Tombstone dans les couleurs automnales
(Interpretive Centre)
Tombstone N.P. - 1
Dempster Hwy
Dawson City
Inuvik - 1
Dempster Hwy
Arctic Circle
Dempster Hwy
Inuvik - 2
Tombstone N.P. - 2
Dempster Hwy
Inuvik - 1
Pléiade de bivouacs
Tombstone N.P. - 2 - Dempster HwyArtic Circle - Dempster HwyInuvik - 2Dempster HwyDawson City
Nous décidons d'attendre le lendemain... Au réveil, c'est pire, non seulement il pleut, mais un brouillard flotte sur les sommets environnants. Nous renonçons donc et reprenons la route.
En reprenant la route ce matin, cette dernière nous incite à nous  amuser avec notre Tanière.
De vrais gamins ! Et pourquoi ça serait toujours les autres ?!?
Une rando au Tombstone National Park ???
Le lendemain nous poursuivons notre descente. Nous souhaitons faire une rando dans le parc national de Tombstone. Nous atteignons le départ de la rando en fin de journée, ce qui n'est pas un problème vu la lumière quasi constante. Par contre la pluie se met à tomber.
Célia profite de faire quelques cairns juste sur la frontière.
En parlant du cercle, c'est là que nous décidons de nous rendre pour cette première journée de descente, où nous retrouvons la province du Yukon !
Arctic Circle and Yukon again
Arrivés, le vent souffle fort, très fort.
Ca accentue cette impression de bout du monde.
En route pour le premier ferry, nous croisons notre ami japonais rencontré quelques jours plus tôt au passage du cercle arctique. Il se réjouit d'arriver à Inuvik. Pas facile cette route non asphaltée. 
En route pour nos ferries
Nous faisons un premier arrêt pour une petite ballade et apprécier la flore. La météo est brumeuse, du coup les perspectives sont moins prenantes. Nous lisons que cette région-ci est la seconde au monde, juste derrière l'Amazonie, en terme de concentration de moustiques... Pourtant, ils ne sont à notre avis pas aussi nombreux et envahissant que ce que nous avions dû affronter l'année dernière au Labrador et nord-est du Québec.
Nous lisons notamment qu'il suffira de moins de 24 heures aux moustiques pour vider un caribou blessé de son sang....
Voraces les amis...
Le lendemain, après notre petit déj, nous avons tous le sourire et le même mot en bouche :
On the road again, oh YESSSSS !
Et nous partons pour avaler les 750 km de routes caillouteuses, poussiéreuses et parfois boueuses avant de rejoindre la Klondike Highway.
Certes, on va parfois zigzaguer, mais la destination pour ce continent américain, nord et sud, est désormais Ushuaia en Argentine !
La panaméricaine
Ce dernier soir, à minuit, nous allons au bord de l'eau et fêtons officiellement le début de notre grande descente au sud. La panaméricaine, la plus longue route du monde.
tout ne sera pas perdu. Nous décidons d'y faire un bivouac. Juste là... Trop cool. Perdu et assurément quelque chose qui ne sera plus possible à l'ouverture de la route...
portail situé à une dizaine de km de la ville ferme l'accès à la route. Allez
Plus au nord...
Inuvik se trouve au bout de la fameuse Dempster Highway. C'est la route canadienne qui va le plus au nord. Et... Nous avions espéré que les 137  km d'extension allaient être ouverts. En effet, la route se prolonge désormais en direction de Tuktoyaktuk, un peu plus au nord. Malheureusement, si la route est terminée, elle n'est pas encoure ouverte et ne le sera que cet automne... pour les autochtones, et au printemps 2018 pour les voyageurs.
Nous conduisons du reste jusqu'au "gate". Ce
Vu que nous sommes peu nombreux à la visiter en ce jour, nous pouvons monter en son sommet. Intéressantes perspectives et avec quelques vues de la ville.
Lady of Victory
Puis nous faisons un saut à l'église Igloo. "Lady of Victory" fut bâtie à la fin des années 50 et inaugurée en 1960.  Sa forme particulière offre une acoustique phonique très intéressante. Le son circule et des chuchotements peuvent être entendu aux extrémités.
Dans la ville, nous nous attardons dans la serre. Cette ancienne patinoire a été transformée en une serre mise à disposition des habitants. Ouverte de fin avril à octobre, elle permet de faire pousser nombre de légumes et fleurs. Une université y mène aussi des études sur les corrélations entre la latitude, les plantes et légumes et le climat.
La Serre
La Ville
Que ce soit clair. On ne vient pas à Inuvik pour la beauté de sa ville. Car elle n'a rien de glamour. Les gens, au nombre d'env. 3500 âmes, y sont sympas par contre. Elle est posée au milieu d'une multitude de lacs et autres courants d'eaux. Ceci étant, cela ne se voit guère du sol. Car la végétation bloque la vue. Notre bivouac n'en sera dès lors que plus intéressant.
Inuvik
Voilà déjà plusieurs semaines que nous sommes au nord. Une acclimatation qui nous fait nous coucher de plus en plus tard. La lumière du soir, de la nuit, est juste tellement belle que rares sont les nuits où nous nous couchons avant 1 ou 2 heures du mat.... Du coup, on ne se lève pas aux aurores... Mais c'est tellement beau et inhabituel que nous profitons de chaque instant.
Et nous y arrivons en fin de journée.
Nous trouvons un super bivouac au bord d'un plan d'eau.
Et profitons du soleil... qui descend... un peu... change de couleur... mais ne se couche bien évidemment plu.
Ici ces petits ferry sont gratuits puisqu'ils font office de... route... que nous retrouvons pour filer sur Inuvik.
Il relie en forme triangulaire un petit village et la route montante et descendante.
des émotions, qui gagnent sur nous au fur et à mesure que la route avance.
C'est enivrant d'une certaine manière. A un moment de l'année où les plages du sud sont envahies par la foule, nous profitons de la magie
Nous continuons notre route dans ces paysages qui nous font sentir l'éloignement.
Nous atteignons notre premier ferry. Très court, il fait des allers retours et fonctionne via un cable, tel un funiculaire.
Ferry fun, Ferry fiesta
Un bout de route et nous atteignons notre second ferry.
Nous passons "la frontière" de Province entre le Yukon et les Territoires du Nord Ouest en début de matinée. Nous voulons arriver aujourd'hui encore à Inuvik et nous avons 2 ferries à passer.
Les Territoires du Nord
Au milieu d’un vert et
d’une lumière
qui ne nous quittent pas.
In the middle of nowhere
Mais les kilomètres passent et les paysages sauvages retrouvent leur netteté
Parfois, de la poussière s’élève dans le ciel, à l’horizon, nous annonçant l’arrivée d’un prochain camion.
Une rencontre improbable dans un endroit qui l’est tout autant.
on peut vivre avec bien peu. Au propre comme au figuré.
300 pour l’Asie et l’Afrique…décidément,
Nous trouvons notre second  bivouac un peu au sud de la frontière de l’ultime  Province, The Norhtwest Territories.
Magnifique bivouac. Perdu.
Nous profitons de l’un et l’autre. Car les paysages nous ravissent et semblent sans fin. Seule cette route caillouteuse marque une forme de ligne qui part à l’infini.
Quelque 36 km au nord d’Eagle Plains, se trouve le cercle artique . 66°33 ‘’ nord.
Nous y sommes. Désormais, le soleil ne se couche plus, du moins à notre période.
Arctic Circle
C’est ici que nous rencontrons ce japonais trentenaire voyageant depuis 8 ans à vélo. Après la traversée de l’Asie, puis de l’Europe et de l’Afrique, il pédale désormais à travers l’Amérique du Nord, avant de descendre sur l’Amérique du Sud. Solide le gars. Un budget de 400 US$/mois pour l’Europe et l’Amérique du Nord, entre 200 et
On a pris rapidement quelques photos. Mais quel étrange sentiment  que de  rouler au milieu d’un feu…
Traverser ces 40 km a plutôt été une expérience déroutante. Déjà la distance, ce n’est pas quelque chose d’habituel, du moins pour nous. De plus, des feux à gauche et à droite de la route nous ont suivi sur env. 3 km
Avant d’atteindre cet endroit très «réputé», nous passons par les 40 km d’incendie.
En effet, plusieurs impacts de foudre ont déclenché de nombreux foyers. Nous en avions entendus parler et la route avait même été fermée plusieurs jours.
Les incendies
Décidément, les territoires du nord et leur incroyable superficie donne lieu à des règles et des habitudes que nous considérerions comme insolites.
Eagle Plains
Nous enchainons notre route en direction de Eagle Plains. Situé plus ou moins à mi-chemin, Eagle Plains offre un motel, un camping et une station service avec «kit de secours» pour réparation de base. 8 habitants ! 5 pour le motel, camping et station service, 3 pour l’entretien de la route.
C’est durant la traversée de ce parc que nous passons aussi le North Fork Pass. Le col le plus élevé de la Dempster. Il se situe à 1289 m d’altitude.
Cette route est la plus au nord du Canada et franchi allègrement le cercle arctique. Avant ce passage, nous traversons le parc territorial Tombstone. Il se situe dans la partie inférieure du parcours.
Ce parc longe  plusieurs différentes chaînes de montagne. Tombstone bien évidemment, mais également et entre autres, Cloudy, Blackstone, Patrol, Seela ou encore Prospector.
Nous aurions volontiers fait un trek dans cette région. Celui de Talus Lake. Mais le temps nous est compté. Nous espérons malgré tout pouvoir en faire un plus au sud, vers la fin du séjour de Célia et alors que nous serons plus en mesure d’avoir une meilleure perception du ratio «distance/temps/activité».
On y va !
Nous nous baladons brièvement dans les environs de l’«Interpretive Centre». Mais nous faisons aussi plusieurs arrêts. C’est du reste à l’entrée de cette portion de route que nous faisons notre premier bivouac.
Tombstone National Park
Voilà, il est temps de quitter Dawson City et de nous attaquer au morceau. Et quel morceau ! Près de 750 km de route en terre, gravier et cailloux à parcourir jusqu’à Inuvik. La mythique Dempster Highway commence demain. Et ces 750 km seront à faire en sens inverse pour le retour. Mais on se réjouit. On n’espère pas trop de dégât. Pneus crevés, pare-brise fendu ou cassé, phares… la liste est longue.
Dempster Highway
On s’arrête à la Claim 33 pour finaliser notre apprentissage du «tamis».
On trouve tous les 3 notre petit «cadeau» d’or situé dans le seau de gravier fournis. On peut crier «Bonanza» !
Après, on prend une pelle, les tamis et on passe à la Claim 6 pour s’essayer à ce dur labeur.
Tout y est. Y compris la pluie. On rigolera bien. Sous une pluie battante, on arrache à l’aide de notre pelle du gravier voler au fond de la rivière et travaillons notre tamis.
Bon ben maintenant on connaît tout… sur l’extraction et la recherche de l’or. Alors, si on allait essayer tout ça.
Les apprentis chercheurs d'or
Dredge NR 4
Et finalement, notre dernière visite à Dawson sera réservée à Bonanza Creek où nous trouvons la très célèbre «dredge Nr4». La drague No 4 était la drague la plus importante, la plus grande de la région.
Rapidement, les sociétés se sont tournées vers des moyens mécaniques pour chercher l’or. Les néo-zélandais avaient développé une construction hybride type bateau / machine de chantier.
Développée et dessinée chez les «Kiwis», construite aux USA, elle fut acheminée jusqu’à Dawson et assemblée finalement sur le site après un très long parcours. Les pièces les plus importantes ne passèrent pas dans les tunnels du train «White Pass». Il avait été prévu d’acheminer toutes les pièces par bateau jusqu’à Skagway avant de leur faire prendre le train jusqu’à Whitehorse… Du coup ils durent faire acheminer toutes les  pièces par bateau via le détroit de Béring avant de prendre un fleuve en direction de Dawson. Un énorme voyage.
 
Visiter cette drague nous fait voyager dans le temps et la folie des défis humains au fil de l’histoire et des avancées technologiques.
Midnight Dome
En fin de journée, nous ne manquons pas de monter au belvédère, appelé le Midnight Dome et d’y dormir. Ce promontoire surplombe la ville et le fleuve.
Nous retrouvons du reste sur ce bateau, cette jeune québéquoise qui habite justement de l’autre côté du Yukon. Elle s’est construite une «cabin» de 16x12 nous dit-elle. Environ 4,8 m x 3.60 et vit donc… sans eau ni électricité. Elle fait partie de ces 150 personnes qui souhaitent un retour à une vie plus rationnelle, moins consommatrice. C’est de l’autre côté du fleuve que vit aussi ce personnage atypique. Un homme qui a pris ses quartiers depuis 20 ans dans 3 grottes. Une pour l’été, une seconde pour l’hiver et la 3ème qu’il utilise pour ses poules…
Avec notre Tanière, on a juste l’impression de vivre dans un palace !
SS Keno
Nous visitons également  le «Keno SS», bateau emblématique du Yukon qui était le premier et le dernier à rejoindre Dawson, respectivement après ou avant l’hiver.
Nous faisons aussi un saut au musée de la ville retraçant l’épopée de la région.
Nous visitons «sa» cabane reconstruite et un petit musée qui lui est dévolu.
Un des personnages qui franchit le fameux col Chilkoot ne fut autre que l’écrivain Jack London. Parti de son San Francisco en Californie, il rejoint Dawson City en 1898.
Jack London
Il y restera du reste moins de 2 ans. Souffrant de gelure grave, il attrape le scorbut et retournera en Californie, où il fera fortune en tant qu’écrivain, fort de son vécu du nord dont il narra des aventures diverses.
Avec 30'000 habitants, Dawson City devint à son apogée la ville la plus peuplée de tout l’ouest du Canada.
Certains bâtiments penchent sympathiquement marquant le pas sur les années et un permafrost qui fait son œuvre.
Comme nous l’avons écrit, nous avons vraiment apprécié Dawson City. Nous la visitons donc avec un guide de Canada Park. En l'occurence une charmante dame, en costume d'époque.
Un autre se veut chic, donnant le change avec des constructions en pierre. Ce n’est qu’un apparat, mais avait l’avantage de soutenir une prestance tout en assurant une certaine pérennité face aux rigueurs de la météo.
Nous visitons également une des 2 banques de l’époque, la Canadian Imperial Bank of Commerce, un bar qui se voulait très chic, ici on souhaitait contrer l’éloignement en demandant les mêmes services que ceux offert à Paris, ou encore l’ancienne poste.
Visite guidée
Petit retour sur le Gold Rush.
On s’accroche. On parle de l’hiver 1897-1898. Suite à la rumeur que de l’or en abondance se trouve au Yukon, l’affluence bat son plein. On parle de 22'000 personnes qui cet hiver-là doivent franchir le col Chilkoot situé à 1062m. Il faut néanmoins savoir que la grimpette débutait  à… l’altitude de la mer !
A l’époque, la police montée du nord-ouest ne laissait passer que les gens qui avait… une année de subsistance avec eux. L’approvisionnement étant si difficile, c’était la règle en vigueur. Du coup, ce col dont la déclivité atteint 70% par endroit était plutôt du genre sexy. Certains on dû le franchir jusqu’à, semblerait-il, 40 fois. Bref, l’espoir de faire fortune se méritait.
Nous allons donc au Diamond Tooth Gertie’s. Un «all in one». Casino, le plus ancien du Canada, bar et cancan… 3 spectacles par soirée.
Célia pour l’occasion avait 19 ans. Comme je dis toujours… Aux USA, elle a 21, ici elle en a 19 et en Europe elle en a 16. Ce n’est pas une question de boisson… c’est ce qui fait la différence entre pouvoir entrer ou… rester dehors. Faut savoir s’adapter. Mais soyons franc, ici au Canada, c’est la cool attitude qui prédomine.
Diamond Tooth Gertie's
Bref, on passe une très chouette soirée. Un fait intéressant, l’ensemble est une organisation communautaire à but non lucratif. Donc l’ensemble des revenus est utilisé pour la communauté et la promotion touristique de cette petite ville de 2000 âmes. Cool !
Nous ne jouerons pas au casino, mais nous profiterons de 2 de leurs spectacles en sirotant un cocktail offert par Célia.
Puis ce sera l’hymne national, chanté à moitié en anglais, à moitié en français, la levée du drapeau…
Nous assistons à l'arrivée d'un concurrent de la Yukon River Quest. Une course de 715 km sur la rivière Yukon en kayak ou canoe. Elle part de Whitehorse pour rejoindre Dawson City,  La participation peut être individuelle ou en équipe.
Une course de folie, puisqu'elle n'impose que 2 arrêts obligatoires de 6 et 3 heures. Les plus rapides mettant un peu plus de 50 heures.
Puis dans le courant de l’après-midi a lieu le championnat d’Orpaillage du Yukon. Ouverts à tous. Bon, certains ont déjà vidé tout leur seau de gravier et or… sans rien avoir trouvé. Ils ne sont pas près de devenir millionnaire ;-)
… et à nouveau un bbq. Le tout dans une ambiance joyeuse et sympathique.
 
On fait encore un saut au marché d’artistes et celui des fermiers… Tout de même, à pareille latitude, il faut s’armer de patience (pour les légumes).
C’est donc le cœur léger que nous avons pu fêter «Canada Day» ce samedi 1er juillet.
 
Nous débutons cette fête nationale par un défilé, appelé Route de la Parade. Des voitures, des chars et autres «véhicules» qui défilent.
Canada Day
Et finalement le soir, il y a le traditionnel… je vous laisse deviner… Hé bien non. Le feu d’artifice sera lancé la nuit venue, c’est à dire d’ici 2 à 3 mois…
Un peu de technique
Ceci étant, notre premier «soucis» est de trouver un garage. Un voyant du notre Ducato réclame un changement d’huile. Etrange… cela fait à peine plus de 12'000 km que nous avons fait notre dernière vidange et elles sont prévues tous les 40'000 km.
 
C'est en cherchant un atelier que nous tombons sur nos sympathiques zougois, Elisabeth et Kurt. Nous les avions rencontré sur la Denali Hwy. Eux aussi on un petit soucis, en l'occurence de pneus.
 
Bref, on trouve dans le garage «Chief Isaac» (www.chiefisaacgroup.ca) une perle. Alors voyageurs, si vous passez par là, et que vous avez  un soucis technique (soit avant la Dempster, soit après…) arrêtez-vous chez eux. Le chef, Sean AITKEN, est vraiment dispo et pas avare de son temps. Car… une fois la vidange réalisée, on a galéré pour régler ce qui n’était rien d’autre qu’un «simple» problème électronique. Le reset (mise à zéro) du compte à rebours service et vidange. Et ne croyez surtout pas qu’il va s’agir d’un simple voyant qui clignote… Oui oui… ça clignote un moment, puis cette fantastique électronique va tout simplement bloquer le moteur à un régime max. de 1500 tours / minute. Et quelle galère. Car le reset ne s’opère que via l’OBS, donc via informatique. Sauf qu’ici, tout au nord, rien n’a été simple. J’ai vraiment pesté contre le service téléphonique Fiat qui était pour le moins… lointain comme l’Europe. Ce qu’il y a d’aberrant de nos jours, c’est d’être satisfait d’un produit, en l’occurrence de notre Ducato dont nous n’avons rien à lui reprocher, à cela prêt que les fabricants implémentent des signaux électroniques dont on se passerait bien en voyage. Et je leur ai fait comprendre qu’ils devraient indiquer que leurs véhicules ne sont à même de rouler… qu’en Europe…
Beaucoup plus d’aide de la part du garage Fiat de Payerne et son chef mécano qui m’a passé de bonnes infos.
 
Bref… Je la fais courte. Mais c’est avec patience et détermination qu’on a finit par régler le problème. Merci à toi Sean …
Les bâtiments sont parfois biscornus, le permafrost est passé par là… 
Nous aimons ses rues en gravier ou en terre et ses trottoirs en bois, dont on apprécie d’autant plus leurs présences lorsqu’il se met à pleuvoir…
Il y règne une ambiance comme on les aime. Née du Gold Rush en 1898 comme nombre d’autres villes du nord, c’est très clairement notre préférée. Un charme certain, des gens super sympas, un côté routard et festif. Bref tout y est pour en apprécier chaque instant passé.
Il n’y a guère que 2x3 semaines / an qu’aucun moyen ne permet le passage. Au gel et dégel. Quand tout n’est pas encore ou plus suffisamment gelé.
 
D’un côté vivent 150 personnes. Sans eau courante, ni électricité. Ils vivent vraiment à l’ancienne. De l’autre on trouve la «vraie» ville qui nous enchante.
A peine arrivés, nous tombons sur «nos» jeunes biennois, Barbara et Nick. Il y a un bbq gratuit organisé par la ville. Ils s’y rendent, on les retrouvera après un passage au Visitor Center.
Dawson City
et nous réjouissons de retrouver le Yukon pour la suite du grand Nord.
En passant cette douane, nous quittons définitivement, ah peut-être pas ;-), l’Alaska que nous avons vraiment beaucoup aimé
Le lendemain, nous passons la douane qui n’est autre que la douane la plus au nord des USA et Canada. Elle n’est en fonction qu’environ 5 mois par an.
En retrouvant le Yukon, nous continuons notre route «Top of The World», toujours aussi belle et notre arrivée à Dawson City se fait par un petit ferry pour traverser la Yukon River. Marrant ce ferry. Il fonctionne 24h/24 pour assurer le passage des habitants et autres voyageurs. Il ne s’arrête qu’à la venue du gel, ce même gel permettant de faire un pont de glace et remplir la fonction de liaison des deux berges.
La Dempster vous assure un certain nombre de contraintes. Crevaisons, pare-brise et/ou feu brisés... Il nous reste 50 km sur les 1500 que comptent l'aller-retour. Pas de crevaison, pare-brise et phare ok  et... C'est là. Que je l'ai vu arrivé... Comme un oiseau le salaud ;-) et paf, il nous a offert une étoile en haut à droite du pare brise. Too bad... Mais bon rien de trop embêtant, on fera réparer ça à Whitehorse.
Exit Glacier Road
 
Aux confins du Nord : de Dawson City à Inuvik par la légendaire Dempster Hwy
Yukon, nous revoici :
Tombstone N.P. - 1 - Demspter Hwy
LIENS 
INFOS PRATIQUES 
ON THE ROAD 
PREAMBULE 
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années
petitdetour.com
Retour
Suivant
Précédent
Haut de page
Copyright 2017