et voici notre bivouac de ces 3
derniers mois !
Le dimanche précédent notre départ, nous nous rendons dans une église baptiste, fréquentée par des afro-américains. Nous voulions entendre chanter du gospel et un ami de Louise nous y a convié. Quel SHOW ! C’était extra. Ca chante, ça danse, ça prêche aussi. Mais c’est sûr, on est à des années lumières de nos églises ! Nous avons aussi été à 2 reprises à des soirées thématiques dans l’église catholique de Louise.
Si cette dernière est elle aussi différente de l’église «noir», il n’empêche qu’ici aussi l’approche est très différente de nos églises. Plus joyeuse, moins protocolaire. L’église aux USA joue autant sur le tableau de «la bonne parole», que celle d’un lieu de rencontre entre amis. La convivialité et la détente sont les maîtres mots.
Une expérience, le Gospel
Il est temps pour nous de reprendre la route et faire fondre ces 560 km qui nous séparent de Cleveland.
Nous y arrivons vers 21h00, juste à temps pour nous mettre à table. Merci Louise de nous avoir préparé un bon petit repas. Sympa !
La promenade est des plus agréables avec ce magnifique soleil et tombe à point nommée pour la fête des mères. Nous déambulons et passons d’un pont à l’autre avant de retrouver notre parking et notre voiture.
Nous continuons nos balades au gré des rues et des parcs. Nous apprécions tout particulièrement le River Walk, qui comme son nom l’indique remonte la rivière. Cette dernière est dominée par une tour dont le nom est affiché et est le témoin du caractère peu conventionnel du personnage.
…mais ce qui nous a attiré est leur fameux SKYDECK. Des sortes de balcons, rétractables, 100 % en verres et… vous êtes dans le vide absolu. Génial. Lorsqu’on met le premier pied en avant, on a juste l’impression de marcher dans le vide et… qu’on va se ramasser quelque 400 mètres plus bas. Le simple fait d’en parler, et un large sourire se dessine sur mon visage.
On a adoré tous les 3 !
Nous rentrons gentiment à notre hôtel tout en profitant des agréables échappées et vues que cette ville nous offre.
Le lendemain, nous débutons par une autre tour, la Willis Tower anciennement appelée Sears Tower. Cette tour, construite dans les années 70, a longtemps été la plus haute du monde, dépassant de quelques mètres les défuntes tours jumelles de New-York. La vue y est parfaite, …
Collée à la fenêtre donnant sur Downtown, on y passe notre habituel 3 tiers temps… Jour, crépuscule, nuit. Quelques cocktails nous accompagnent pour ce délicieux moment. Et quelle vue. Superbe ! On ne s’en lasse pas.
Seconde par sa hauteur, elle offre un panorama époustouflant. Nous montons au Lounge Bar situé au 96 ème étage. Un brin de patience et nous chopons «The» table.
Nous descendons l’avenue Michigan qui enjambe plus loin la rivière traversant la ville avant de se jeter dans le lac du même nom. Nous poursuivons notre chemin, car nous voulons rejoindre la «John Hancock Tower», tour emblématique de la ville.
Tant la fontaine que l’haricot auront droit à une visite de jour comme de nuit. Trop cool.
En parlant de perspective, juste à côté se situe le fameux «Bean». Cet haricot géant miroir reflète les images où chacun s’amuse au gré de compositions plus ou moins flatteuses.
Un écran pour une fontaine
Nous descendons sur le «Millenium Park», dont sa fontaine écran animé change et bouscule les perspectives.
Nous concentrons notre visite sur Downtown. Nous y avons réservé un hôtel très bien situé et partons à sa découverte. Multitudes de gratte-ciels, rivalisant les uns avec les autres.
Ce sera donc notre dernière visite de ces 3 mois. Nous y passons 2 jours et on a adoré. Une première tentative avait été repoussée pour des questions de météo et bien nous en a pris, la seconde s’est avérée être délicieuse.
Chicago, la bien nommée windy city est une ville qui mérite un petit saut. Situé sur le bord du lac Michigan, véritable mer intérieure, cette ville de 9 millions d’habitants s’étire sur presque 3 états. En premier lieu l’Illinois bien sûr, elle touche sur son sud l’Indiana et sur sa banlieue nord le Wisconsin.
Pour nous, il a fallu composer. Célia a prolongé ses cours de 4 semaines et nous avons réorganisé sa fin de séjour annuel. Il était prévu de quitter Cleveland fin avril, passé quelques jours à Chicago qui est sur la route de l’ouest. Puis ça aurait été Vancouver et la montée sur l’Alaska et le Yukon avant son vol de retour le 4 août prochain depuis Calgary.
Du coup, nous décidons de laisser de côté Vancouver, que nous visiterons plus tard juste Cécile et moi, et de monter rapidos sur le grand nord...
... et de visiter Chicago depuis ici en faisant un aller-retour sur un week-end.
Quelques petits changement...
Bien nous voilà proche du départ. La situation avec le CC nous a donc contraint à prolonger notre séjour. Si nous avions, dans un premier temps, espéré tout régler en 2 mois, cela n’a pas été possible.
Bien sûr, tout d’abord un immense merci à Louise pour son hospitalité. Mais je crois qu’elle aura apprécié cette extension ;-) isn’t it ! En tout cas, on a tous pris du bon temps. Thanks a lot again.
Pas d’électricité, pas de voiture ou tracteur. Ils utilisent leurs chevaux pour labourer les champs et leurs mollets pour se déplacer sur de courtes distances ou encore leur carriole attelée à un cheval pour les plus longues, le buggy.
C’est du reste toujours marrant d’en croiser sur la route.
Quoiqu’il en soit, on passe ce début de soirée à discuter sur leur porche.
On leur parle de notre «mode de vie». Ils apprécient le côté assez basique. Certes avec un camping-car qui n’a ni clim, ni générateur, une cellule solaire et 2 batteries… on fait un peu aussi «étrange».
Ce qu’ils apprécient ici aux USA, c’est qu’on leur ont laissé leur mode de vie sans être chassés comme des pestiférés. Et il le perdure désormais depuis quelques siècles.
Un très agréable moment un peu hors du temps.
Une dernière visite marquante aura été celle chez des amis amish à qui elle nous présentera. J’avais déjà eu le temps d’en rencontrer lors de mon année. Mais je dois dire qu’en 2017, à une époque où internet est au bout de nos doigts, leur approche de la vie semble venue d’une autre planète. Leur seul véritable confort, une maison avec l’eau courante. That’s all folks !
Nous allons aussi assister à un concert d’un chœur d’homme A Capella. Men of Independance. Il s’agit d’une soirée type repas de soutien qu’ils organisent en vue du championnat américain qui aura lieu à Las Vegas. Et… ils sont top. No wonder, ils sont classés 16ème sur env. 5000 chœurs. Durant cette soirée, ils ont également quelques invités.
Diner-show : The Men of Independance
Et pendant que Célia s’éclatait à Cedar Point, une petite sortie en douceur pour les adultes au Steak House BigHorn
Nous irons aussi plusieurs fois au restaurant avec Louise, faisant nos sorties familiales, la fille, les parents et la grand-mère lol, non ce n'est pas tout à fait la réalité.
Un exemple où nos papilles se sont régalées, le Imperial Wok.
Avec Louise, nous avons, en plus de nos visites dans les Parcs et Cleveland, été célébrer la «fête du sirop d’érable». Certes si le sirop est une marque de fabrique du Canada, l’Ohio ainsi que quelques autres états du nord-est sont également de grands producteurs.
Un petit déjeuner pancakes typiquement américain, sympa, sans prise de tête, est organisé en marge. Nous assisterons aussi du reste à la fabrication du sirop dans cette petite cabane.
Vraiment sympa. Ca, c’est le côté américain tout en simplicité et tout en sourire.
Hé voilà, nous sommes sur le départ. Cela nous démange. Ces 3 mois ont été un mixte de sentiments. Beaucoup de plaisir à revoir tous mes très chers amis. Dave, Kelsey, Bonnie, Bill, Sandra, Todd, mais aussi Monica ou encore Gail, DJ et Elena, and last but not least, Louise !
Beaucoup d’émotions et d’heureux moments partagés. De visites agréables, différentes, palpitantes. Mais aussi une face des USA plus difficile, rigoureuse et bien éloignée d’un anglicisme dont ils ont dû oublier le sens, «think out of the box».
Enfin, cet ensemble donne le sel de la vie.
Allez en voiture Simone. Et retrouvez-nous sur les routes en direction du Grand Nord.
Les extras de Solon et "The Windy City" Chicago
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années