... de nos 2 petits bivouacs
... Un sentier longe le haut des chutes et conduit à un belvédère d'où on peut voir un joli lac en profondeur.
Voilà, il est temps de quitter la terre ferme et partir pour notre ultime visite du Canada, celle aussi la plus à l'Ouest, l'Île de Vancouver.
Mais avant, encore quelques belles échappées de cette route panoramique et...
Nous nous arrêtons à un autre point de vue, Tantalus Lookout, qui offre une très belle vue sur la chaîne du même nom.
Le suivant concerne les Brandywine Falls. Également une belle chute. ..
Le premier est non loin de notre bivouac, il s'agit des Alexander Falls, une jolie chute d'eau.
Le lendemain, nous reprenons notre route pour rejoindre le ferry qui nous emmènera à Vancouver Island. En chemin, la météo étant à nouveau juste splendide, nous pouvons profiter de cette magnifique route mariant en effet mer et montagne. Nous faisons 4 arrêts.
Le domaine semble effectivement très attractif, cela donne envie et le ski y règne en roi... En hiver. Alors qu'en été c'est plutôt le mountain bike, vtt, qui a la part belle.
Alors que dire de Whistler? Déjà la station a 3 villages distincts. Whistler Village, Upper Village et Creekside. Chacun ayant une ou plusieurs installations vous emmenant sur le secteur de ski.
La station en elle-même ne souffre pas de construction dénaturant le site et c'est tant mieux. C'est sympa de s'y balader et les montagnes vous entourent. Elle s'enorgueillit d'être la station classée no 1 en Amérique du Nord, avec notamment un dénivelé vertical atteignant le mile, donc 1609 m.
Allez après ce petit coup de gueule, nous partons pour le Whistler Olympic Park, situé à une 20aine de km de la station, fermé en cette saison, mais où nous profitons d'un magnifique bivouac entouré d'un beau paysage montagneux.
Maintenant pour le reste, on a été déçu. On sent bien que vous êtes là pour vous faire plumer. D'une manière ou d'une autre, mais le plus possible.
On va faire court. La Suisse n'est décemment jamais mise en avant pour son côté particulièrement avantageux, mais lorsque renseignements pris, on se rend compte qu'il ne nous serait pas plus cher, malgré un vol aller-retour depuis Vancouver, de rentrer en Suisse un mois pour y faire du ski, même dans une Mecque comme Verbier/les 4 vallées et de reprendre notre voyage, alors là je dis, au secours, fuyons !!!
Les responsables de stations de ski européennes feraient bien de travailler le marché nord américain. Car hormis l'Héli-ski, où les faibles contraintes environnementales rendent cette activité difficilement concurrentielle, cela ne fait aucun sens de faire du ski de ce côté-ci de l'Atlantique. Le client n'est rien d'autre qu'un bon gros pigeon !!!
Bref, retour dans la Tanière et on the road towards Whistler.
Nous nous arrêtons à Squamish pour passer la nuit. Ce soir, une idée nous trotte dans la tête... Il faut dire que le ski nous manque. Et si nous... Oui passions un mois en tout début de saison, disons juste avant les fêtes, question de refaire réellement du ski. Chouette soirée à fabuler sur cette idée. Allez on fera un petit check demain quand on y sera.
Mais il y a aussi une très intéressante rétrospective sur la vie des mineurs et leur famille à une époque où la mine, certes distante d'à peine une 40aine de km de Vancouver, vivait en vase clos, car aucune route ne la reliait et tout se faisait par bateau.
... avant de rejoindre le centre de "raffinage", gigantesque et capable de traiter jusqu'à 7000 tonnes de roches/jour par gravitation.
Une visite très intéressante, présentant aussi bien la mine, via un tour dans une galerie souterraine, partiellement en wagonnet, puis à pied, ...
Sur la montée, nous nous arrêtons à mi-chemin entre la grande ville et "sa" station, à Britania Museum. Une grande mine qui fonctionna sur près d'un siècle entre des débuts timides en 1888 et sa fermeture en 1974. Sa principale activité fut l'extraction du cuivre.
On s'essaie même à nouveau, tiens ça nous rappelle Dawson, à chercher de l'or dans les bassins mis à disposition des visiteurs. Cécile trouve quelques mini brindilles qu'elle offre à un petit garçon et sa sœur. Les 2 arborent un large sourire, tout comme la maman.
Nous partons alors sur Whistler. La très fameuse et sélect station de ski mondialement connue. Nous n'avions pas particulièrement prévu d'y passer, pensant plutôt prendre le ferry directement pour l'île de Vancouver, mais tout le monde nous dit d'y aller. La route est semble-t-il aussi très belle. Son nom est pour le moins suggestif, Sea to Sky Highway. Aujourd'hui il pleut, mais le soleil devrait être de retour demain.
En ce milieu d'après-midi, nous quittons la ville, en traversant par son centre le Stanley Park et empruntant le très joli Lions Gate afin de rejoindre le Cypress Provincial Park. C'est du reste là-bas que nous passerons la nuit.
Ce qui nous intéresse dans ce parc est la vue dominante qu'il offre sur la ville. Alors que nous arrivons, on sent que la météo est en train de changer. Le ciel n'est plus aussi net, mais nous avons malgré tout la chance de voir le fameux Mount Baker qui se détache dans l'arrière plan de la ville.
Nous pouvons encore profiter de la vue de nuit, alors qu'au matin, c'est sous la pluie que nous nous réveillons...
Après quoi nous revenons sur nos pas... enfin… nous sommes en vélo ;-)
Une magnifique manière de découvrir la beauté du parc et surtout l'extraordinaire site de la ville, surtout par beau temps.
Nous profitons des vues sur Coal Harbour et Downtown, que nous arpentions la veille à pied, puis sur le pont Lions Gate. Nous poursuivons vers Propsect Point, puis Siwash Rock, avant d'atteindre Third Beach, puis Second Beach et enfin,…
En ce qui nous concerne, nous concentrons notre balade sur le parc, en passant notamment par les mats totémiques.
Pour ce troisième jour, nous louons 2 vélos afin de profiter en toute quiétude du Stanley Park. Il est à Vancouver ce que Central Park est à New-York. Il est près de 50% plus grand que son homologue new-yorkais. Et il peut se targuer d'une promenade, appelée Seawall, qui en fait le tour. Mais ce fameux Seawall n'est pas réservé qu'au Stanley Park, ce tracé ininterrompu sur 26 km en fait le sentier front de mer le plus long au monde. Réservé exclusivement aux piétons et à "la mobilité douce".
Superbe. Il s'étant de Canada Place, Downtown, puis rejoint le parc, en fait le tour et remonte l'autre face de la ville longeant l'English Bay, puis False Creek sur ses 2 berges. Bref une immense ballade tout en front de mer, faut-il le rappeler. Fantastique.
… tout en sortant du parc, nous retrouvons la ville, mais profitons bien sûr toujours de ces voies cyclables. Dès lors, nous longeons English Bay Beach et allons jusqu'au bout de False Creek et son centre d'animation Science World British Columbia.
... de rentrer tranquillement à "notre chez nous"
Cela nous laisse le temps de flâner cette fin d'après-midi en ville, puis "de se faire" un resto sympa, dans un cadre résolument trendy, avant de remonter profiter d'une vue de nuit de la ville et ...
On profite de jolies vues sur toute la ville. Et le billet est valable toute la journée, nous permettant de revenir de nuit.
fin de journée et soirée en centre ville. Nous allons finalement au Vancouver Lookout, aussi connu sous le nom de Harbour Center Tower.
De retour à la Tanière, nous décidons d'aller passer notre
Tout naquit en 1889, quand George Grant MacKay décida de sauver ce petit coin de forêt pluviale. Il y fit construire un pont suspendu de 137 mètres.
Bien sûr depuis, il a été réhabilité et différents parcours didactiques jalonnent arbres (hauteur) et forêt.
Le lendemain, nous prenons un bus pour nous rendre au Capilano.
Suspension Bridge Park. Une attraction principale de la ville dont ils font un incontournable. Nous sommes un peu sceptique, mais nous laissons surprendre et passons finalement un très bon moment. Ils ont su joindre un côté ludique à un côté informatif.
Bref, accompagnés par le soleil, et par de nombreux autres bipèdes, soyons francs nous étions loin d'être seul au monde, nous passons 2 bonnes heures à arpenter sentiers et autres ponts, passerelles, tout en s'informant de spécificités et de l'importance des forêts pluviales, rainforest. Et oui, distinction importante... En anglais, on utilise rainforest aussi bien pour ces forêts pluviales que pour ce dont elles sont le mieux connues, à savoir la forêt tropicale. On se voyait mal utiliser ce terme ici... au Canada !
Elle sonne tel un train aux heures pleines, lâchant pour l'occasion un trop plein de vapeur qui part en fumée.
C'est dans ce joli quartier aux bâtiments de brique et de pierre que se trouve la plus ancienne horloge à vapeur au monde.
Le soleil brille et cette double voie réservée aux cyclistes et piétons est juste superbe. On profite de belles vues sur la ville ainsi que sur les ports, plus ou moins grands, qui se succèdent.
Il y a du reste plusieurs sociétés de vente de Yachts qui ont des bureaux et certains bateaux font plaisir à voir. Bon, les prix débutent rarement au-dessous des 300'000$ et franchissent pour certains allègrement la barre des... plusieurs millions.
Discutant avec un vendeur, il me dit, vous auriez fière allure sur celui-ci... Tout de même 4 mio... J'en suis sûr mon ami.
Continuant notre chemin, nous arrivons au portail d'entrée de Chinatown.
Nous revenons sur le centre, pour prendre la rue semi-piétonne et marchande de Vancouver, Granville Street. Un centre animé où se trouve aussi les théâtres et autres
centres de présentation.
Nous poursuivons notre ballade en direction de Gastown.
C'est aussi l'endroit où les paquebots viennent accoster. Tous les jours. Entre 1 et 3, du moins en cette saison.
Bref, nous reprenons notre ballade, longeant le Harbour Green Park, en direction du Convention Center, situé à Canada Place, bien en vue pour ses 150 ans.
Nous commençons notre visite par Downtown.
Nous remontons pour ce faire la promenade maritime, Waterfront, partant directement de notre parking situé face aux Harbour Cruise and Events. En quittant le parking, nous avons la chance d'assister au départ de vieilles voitures de collection.
La ville nous plait. Elle est en plein boom et depuis déjà longtemps. Elle attire beaucoup de monde et les prix s’en ressentent, notamment ceux de l’immobilier.
3ème ville du Canada par sa taille, on y compte avec sa banlieue près de 2,5 mio d’habitants, soit la majeure partie des quelque 4 mio que comptent la Colombie Britannique. Une concentration d’autant plus importante quand on sait que la taille de la Province est aussi grande que la France, l’Allemagne et les Pays-Bas réunis.
Ceci étant, cette ville est aussi et paradoxalement la plus dense du pays.
Dans les informations à caractères divers, rappelons-nous qu’elle a été organisatrice des JO de 2010. Le Canada les a donc organisé à 3 reprises. Montréal en 76, nous avions du reste visité son parc il y a maintenant déjà plus d’une année, puis Calgary en 1988 et finalement Vancouver avec son site phare Whistler, où nous irons dans quelques jours.
Comme d'accoutumée, nous faisons une sélection de ce que nous voulons visiter de base et pour le reste nous nous laisserons surprendre par une découverte plus ouverte et au gré de nos ballades.
La ville, tout un programme
Vancouver, surnommée parfois Raincouver, en rapport à sa météo qui peut être particulièrement pluvieuse, ou encore Hong-Couver, en rapport cette fois-ci à une double connotation, d’abord par ses constructions tout en hauteur proche de son bord de mer torturé et finalement bien sûr par sa population à très forte proportion asiatique.
Nous passons finalement 3 jours dans la ville. Au soleil… Cool ! Nous posons la Tanière sur un petit parking situé entre Downtown et le Stanley Park. Autant dire, au-milieu de l’action. Parfait.
Puis finalement notre dernier arrêt avant notre ferry pour profiter des Shannon Falls, descendant en petites cascades sur 335 m.
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années