Côté General RV... Ben ce n’est pas mieux.
Lorsque nous récupérons le camping-car, il aura fallu encore 3 heures de travail pour finir ce qui n’avait pas été fait ou que partiellement.
Vitre du four retirée pour le changement de la charnière, simplement déposée sur la table. Changement du robinet dont le flexible n’est pas correctement fixé et traîne dans le tiroir. Ce même tiroir où ils ont perdu un embout retenant le roulement à billes. Billes se baladant sur le sol. Une des pièces du pare-choc mal posée, bloquant l’ouverture de la porte de la soute. En la déplaçant, ils nous la cassent.
Et le pire… nous leur avions signifié 2 pannes. Une petite fuite d’eau au niveau du Truma lors de la purge et un relais pour le frigo.
Dans un cas comme dans l’autre, ils n’ont rien fait car pour eux il n’y avait rien. Nous réglerons nous-mêmes ces 2 soucis.
Bon en même temps, on ne peut pas s’attendre à des miracles, ils facturent… attention ça déménage… 199 $ / heure. (= CHF 199 ou Euro 180 / heure).
Je prend contact avec le «corporate management» qui finalement donne son accord pour baisser le tarif à $ 137 / heure.
Je n’ose pas imaginer s’ils avaient dû effectuer les installations que nous avions souhaitées lors de l’achat du CC et que Curioz Loisirs avait réalisé avec beaucoup de savoir-faire et des conditions très raisonnables.
Alors soyons franc, je crois que le déficit commercial des USA a encore de jolies années devant lui ;-)
Donc hormis le site et nos mails à travailler, le temps était venu de régler les suites de cet accident.
Et, cela a été de la SCIENCE FICTION. Franchement, si les USA bossent comme l’assurance AIG (tout de même 65'000 collaborateurs) et General RV (grosse structure, ils vendent sur ce site env. 1700 RV/an), ils ne sont pas prêts de combler le déficit de leur balance commercial !!!
Obama déjà, de manière plus courtoise certes que son successeur, déplorait le déficit chronique des échanges commerciaux entre les USA et l’Allemagne. Il comprenait l’intérêt des Américains pour la qualité des produits allemands, mais espérait que les produits américains qualitatifs répondraient aux attentes des allemands…
Franchement… déjà prendre contact avec l’assurance a été compliqué. On tombe toujours sur un répondeur et… vous laissez votre message mais… ils ne sont pas à même de rappeler un numéro étranger !
Puis en Floride, où un expert est venu constaté les dégâts du CC. Un gars de 50 ans qui n’a dit ni bonjour ni au revoir et dont les seuls mots ont été : no, no and no.
Du coup, aucune possibilité de commander les pièces avant le dépôt du CC chez le réparateur.
Avec une organisation déficiente, il aura fallu commander les pièces détachées (en Europe) en 2 temps.
Ce qui aurait dû être réglé en 3 jours hors temps d’envoi de ces pièces aura duré 2,5 mois.
Des questions du type, heu votre facture des pièces détachées, elle est en $ ? Non, c’est en Euro. Ah… ? C’est heu… quoi ? Vous connaissez le cours ?... Oui je vais vous le donner. Et ces 20… C’est quoi ? Ce sont des taxes Monsieur. Ah, donc ça fait 100 $. Non pas vraiment, ce sont des % et je vous rappelle, ce sont des Euros… Bon, on va rembourser la facture chez General RV. Ah bon pourquoi ? J’ai payé la facture, vous devez me la rembourser en direct. Ah non. On rembourse General RV et vous regardez avez eux…
Bref, je fais court. Ce ne sont pas moins d’une centaine de mails et téléphones qu’il aura fallu pour liquider l’affaire avec l’assurance.
Revendeur-réparateur CC
Assurance véhicule
Coup de gueule ! ! !
En outre il y a aussi tout le suivi pour la réparation du CC. Et là, ça mérite quelques explications.
Nous avons déposé notre RV pour quelques réparations. Tout d’abord le pare-choc et feux arrières. Réparations prises en charge par l’assurance du fautif lors de l’accident en Californie (récit N° 26).
Puis quelques autres concernant la cellule.
Et sur ce thème, après 500 jours en camping-car, notre choix ne souffre d’aucune déception. Si c’était à refaire, nous rachèterions Hymer les yeux fermés. C’est solide, bien pensé, bien fini ! Rien à redire. Nous nous souvenons de CC loué, pourtant quasi neuf, où tout branlait déjà… Ceci étant dit, si au moins les grands fournisseurs généralistes et incontournables, à commencer par Dometic, avaient le même souci de la qualité, ce serait parfait.
Notre combiné frigo / congélateur / four a dû être produit à 16h59 un vendredi soir. Du moins j’ose l’espérer… Sinon ils ont vraiment du souci à se faire ! Charnière du four ne permettant plus ni de fermer la porte, ni de la soutenir, système de fermeture des portes frigo et congélateur mal conçu (les portes se bloquent) et finalement un brûleur, celui du frigo, qui nous aura posé des soucis dès… 1350 m d’altitude. Franchement, on a pesté contre eux pendant les 3 mois passés dans l’ouest à des altitudes dépassant fréquemment cette limite.
Nous savons que les frigos à absorption traditionnellement utilisés sur les CC atteignent leur limite en altitude. Mais habituellement, cela devrait fonctionner jusqu’à 1800 à 2000 m. Notre problème ? Ils avaient installé un brûleur à 6 sorties, alors qu’apparemment il en fallait un à 13. Ils nous en ont finalement envoyé un neuf.
Futurs voyageurs en Amérique du nord ou sud, contrôler votre brûleur avant votre départ ou installer un frigo à compression.
Bref tout cela pour dire que l’ensemble des retouches ou réparations que nous avions sur la cellule étaient des défauts liés aux fournisseurs du fabriquant. Après 500 jours et 60'000 km, les défauts Hymer se sont limités à quelques vis desserrées et un robinet qui fuyait.
Notre maison, la Tanière
Entre ces trajets, Cécile et moi travaillons à rattraper le retard accumulé sur le site. Les textes, les choix de photos et bien sûr la mise en page.
On est toujours autant étonné de voir à quelle vitesse le temps passe. Chaque fois que nous accumulons du retard, on se promet que ce sera la dernière fois… Mais force est de constater qu’il y a toujours une rencontre, une visite improbable, un détour inattendu… Bref, trop de choses qu’ils seraient dommage de laisser de côté et les jours passent… et le retard devient récurrent lol :o))
Le présent site
Jobs pour les adultes
Et finalement profitera d’une petite «party» en fin de «cursus» ;-)
«It was a pleasure to meet you girls. So interesting to speak about our differents countries ! From Cecile»
Parallèlement, Cécile va 2 soirs par semaine à des cours d’anglais proposés par la commune de Solon. Il s’agit de cours offert aux étrangers qui viennent s’installer aux USA. Mention spéciale pour la gratuité de cette démarche. Cécile pourra les suivre pendant environ 2 mois. Elle a aussi un plaisir certain à y participer et côtoie plusieurs nationalités également.
Come back to school Cécile ;-)
En l’occurrence, nos journées sont rythmées par ses horaires.
Son école est à environ 27 km de «notre» maison. Ce sont donc env. 120 km et entre 3 à 3,5 heures de voiture par jour pour l’amener et la rechercher.
… le parc d’attraction de Cedar Point. Mais aussi quelques invitations BBQ et autres rencontres chez les uns ou les autres, visites de musées. Cela lui aura permis de s’initier à d’autres cultures également.
Quelques belles sorties donc, comme celle à Downtown Cleveland pour visiter notamment le Rock’n’roll Hall of Fame ou encore…
Ses collègues de cours sont d’Arabie saoudite, d’Oman, mais aussi de Chine, de Corée, Japon, ou encore Mexique et Colombie, et finalement d’Allemagne, Espagne et Pays-Bas pour l’Europe. Personne de langue française.
Et elle a aussi joint l’utile à l’agréable avec plusieurs sorties avec ses amies de cours. Tout en étant la plus jeune, elle prend un immense plaisir durant ces 3 mois.
Time for school Célia !
Célia justement commence ses cours le 6 mars. Elle est excitée comme une puce le soir même, exhibant fièrement sa nouvelle carte d’étudiante.
C’est du reste lors d’un de ces repas que Louise offre à Célia un T-shirt… symbolique. Celui qu’elle portait près de 34 ans plus tôt à notre première rencontre, un pique-nique organisé pas AFS (l’association avec laquelle j’étais parti, très bonne organisation par ailleurs). Et ce moment était resté gravé dans nos mémoires, il faut dire que c’était le tout début de mon année d’échange et mes connaissances d’anglais étaient… heu… laconiques, très laconiques ;-)
Ou encore cette soirée où nous fêtons le diplôme de Célia.
En parlant de repas, nous passons de superbes soirées tous les 4, parfois 5 avec Monica la sœur de Louise, ou encore avec DJ, son petit fils.
Finalement Célia fera 3 sessions et terminera en beauté les 3 niveaux Advanced avec un diplôme «Advanced levels» et 3.9 de note moyenne (note maximale étant 4).
Soirées à la "maison"
Et n'oiublions pas la Wildlife domestiquée
;-)
Que ce soit lors des petits déjeuners, en cours de journée ou plus tard au diner… Il y a comme un côté surréaliste de les voir s’approcher autant de la maison. De nous regarder et venir vraiment prêt de nous alors que nous sommes parfois dehors. En même temps, la forêt est juste là…
... et finalement quelques belles journées quasi estivales.
Mais aussi la venue du printemps où nous donnons un coup de main à notre hôtesse pour les nettoyages du même nom …
Nous commençons par quelques belles journées enneigées, qui donneront lieu à de tout aussi belles batailles de boules de neige.
Un autre intérêt de cet arrêt plutôt long, est le fait que nous passerons presque par 3 saisons.
Cleveland - les saisons
Et à chaque saison, nous voyons très régulièrement les biches qui viennent se balader dans le «back yard» de la maison. C’est vraiment incroyable comme la vie sauvage peut être proche de l’humain ici en Amérique du Nord.
Nous les verrons très régulièrement par groupe de 4 à 7. Vraiment super sympa.
... ou encore de jour.
Tout comme le passage au «market place» où nous achetons un super gruyère et une épice typiquement suisse, l’aromate.
En tous les cas toujours de joyeux moments.
Downtown
Nous faisons aussi quelques sorties sur Downtown pour en profiter tantôt de nuit...
Certaines aussi se trouvent véritablement en plein ville, offrant un côté assez improbable au site.
Nous arrivons chez Louise en cette fin de journée, dimanche 26 février.
De belles retrouvailles pour Célia et moi, notre dernière visite datant de 2006, et une belle rencontre pour Cécile.
Il y en a une quantité impressionnante. Tantôt grands, tantôt plus intimistes, ils ont tous un certain charme et souvent des rivières les traversent. Avec de nombreuses chutes d’eau. Certes pas très hautes, mais suffisamment pour en parler dans un état particulièrement plat (2 x la taille de la Suisse) et dont l’altitude la plus haute atteint à peine les 400 mètres.
Cleveland et ses parcs
C’est vrai qu’hormis son caractère très industriel (voiture, pneu, sidérurgie), la ville a su mettre en place un réseau de parcs, appelé Cleveland Metropolitan Park, qui est particulièrement attrayant.
Beaucoup de verdure. Nous irons nous balader dans plusieurs d’entres eux.
Cleveland est située dans la région des Grands Lacs. Il s’agit d’une ville industrielle qui compte un peu plus de 2 millions d’habitants avec sa banlieue.
Si elle ne jouit pas d’un attrait extérieur reconnu, cette mauvaise publicité est à notre avis totalement surfaite. De fait les gens qui y habitent la trouvent plutôt agréable. Et on partage entièrement ce point de vue. Même le voisin qui a déménagé il y a un an de San Diego n’estime ne rien avoir perdu au change. C’est tout dire.
Cleveland, la méconnue
Une location et un revendeur...
Dans la foulée, nous louons une voiture et trouvons un revendeur de camping-car qui nous est recommandé. Nous le déposons le mercredi… pour apprendre le jeudi qu’ils ne seront pas à même de le réparer. En fait, ici aux USA, les sociétés ont tellement peur d’être poursuivies que si vous sortez du standard tout devient vite galère.
Bref, nous continuons nos recherches et trouvons un revendeur Hymer à une soixantaine de kilomètres. Hymer a racheté une société canadienne et vient s’installer désormais sur le marché nord-américain.
Nous livrons notre RV (camping-car en américain) le vendredi après-midi 3 mars et le récupérerons le… allez tout le monde s’accroche… le mardi 16 mai, soit 2,5 mois !!!
Mais en ce jour de dépôt, nous n’avons pas encore de quoi nous inquiéter. Nous sommes plutôt contents d’avoir boucler autant de choses durant cette première semaine.
Voilà, nous intégrons nos quartiers pour en principe 9 semaines. Certes, à ce moment, nous ne savions pas encore que nous devrons «profiter» de son hospitalité jusqu’au 25 mai, soit 3 mois… Mais je reviendrai ultérieurement sur les raisons.
En même temps, Louise apprécie notre venue et est très heureuse de cette cohabitation pendant ces 12 semaines.
En arrivant ici, nous démarrons une partie différente de notre voyage. Et nous joignons l’utile à l’agréable.
En effet, nous avions pris la décision que Célia visite une école pour parfaire son anglais. De notre côté, nous devons réparer le camping-car suite à notre accrochage à San Francisco.
Etant adepte du vite et bien, le lundi soir, nous avons déjà inscrit Célia à son école. ELS, école pour étranger dans le quartier universitaire de Cleveland. Elle commence sa première session lundi prochain, le 6 mars. L’avantage de cette école, c’est que les sessions ont une durée de 4 semaines et on peut les commencer et les terminer chaque mois.
Lorsque nous aurons fini tout notre périple américain, nous ferons une synthèse de nos impressions sur le pays et les évolutions constatées depuis les 35 ans que je le pratique. Car il est, à l’instar de son cinéma, capable du meilleur comme du pire.
Arrivée à Cleveland
Cleveland et le retour à la vie "normale"
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années
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