Et voici nos derniers bivouacs canadiens...
... d'une très belle rencontre avec Monique (Québécoise) et son mari George (du Manitoba), vivant les 2 sur la belle île. Un très bon moment passé en leur compagnie. Et bien ri...
La traversée se fait cheveux aux vents, face à un radieux soleil. Nous profitons des dernières vues sur la ville et ...
Dernères heures au Canada
Le soir venu, nous ressortons pour profiter de quelques vues de nuit et notamment le Palais qui, sous sa mise en lumière, fait un peu sapin de Noël. Enfin, chacun ses goûts. Ceci étant, nous sommes surpris par le peu de monde en ville. Alors qu’elle était très animée en journée, nous nous sentons bien seul à la nuit. Sans doute l'effet des villes dites "centres administratifs".
Nous poursuivons néanmoins notre ballade en direction du Cruise Ship Terminal et remontons, tout en le longeant, le Holland Point Park.
Il est situé dans le quartier de la James Bay. Il s'agit en fait d'un ancien petit village de pêcheurs composé de 33 maisons flottantes.
Certes c'est touristique, certes quelques unes ont été transformées en restaurants ou centres d'activités aquatiques, mais il y règne une atmosphère sympathique. Nous discutons du reste avec un retraité, assis sur un banc, qui désigne cet endroit comme le plus bel endroit où il ait vécu.
C'est coloré, atypique et sans doute que cette journée très belle ajoute une touche enchanteresse au lieu, mais ça reste notre coup de cœur de la ville.
Nous revenons finalement vers le centre ville en traversant différents quartiers.
Back to the USA avec les premières vues du Olympic NP sur notre Sud et à notre Est le fabuleux Mount Baker.
Voilà, nous allons quitter pour la dernière fois le Canada.
Demain, nous prenons le ferry en direction de Port Angeles.
Fait sympa et assez inhabituel, étant donné que nous prenons le premier ferry du matin, nous pouvons venir dormir directement dans la zone d'embarquement.
Seuls, plein centre, sécurisé et gratuit. Plutôt cool et étonnant, puisqu'on se trouve dans une zone douanière, ce ferry reliant le Canada aux USA.
Victoria est une belle petite ville qui respire le plaisir de vivre. Il semble du reste qu'elle profite d'un climat particulièrement clément. Quoiqu’il en soit, nous avouons que nous avons aimé Victoria et qu’elle est agréable à visiter. Une ville aux dimensions humaines et offrant terrasses et autres lieux invitant le badaud à profiter du lieu.
Cette promenade panoramique en bord de mer continue par le Beaconsfield Hill Park. C'est du reste dans ce parc que se trouve la borne zéro de la Transcanadienne, longue de près de 8000 km jusqu'à St-John's à Terre Neuve. On ne la verra pas, mais c'est marrant de l'apprendre, alors que marchant le long d'une autre plage nous pensions justement quelques jours en arrière à cette même traversée. On apprécie tout simplement la ballade sans chercher autre chose que le plaisir qu'elle procure.
De là, nous voyons ce qui nous aura le plus plu à Victoria,
Nous passons par Laurel Point Park, une pointe qui forme une sorte de séparation entre le "Inner Harbour" et la grande ouverture à la mer.
Nous apprécions les premières vues de jour sur le Palais du gouvernement, que nous verrons aussi de nuit... Tout en longeant le quai faisant face au Fairmont Empress Hôtel, bâtiment imposant et emblématique de la ville.
Bref, avec ses 350'000 habitants cette petite ville se visite aisément à pied. Du reste, elle propose de jolis parcours citadins et tout particulièrement une ballade côtière, Waterfront Trail, que nous emprunterons sur plusieurs heures.
Nous parquons plein centre ville, en face du port. Nous apprécions les dimensions "relativement" contenues de notre Tanière. Certes avec ses 749 cm, ce n'est pas court court, mais on se rend compte qu'on n'est finalement assez peu embêté quand il s'agit de trouver des espaces... Même en centre ville.
Notre route file en direction du sud de l'ìle et de la capitale de la Province.
Nous passons par Duncan, Cobble Hill et poursuivons notre descente vers Victoria.
Nous bénéficions à nouveau d'une magnifique journée, ensoleillée et très douce pour ce début du mois d'octobre.
On y reste donc un peu plus longtemps que d'accoutumée, alternant balades, sorties et "travail" sur notre prochain post... chose que je fais justement maintenant :-)
Le lieu est d'autant plus incroyable qu'il s'agit d'un ancien site industriel. Des mines de charbon employant jusqu'à 900 personnes étaient l'occupation principale de la région. Tout était acheminé ici avant de partir sur des cargos, d'où le nom peu glamour de Transfer Beach. Mais le site a été racheté en 1965 par des fonds privés et réaménagé en un très joli parc.
... nous nous arrêtons à Ladysmith. Dans le parc "Transfer Beach". Il fait face à un bras intérieur du détroit. Tout est superbe. L'endroit, la météo, l'environnement. Nous y restons 2 jours. Un bivouac incroyable face à ce bras de mer qui se jette dans le Sud du détroit et le Pacifique.
Lorsque nous rejoignons la côte Est, le soleil est à nouveau de la partie. Nous décidons de ne pas monter plus au Nord et mettons le cap sur le Sud et Victoria.
Nous longeons à nouveau le détroit de Géorgie et c'est de toute beauté. Une pause au Cameron Lake et...
Leur taille nous rappelle parfois Sequoia Park en Californie, même si on n'est pas du tout sur le même type d'environnement. Ils sont néanmoins très haut, dépassant souvent les 50 mètres. Quoiqu'il en soit, ce lieu sombre et humide donne une ambiance tout à fait particulière.
Le lendemain, nous partons pour Port Alberni où nous profitons de cette météo maussade pour faire de la lessive, ben oui, de temps à autre il faut bien y penser.
Non loin se situe le parc provincial MacMillan. Ce parc et son célèbre "Cathedral Grove", véritable forêt cathédrale, offre un très bon échantillonnage de la forêt pluviale de l'île. Une promenade est aménagée dans la forêt et passe par des arbres gigantesques et centenaires.
Bref, nous finissons tranquillement une magnifique journée. Pendant la nuit, oups le temps change. Il pleut sec... Si je puis dire mdr. Heureusement que nous avons renoncé au trek, en même temps le temps va se remettre 2 jours plus tard et nous aurons à nouveau le beau, mais ça, nous ne le savons pas encore.
Quoiqu'il en soit, nous rebroussons chemin vers l'Est et nous nous arrêtons le long du Lac Kennedy où nous passons la nuit.
Nous allons finalement à Long Beach, qui portent bien son nom, elle s'étire sur 11 km, où nous profitons d'une lumière tout en nuance. Juste magique.
Alors que nous regardons le Pacifique et que nous sommes le plus à l'Ouest du Canada, nous nous remémorons ce jour de juin 2017 où nous nous promenions à l'extrémité Est de ce même gigantesque pays, sur l'île de Terre Neuve à St-John's, observant l'Atlantique. Près de 6000 km, à vol d'oiseau, séparent ces 2 points. Une distance plus importante que celle entre Terre Neuve et la Suisse. Tout un symbole sur la taille de ce très beau pays.
… avant de passer à Radar Hill, un point de vue un peu plus en hauteur.
L'endroit est aussi réputé pour être le must du surf au Canada. Et à y voir le nombre d'adeptes, effectivement, on remarque que l'endroit attire. De plus, les vagues sont belles, cela donne envie. Mais l'eau est froide... Nous pensons que les vagues doivent être toutes aussi belles quelque 3000 km plus au sud, le long de Baja California, au Mexique, où nous serons pour les fêtes de fin d'année :-)
Il n'empêche que nous passons un chouette moment à observer ces équilibristes.
Nous marchons donc le long de Cox Bay, …
Nous mettons l'accent sur la côte Ouest, respectivement la petite station de Tofino et sa grande réserve, le parc national Pacific Rim. Un très joli trek, le West Coast Trail, traverse sur 75 km le parc le long de son littoral parfois très accidenté. Tentés et tentant, nous ne le ferons pas. La météo devient justement plus incertaine...
Mais bref, la route qui traverse l'île d'Est en Ouest est vraiment belle. Chaotique, mais belle.
Lorsqu'on arrive alors au parc, d'immenses plages jalonnent la route qui mènent à ce cul de sac, mais une impasse très prisée, la petite ville de Tofino.
Nous nous y baladons, cependant c'est surtout la nature, la forêt et ces magnifiques plages qui retiennent notre attention.
D'une superficie de 32'000 km2, un peu comme la Belgique sauf erreur de ma part, quelque 850'000 habitants y résident, dont une moitié dans la "Greater Victoria", ou du moins au sud de l'île. Pour info, Victoria est en outre la capitale de la Province. Vancouver Island est aussi connue pour son climat tempéré. En effet, il ne fait jamais vraiment froid, du moins quand on pense "Canada", par contre l'île a une pluviométrie plutôt élevée. Les gens nous disent du reste, car la petite semaine que nous y passons est globalement très ensoleillée : oh attention, oui c'est agréable, mais avec le mois d'octobre qui débute, la saison pluvieuse arrive. Et ce sont 4, 5, voir 6 mois de pluie ou de temps maussade qui se succèdent. Cela enlève au charme du lieu, c'est sûr. Pour autant, nous en aurons eu que les bons côtés.
Par cette météo tempérée et pluvieuse, une immense forêt couvre l'essentiel de l'île. Une forêt pluviale. C'est du reste sa principale ressource hormis le tourisme.
Les vues, paysages sont superbes. Et on revoit notre fameux Mount Baker que nous avions déjà vu depuis le Cypress Provincial Park. Toujours aussi majestueux lorsqu'il émerge ainsi de derrière la ville. Ou encore ce navire. Nous traversons donc tout gentiment le détroit de Géorgie séparant le "main land" de l'île.
La traversée en elle-même est déjà une merveille. Il faut dire que l'horaire offre de très belles lumières. Nous embarquons à 17h20 pour une traversée entre Horseshoe Bay et Nanaimo, cette dernière que nous atteignons à 19h05.
Cette dernière rencontre marque la fin du cumul de 225 jours passés au Canada.
Un très, très beau pays, des gens adorables et vraiment sympathiques et des paysages qui nous aurons enivrés.
See you Canada
Vancouver Island, belle et sauvage
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années