petite ville.
Indian Beach. Mais quel paysage ! Superbe.
Nous avons un joli programme pour ce très bel Etat.
Nous avons décidé tout d’abord de suivre la fameuse et réputée côte de l’Oregon jusque vers Florence. Soit sur une bonne moitié de sa distance. Puis filer plein ouest en traversant cette longue chaine de montagne, Cascade Range, et visiter une région très désertique de l’Etat, les Steens Mountain. C’est supposé être grandiose.
Voilà, les dés sont jetés, on y va.
Le lendemain, nous passons finalement sur l’Oregon.
OREGON COAST nous voici...
L’endroit est vraiment beau et la route relativement peu chargée. De plus, de belles couleurs automnales entourent notre bivouac et avec cette succulente tarte aux pommes que Cécile nous a concoctée ;-), c’est décidé, on passera la nuit ici.
Avant de la rejoindre, nous devons enjamber la Columbia River, qui est à ce niveau très large. De magnifiques vues et perspectives nous accompagnent.
Leadbetter Point State Park
Finalement, nous décidons de dormir sur une petite aire d’arrêt, juste à côté de la grande rivière. Au loin, nous voyons le Astoria-Megler Bridge et Astoria.
Un petit tour au bout de la Péninsule, de plage à forêt pluviale...
Joli contraste
ferons deux longues balades. Une première en fin de journée, puis une seconde en matinée.
La pluie a cessé, nous sommes aussi légèrement plus au sud. On ne se pose pas trop de questions, on profite juste de la présence retrouvée du soleil.
Située à l’extrémité sud-est de l’Etat, nous ne vous apprendrons rien si nous vous disons qu’il s’agit… d’une longue plage ;-) . La Péninsule du même nom s’étirant sur une trentaine de kilomètres le long de la côte. Nous
Direction Long Beach. Par la Highway 101
De petits villages jalonnent la route qui donne des accès à la plage.
Retour à la Tanière, toujours sous une pluie battante.
C’est bon, on oublie. We hit the road, direction la côte.
Nous nous arrêtons proche de Lacey pour un bivouac à mi-chemin et
repartons le lendemain.
Nous sommes désormais tout proche de l’Oregon. Notre route nous conduit en direction d’Astoria, la première ville au nord de ce nouvel Etat.
programme très riche pour la descente vers le Mexique.
Vous pouvez aussi y acheter des livres, des meubles, de la déco, mais aussi vous y restaurer ou encore acheter des fleurs pour votre douce moitié. Heureusement, nous n’avons pas de vase mdr.
Et vous y trouvez aussi le tout premier Starbuck. Bon on ne s’y arrêtera pas. Nous détestons et n’y voyons rien d’autre que d’avoir réussi à vendre à prix d’or un beuvrage fort en marketing !
Nous décidons pour la suite de la découverte de la ville, de ne visiter que le fameux marché de Seattle. Le Pike Place Market. Si ce marché est sans doute moins connu que la fameuse «Space Needle», dont nous apercevons sa forme caractéristique à travers ce ciel foncé et gris,...
Un peu d’histoire. Tout commence en 1907. Une augmentation inattendue mais exorbitante du prix des oignons rendit les consommateurs particulièrement furieux. Celui-ci grimpa de 10 cents le pound à 1 $.
Ca en était trop. Il fallu trouvé une solution. Et l’idée de faire se rencontrer producteurs et consommateurs, en éradiquant l’intermédiaire, naquit, tout comme le public market.
... on peut dire que ce marché est l’âme de la ville et la fierté de ses habitants.
Puis peu à peu, les poissonniers, les boulangers, les bouchers, ou encore les épiciers… de plus en plus exotiques se joignirent aux maraichers.
Il passa bien sûr par de nombreuses transformations, mais ce ne sont pas moins aujourd’hui de 500 «small business» qui désormais oeuvrent dans ce dédale de bâtiments et étages.
Cette usine qui produit les 787, 777 et 747 est apparemment le bâtiment en volume le plus grand au monde. Près de 5 km pour en faire le tour. En même temps, c’est vrai qu’on ne fabrique pas de tels avions dans une boite à chaussures.
Mais il n’y a pas que la taille du bâtiment qui est impressionnante. Câbles, vis, fibres, colle, pièces détachées… tout se chiffre en quantités incroyables. C’est une visite vraiment passionnante, alors que nous avons si souvent pris l’avion, il est pour le moins captivant d’en apprendre d’avantage sur ces monstres volants.
Futur of Flight Aviation Center - BOEING
Nous ne manquerons malgré tout pas d’acheter un excellent salami, et quelques très bons fromages.
Bref, en route pour Seattle. Cette grande ville est en outre le siège de Boeing et y a son usine principale.
Nous décidons de nous y arrêter pour la visiter.
Il est temps pour nous de reprendre la route et cela commence par un premier changement. Nous avions prévu de traverser le North Cascade National Park. Mais il ne fait vraiment plus beau. Il pleut, le ciel est bas, gris et… il neige par là où nous avions prévu de passer.
C’est vrai que nous avons pris notre temps. Nous décidons donc de faire l’impasse sur ce parc et partir au sud sur Seattle.
Il faut savoir qu’ici au nord-ouest des USA, tout comme au sud-ouest du Canada, la météo peut être extrêmement et longuement pluvieuse. Nous avons finalement eu assez de chance avec elle. Mais désormais, la saison très humide s’est installée… Souvenez-vous d’un des surnoms de Vancouver… Raincouver… Tout un symbole.
La météo est décidément calamiteuse. Il pleut dru.
Bref, un grand merci à tous. Robert, Dominique et Hans pour les belles heures partagées.
Ici aux USA, contrairement à la Suisse, les fermiers se concentrent sur une activité. Le lait, les céréales, la viande, les légumes ou encore les fruits. Cela permet une meilleure productivité. Certes les risques sont concentrés sur une seule activité, mais Hans, ancien fermier suisse, ne regrette pas ce choix, car non seulement la productivité et la rentabilité sont meilleures, mais surtout cela permet d’organiser son travail de manière beaucoup plus simple. En Suisse, après la traite des vaches, il y a les champs, puis après les champs, les arbres etc… ça n’arrête jamais.
Hans a une «petite» ferme. Le mot petit est lié aux USA, car sa «organic dairy farm» compte tout de même 200 vaches laitières. Certes 10 fois moins qu’un de ses voisins dont on traversera l’écurie avec son pick-up. Une ferme comptant pas moins de 2000 vaches, chacune étant traite 3x/jour… A ce stade, bien évidemment, on est très loin de l’esprit bio que Hans promouvoit. On est ce que l’on mange !
Bref, on visite sa ferme à une époque chargée, puisque c’est durant cette période que ses vaches mettent bas. Il n’aura pas moins d’une quarantaine de naissance pendant notre séjour. Peut-être lui avons-nous porté chance, il aura eu bien plus de femelles que de mâles… De bonne augure pour une ferme à vocation laitière.
De son côté, la traite des vaches à lieu 2x/jour, soit à 03h00 et 15h00.
Un travail s’étirant sur 3-4 heures chaque fois.
Les veaux, eux, sont nourrit aux biberons durant les 2 à 3 premiers jours après leur naissance. Activité que nous pourrons accomplir et, en tant que novice que nous sommes, en prendre beaucoup de plaisir.
Après ces quelques jours, les veaux sont assez grands pour aller téter directement au mécanisme de biberons installé au grillage.
Nous ferons aussi la connaissance de 4 de ses 5 fils, d’une jeune suisse-allemande passant une année d’échange et… prendrons du plaisir à jouer au Jass, pas cool tout ça !!
... Lynden où se trouve la ferme de Hans. Lynden… à 8 km du Canada… C’est mal parti...
nous n’arriverons jamais au Mexique comme ça lol bis.
D’autant que, ici aussi, nous passerons une autre semaine.
;-)Hé oui. Cela n’était de loin pas prévu. Nous repassons par Bellingham où Dominique nous a invité pour quelques excellents pancakes maison.
Après une ballade découverte sur les rives de la ville, nous filons à …
Le lendemain nous reprenons la route et… nous remontons au nord.
C’est du reste durant l’un des ces petit-déj que nous concoctons un
et un petit marché des produits de la région, tout ceci nous enchante.
De très jolies maisons en outre se partagent la côte...
Un joli port, une petite colline boisée d’où on peut profiter de magnifiques vues tant sur l’archipel voisin que sur le Mont Baker dont la cime enneigée pointe fièrement à l’horizon.
Le lendemain, le soleil est de retour. Il nous accompagne jusqu’à Anacortes. Nous nous arrêtons ça et là pour profiter des magnifiques paysages qui défilent, dont Pass Island...
Mais une rencontre en enchainant une autre, lors d’une soirée «danse» à Bellingham, il nous introduit à son amie franco-américaine Dominique et un autre ami, suisse-allemand en l’occurrence, Hans, fermier bio installé depuis plus de 20 ans dans la région.
Nous profitons aussi de Robert, avec qui nous partageons plusieurs petit-déjeuners typiquement américains.
Nous ne restons finalement pas moins d’une semaine dans cette petite ville. Anacortes rimera aussi avec plusieurs ballades pour découvrir à pieds les beautés de la région.
Nous passons une dernière soirée avec Robert et Dominique pour un repas dans la Tanière.
Nous gagnons donc Port Angeles, dans l'Etat de Whashington, en cette très belle journée du
5 octobre. Après avoir traversé le détroit de Juan de Fuca.
Le Mont Olympus frôlant les 8000 pieds nous fait face et est l’emblème du Olympic National Park.
La météo s’annonce un peu plus capricieuse ces prochains jours. Nous prenons contact avec Robert, ce sympathique américain que nous avions rencontré 9-10 mois plus tôt lors d’un lancement de fusée en Floride.
Il réside à Anacortes.
Cette belle petite ville est situé sur l’île Fidalgo et fait partie de cette multitude d’îles plus ou moins grandes, dont les célèbres îles San Juan, et dont le nombre flirte avec les 200. Elles se situent à la rencontre du détroit de Géorgie descendant du nord et celui de Juan de Fuca, ou en plus simple… à mi-chemin entre Vancouver et Seattle.
Nous reprenons du reste un ferry de Port Townsend pour rejoindre Coupeville situé sur l’île de Whidbey. La météo a effectivement changé, et c'est donc sous les nuages que nous rejoignons cette petite bourgade.
Mon père nous avait quitté à l’aube de notre premier article nord américain, c’est durant la partie finale de cette partie de voyage anglophone que ma mère s’en ira.
Je lui dédie ce dernier compte rendu des USA, un trajet et des paysages qu’elle aurait apprécié.
Voici une photo des retrouvailles avec Célia, à l’aéroport de Genève, lors de son retour le 5 août dernier.
Voici un ultime post avant notre passage en Amérique latine. Celui-ci soufflera le chaud et le froid. Triste coïncidence...
Nous aurons séjourné au total 342 jours aux USA et 225 au Canada.
Une nouvelle aventure nous attend désormais. Mais nous avons eu un plaisir énorme tout au long de ces 567 jours de découverte d’une Amérique du Nord (partie anglophone et francophone, ne l’oublions pas.. !) époustouflante. Offrant une diversité de paysages, de climats incroyablement riches.
Sans oublier toutes les rencontres que nous avons eues la chance de vivre.
All of it, was one of a kind !
See you
Northwest : Washington State et Oregon, la grande descente vers le Mexique
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années