Et à nouveau un, unique, bivouac : New York
Bye bye New-York, bye bye USA
Nous faisons encore un rapide saut dans le quartier voisin de «Little Italy»…
Notre dernière visite se fera dans China Town dans laquelle nous arpentons le bitume et où nous nous arrêtons finalement pour manger.
L’occasion de rencontrer un couple improbable avec qui nous échangeons. Elle américaine, lui du Cap-Vert. Ils habitent Rhode Island et sont venus ce soir en ville. 2 heures de route, ils ne savent pas encore où dormir et si ils dormiront ici, mais un couple intéressant car anticonformiste, du moins ici aux USA.
… avant de retrouver cette magnifique gare du WTC, habillée d’un blanc immaculé.
Voilà… un saut de métro et retour à La Tanière.
Hmmm on s’y sent bien. Loin de l’agitation de la ville, ici règne une tranquillité que nous apprécions.
Nous prenons vraiment notre temps pour profiter de chaque minute. La découpe du pont. Ses fils d’acier. Le tout formant un immense puzzle qui semble infini.
Parfois, on se dit qu’il est difficile de louper une photo dans cette ville. On ne fait que de passer de perspectives incroyables à d’autres tout autant envoûtantes.
Au fur et à mesure que le soleil descend, la pénombre s’installe et une nouvelle vie, une nouvelle ville fait surface.
De retour sur Manhattan, on prend le métro pour Brooklyn. On veut traverser le fameux pont à pied.
Ici aussi c’est superbe. Il faut juste se méfier de la cohabitation entre cyclistes et piétons qui utilisent une même voie sur le pont. Parfois c’est chaud… Mais quel moment !
On est aux anges. C’est vrai que nous sommes tous les 3 fans de cette grande ville.
Bon, on n’est pas seul sur le bateau. Mais quelle chouette sortie. Panorama enchanteur.
Superbe. Ce ferry nous offre des vues magiques sur tout le sud de Downtown et la Statue de la Liberté.
Nous retrouvons avec plaisir le soleil…
Direction Staten Island Ferry. Un ferry très particulier, car… il est en fonction 24h/24, bien sûr 7jours/7 et est gratuit. Il relie le sud de Manhattan à… ben oui Staten Island, logique. Comptez 30 minutes par trajet.
Nous arrivons finalement à notre 3ème et dernier jour ici à New-York. Nous le débutons par le musée «9/11». Mémorial et musée des attentats de 2001. Le musée est situé juste à côté des fontaines qui elles-mêmes représentent les empreintes des anciennes tours.
Toujours étrange de parler d’un musée qui retrace un fait de vie particulièrement marquant et triste.
Personnellement nous l’avons trouvé de qualité. Il s’attache à tous les aspects des attentas. Tout d’abord, il rend hommage aux victimes innocentes, aux héros morts, mais aussi à ceux qui fort heureusement ne sont pas restés coincés. Avec nombre de témoignages, parfois particulièrement émotionnels, d’images, de films et photos, mais présentés sous un thème où il appartient à chacun de choisir ce qu’il veut voir ou ne pas voir.
Finalement, le musée traite aussi des terroristes, de l’émergence et provenance du terrorisme islamique.
Plus qu’une place, c’est un quartier qui est du reste l’un des plus connus et animés au monde. La place porte aussi le surnom de «Crossroads of the world». Situé au croisement de la 7ème et 42ème, elle est aussi traversée en diagonale par Broadway. Beaucoup de consonances mythiques pour cette place.
On se laisse finalement tenter par une petit diner. Mais dans pareil environnement, il n’y a pas grand chose à jeter. J’ai eu dépensé bien plus pour le dentiste… sans en retirer le même plaisir lol. Mais avons-nous du plaisir chez le dentiste ?
Nous retrouvons le sol et la fameuse patinoire trônant face à l’immeuble et …
Nous traversons désormais la célèbre place de Times Square pour nous rendre à notre rendez-vous de 17 heures… Il ne manquerait plus que nous le manquions lol. Hé oui, une table nous attend au bar «sixtyfive» du Rockfeller Center.
Un saut rapide aux «restrooms» du bas de la tour pour nous changer et hop nous voici en train de siroter notre cocktail tout en profitant de la plus belle vue de New-York.
A chacun de juger, mais si vous allez dans la «Big Apple», c’est à mon avis à ne pas manquer. De plus, il est à noter que les coûts pour monter au sommet de gratte-ciels ici à New-York sont plutôt onéreux, alors que la montée au bar est gratuite. Certes vous consommez, mais on joint l’utile à l’agréable. Ici aussi on joue la carte fin de journée… Et quelle vue !
Les chambres étant disposées sur le contour du bâtiment, on peut profiter du vide intérieur qui offre des perspectives pour le moins intéressantes au fur et à mesure que l’on monte au 46ème étage de la tour.
De là, j’emmène Cécile et Célia découvrir l’intérieur de l’hôtel Marriott situé directement sur Times Square. Celui-ci a une disposition architecturale originale. Il a une sorte de colonne vertébrale intérieure autour de laquelle sont accrochés les ascenseurs vitrés.
De là, nous faisons un petit saut dans la 42ème en remontant «5th avenue» pour s’imprégner de Grand Central Terminal. Sympa. Plus pour le souvenir de certains films dans lesquels cet endroit a été mis en valeur que pour son réel attrait.
... puis remonterons la 33ème pour s’approcher du gratte-ciel préféré de King Kong. L’Empire State Building. Inauguré en 1931, il est toujours aussi majestueux. Evidemment, fan d’art déco, je ne suis pas forcément objectif, mais il faut tout de même avouer que ces lignes libres de toute courbe offrent une architecture sans nulle autre pareille.
Bref j’aime…
Heu, les filles aussi.
Nous sortons donc légèrement au sud du siège de l’ONU. Un bâtiment qui prend de l’âge désormais. Nous ne ferons que d’y jeter un coup d’œil depuis le bord de l’East River...
Par contre ce petit tour en bateau d’une quarantaine de minutes vaut vraiment le détour. Il nous offre des vues superbes. Tout d’abord sur le sud-est de Downtown, mais aussi au fil de notre déplacement sur Midtown.
Sans oublier les 3 ponts mythiques sous lesquels nous voguerons. Brooklyn, puis Manhattan et enfin Williamsburg.
Le lendemain, nous débutons notre journée par une balade, …heu finalement plus longue que prévue, dans le sud de Manhattan. Nous avons prévu d’aller prendre «l’East River Ferry» qui fait la liaison depuis le Pier 11 à East 34th. Pour être plus clair depuis le sud de l’île jusqu’au niveau de l’Empire State Building. Cela donne vraisemblablement une meilleure idée du trajet. Alors oui… la balade fut plus longue.
Premièrement, depuis le sommet des gratte-ciels tout semble plus proche. Ensuite, le sud de l’île est très tortueux. Ajoutez-y une pointe… une bonne pointe de travaux et détours, des infos laconiques par les passants et… nous mettrons plus de 2 heures à rejoindre le Pier, pour un trajet qui aurait dû nous prendre moins d’une heure. Bon ben voilà… ;-)
… nous retournons vers Times Square pour en profiter cette fois-ci de nuit. Toujours aussi animée, la place vit 24h/24.
Bref, le paysage est prenant. Et je ne peux m'empêcher de penser un bref instant aux quelques fois où j’étais monté sur le toit d'une des défuntes tours jumelles. Oui à l’époque on pouvait s'y promener et profiter de cette vue. «Cette attraction» n’est plus disponible sur la nouvelle construction.
Et plus au nord, celui du Bronx. Au sud finalement, on trouve Staten Island. Et il ne faut pas oublier non plus, l’immense banlieue située elle à l’ouest de Manhattan, celle du New Jersey, respectivement New Jersey City.
Mais aussi bien sûr les gigantesques quartiers de New-York. A commencer par Brooklyn à l’est, puis celui de Queens, depuis lequel Long Island vient se coller.
Tout s’étend à l’infini. Il y a tout d’abord les 20 km de Manhattan qui filent devant nos yeux, passant par l’Empire State Building, puis plus haut Central Parc et Harlem.
Comme «d’habitude», nous avons privilégié un horaire nous permettant de profiter du paysage de jour, puis du coucher de soleil et enfin de nuit.
Par contre, aujourd’hui, la météo est plus grise et du coup la lumière n’offre ni la clarté et ni la netteté des belles journées. Il n’empêche que nous profitons de cette environnement et ville unique.
Nous retrouvons la terre ferme de nuit et levons les yeux au ciel pour apprécier les lignes du bâtiment qui semblent infinies.
Nous prenons la route tôt ce matin. Nous voulons sortir des USA ce soir par la douane de Buffalo et dormir au Canada.
Le trajet se passe sans encombre. Tout comme l’entrée au Canada. Les formalités sont rapides et les questions touchent surtout l’aspect des armes et autres outils de self-défense qui sont légion aux USA et qui sont interdites au Canada.
Nous ré-entrons à nouveau aux USA le surlendemain, au matin du dimanche 26 février.
Compte tenu de notre visa de 10 ans, multiple entry, et les dires de l’officier d’immigration que nous avions vus lors de notre première entrée aux USA il y a bientôt 6 mois, nous sommes assez confiants. Il n’empêche que nous nous réjouissons de passer ce moment toujours empreint de doutes et donc synonyme de bouleversement de plans…
Si notre entrée prend tout de même un peu plus de temps que du côté canadien, nous n’avons aucune difficulté à réobtenir un «nouveau timbre» de 6 mois. Excellente nouvelle. Célia est désormais tranquille jusqu’à son retour prévu le 4 août prochain et pour nous, ici aussi, un officier d’immigration très confiant nous annonce que nous pourrons obtenir notre 3ème timbre pour finir notre descente en direction du Mexique. Celui-ci expirant le 25 août, nous aurons effectivement besoin d’un ultime tampon.
C’est donc le cœur léger que nous conduisons désormais en direction de Cleveland, plus particulièrement Solon dans l’Ohio, proche du Lac Erie où j’avais passé une année d’échange en 1983 – 1984. Mon amie Louise nous y attend.
Revenons à notre visite. Il y a à New-York une vue qu’il nous faut manquer sous aucun prétexte. Celle du sommet du Rockfeller Center. Cette tour est tout un symbole.
De style art-déco, le Rockfeller Center est un ensemble de 14 bâtiments principalement bâti durant les années de crise (dans les années 30) et dont le principal, sans être la tour la plus haute de New-York, loin s’en faut, offre avec ses 70 étages et ses 266 mètres, la plus belle vue de New-York.
Et surtout il y a le bar. J’y étais allé en 1984. Et les images étaient gravées en moi. Du coup, à chacun de mes 5 autres passages dans la ville, j’ai essayé d’y faire un saut. Et chaque fois, il y avait une mauvaise nouvelle. Le bar est en rénovation. Vous n’avez pas les bonnes chaussures. Vous n’avez pas de veston. Vous n’avez pas la bonne chemise… Bref, du coup j’avais prévenu les filles. On va checker le règlement pour s’assurer que le soir prévu, on ne nous bassine pas avec les excuses. Nous voici donc prêt à réserver une table. On check tout et… Bonne nouvelle on aura tout ce qu’il nous faut ! Sauf que… Ah bon, quoi donc ????? Les personnes en-dessous de 21 ans sont interdites !!!! Come on guys, you’ve gotta be kidding. Il était temps pour moi d’utiliser mes 30 ans d’expérience en vente et marketing pour solutionner le problème. Chose que je ferai, mais sur le moment, je dois vous avouer que je n’en croyais pas mes oreilles. Du coup, on réserve une table pour le lendemain sur le coup de 17h00. Rien de tel pour s’assurer des meilleurs changements de lumière sur la ville.
Au détour d’une rue, on voit un joyeux «Trump» faisant une collecte pour son futur mur… Tiens, on est juste à côté de sa tour. On y fait un rapide saut.
Elle est toute à l’image de son propriétaire. Kitch. Et surtout, alors qu’elle a 58 étages, le dernier niveau est «situé» au… 68ème étage. Reflet d’un mégalomane narcissique.
Un petit rappel néanmoins.
Nombre d’américains sont tristes et estiment que c’est plutôt une honte que d’avoir élu un président comme Trump.
Ceux-ci insistent pour nous dire que, malgré tout, plus de 50 % des électeurs n’ont pas voté pour lui. Et que seul le système des grands électeurs lui a permis d’être élu.
Sans trop y faire attention, nous entrons dans le parc au niveau d’un dallage souvenir «imagine», jouxtant l’endroit où John Lennon s’était fait assassiné.
Le parc en lui-même est bien évidemment encore en mode hiver. Et il n’a pas la gaieté des périodes printanières et estivales. Ceci étant, on s’y attarde un moment avant de retrouver les trépidations de la mégapole.
Nous laissons le musée commémoratif pour un autre jour et partons nous balader dans downtown.
Puis nous prenons le métro pour remonter la ville, sortir au niveau de Central Park et s’y promener.
Difficile de parler de quelque chose d’agréable à l’œil, alors que cela rappelle un bien triste épisode. Mais nous sommes tous les 3 d’accord que ces fontaines ont été plus réussies que la nouvelle tour qui, a notre sens, manque d’audace architecturale. Enfin voilà. A chacun d’avoir son avis.
Juste à côté se trouvent les 2 grandes fontaines. Telles les empreintes des 2 tours jumelles, elles commémorent ce triste souvenir 09-11 comme le présente les américains.
On fait un saut rapide à la billetterie pour monter à son sommet. Un peu de tchat et on économise 20% sur le prix des billets. Ce sera pour cette fin d’après-midi. Puis on sort et là on se trouve juste sous l’immense flèche qui part vers le ciel. 400 mètres d’acier et de verre, un joli coup d’œil. Voilà, nous lançons notre visite de la «Big Apple». La grosse pomme, le surnom de la ville de New York.
La gare d’arrivée, toute nouvelle, normale… est toute de blanc vêtue. Superbe.
Mardi matin, hop en route. On est dans le métro. Oh zut, on a pris la bonne ligne, mais celle-ci se sépare et file en direct sur le 33ème rue, alors qu’on veut la sortie du World Trade Center. Je parle avec un des employé dans notre wagon et il nous ouvre les portes à une sortie nous permettant de changer de quai et sauter dans la rame suivante. Sympa… Du coup on arrive à bon port.
On profite de la soirée pour organiser nos 3 journées de visite. Ca va être super, même si tout le monde sait que nous pourrions y passer une semaine et cependant ne pas avoir tout vu.
C’est aussi pour Cécile un moment excitant. Elle n’y est jamais venue, mais c’est la ville préférée de sa sœur qui lui en a parlé à maintes reprises et à ce titre elle se réjouit de partir à sa découverte.
Nous arrivons donc en toute tranquillité à New-York ou plutôt à New Jersey City. Juste en face de la pointe sud de Manhattan.
C’est clair qu’à New-York, nous n’allions pas faire la fine bouche quant à notre bivouac. Sécurité et proximité étaient les maîtres mots. Environ 100$ ttc / nuit, mais un endroit sécurisé et très bien situé, puisque à 15 minutes de métro de la nouvelle Freedom Tower / World Trade Center.
Célia est excitée comme une puce. Elle adore New-York. Nous y étions venus alors qu’elle n’avait pas 6 ans… Donc des souvenirs confus, mais les photos faisaient le travail et elle adore cette incroyable skyline que l’on aperçoit depuis le camping-car alors que nous approchons de notre bivouac.
Depuis ce dernier, nous avons même une échappée sur la Freedom Tower et la statue de la liberté. Cool..
Allez hop, en ce lundi matin debout tôt, il nous faut remonter sur New-York. Environ 375 kilomètres séparent les 2 grandes villes. Mais la région est la plus dense des USA. On quitte Washington pour filer en direction de Baltimore, puis Philadelphie et enfin New-York. Environ 40 millions de personnes vivent sur cet axe.
Mais à notre grande surprise le trafic est très fluide. Serait-ce lié à l’heure, peut-être. Quoiqu’il en soit, nous avions fait attention de rouler durant des horaires hors «rush hour» et éviter ainsi notre mésaventure entre San Francisco et San José.
On poursuit désormais sur la 5ème avenue, puis en direction de Times Square et Broadway. Passage rapide. Nous y reviendrons, mais il est temps de prendre le métro et retourner à la Freedom Tower ou One World Trade Center.
Sitôt arrivés, sitôt en route seuls dans l’ascenseur qui nous mène à son sommet. La tour avec ses 104 étages est la plus haute de New-York, bien loin néanmoins des 165 étages de la tour Burj Khalifa à Dubaï.
Le décor est bien pensé, déjà par les jeux visuels qui nous accompagnent durant la montée. Mais une animation nous attend à la sortie du lift. Puis l’écran s’efface pour nous offrir LA vue. Ouah superbe que ce premier aperçu de la ville !
New-York City : The Big Apple
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années