Josuah Tree - Désert de Mojave
Et maintenant, en attendant le nouvel Etat, l'Arizona, voici nos petits bivouacs...
Amboy Crater National Natural Landmark
La route suit souvent la voie de chemin de fer en parallèle et il n’est pas rare de croiser un train. Toujours aussi impressionnant. Nous prenons le temps de compter… Long, très long. 3 à 4 locomotives devant, 2 derrières et entre… 1, 2, 3, 4… 193 wagons. Prenons une moyenne de 15 mètres par wagons ou loco, on parle d’un convoi de… 3 km de long. Heureusement, ce sont des trains marchandises, sans quoi le rendez-vous des amoureux à la gare serait pour le moins compliqué ;-).
Le lendemain, nous en faisons le tour et montons à son sommet. Celui-ci est devenu relativement connu du fait de sa forme sphérique très régulière.
La vue sur le désert (toujours Mojave, il est vraiment étendu) est très belle et les collines environnantes donnent un final non dénué de charme.
Un chouette souvenir en cette journée de Thanksgiving (le 3ème jeudi du mois de novembre).
… notre premier arrêt n’est autre qu’au Bagdad Café. Rendu célèbre par le film du même nom, nous prendrons un burger tout en visitant des yeux le local décoré par les voyageurs de passage. Nous y laissons du reste notre carte de visite.
Quoiqu’il en soit, après une séance photo sur une route désertique…
Nous remontons désormais sur le nord à travers le désert de Mojave pour rejoindre la Route 66.
Qui n’a jamais entendu parler de cette route mythique.
Elle pris naissance en 1926 sur les cendres de la Old National Trails Highway qui fut la première route à traverser les USA de côte à côte.
Elle relie Chicago, situé au nord-est des USA, à Los Angeles ou plutôt Santa Monica. Longue de 2448 miles (ou 3920 km), elle fut achevée en 1938. A cette époque elle fut déclarée entièrement pavée de Chicago à L.A. Ce sont finalement la conjonction du besoin d’avoir de bonnes routes, la crise de la fin des années 20 et la récession des années 30 qui en firent son succès. De 1933 à 1938, les sans-emplois de chaque état furent engagés pour former les équipes pour la construction de la route. Cela entraina une migration temporaire de quelque 200'000 personnes du Midwest vers la Californie dans la foulée de la récession. Mais contrairement à la croyance, ce ne sont que 8% de ceux qui ont émigré en Californie qui y restèrent. En quelques mois, la plupart sont retournés dans le Midwest.
Un dernier point intéressant sur les routes nationales américaines. Si la première a avoir été financée par le gouvernement fédéral au nom de «Beale Wagon Road» a eu un coût de 50'000 $ pour 400 miles, soit 125 $ le mile (1 mile = 1.6 km), une des dernières, la «Boston Central Artery» longue de 7 miles a eu un coût de 10 miliards de $, soit 22'500 par pouce de route (1 pouce= env. 2,5 cm)…
La Route 66 est aujourd’hui plutôt difficile à suivre, car plusieurs tronçons ont disparu ou ont été transformé en autoroute, la 40 en l’occurrence.
Nous la suivons sur prêt de 500 km et 2 états, la Californie et l’Arizona. Une section assez intéressante, notamment la partie la plus longue sans interruption située en Arizona.
Elle nous emmène parfois dans des impasses, ou encore une autre fois dans un centre d’entrainement de l’armée américaine, où j’échangerai quelques mots loquasses avec le gardien à l’entrée. Well buddy, I guess I am not on the right road, isn’it ? Bon j’imagine qu’il doit être habitué… Mais c’était marrant.
Au matin du 4ème jour, le voyage reprend ses droits… enfin ! hihi ! Et nous partons à la découverte du parc national de Joshua Tree. Un joli parc offrant une très belle flore. On y voit des Yuccas Mojave, des «arbres cactus» et surtout le célèbre Joshua Tree. Un arbre qui nous plait beaucoup et qui est une sorte de mélange subtil entre le yucca et le palmier.
Josuah Tree National Park
Nous faisons comme d’accoutumée une petite rando nous permettant de profiter du parc et de sa particularité.
vu un seul des 8 films Harry Potter, (Vraiment ? Y sont aussi sympa que ça ?… lol). Et n’ayant pas regardé de films ces 4 derniers mois, c’est dans cet endroit insolite que nous visionnons les 8 volets… en 3 jours… Pffff elles sont folles !!! Bon ok, c’était sympa. On aura alterné avec quelques sorties «désertiques» et l’ambiance était géniale. Un tout bon moment.
Notre départ de Los Angeles coïncidera avec toute la diversité de cet état. Puisque, tout en nous dirigeant vers le parc national de Joshua Tree en plein désert de Mojave, nous quittons la furie de la ville et retrouvons la solitude et tranquillité de ce désert. Le plus grand de la Californie, 3ème des USA, il s’étend sur 6500 km2.
Confortablement installé au milieu de nulle part, avec quelques autres camping-car partageant cet environnement où chacun a son espace, le suivant se situant au moins à 1 km, nous passons 3 jours à nous prélasser.
C’est ici que les 2 filles se liguent contre moi ! Elles souhaitent combler un manque de culture m’important. Etant sans doute un des très très rares occidentaux à n’avoir jamais
Nous continuons notre route, toujours sur la 66, slalomant au gré des sections praticables plus ou moins bonnes. Et nous nous arrêtons à «Amboy Crater» où nous passons la nuit.
... et surtout voir la ville se transformer au fur et à mesure que le soleil se couche et que la nuit s’installe. On y découvre toute l’immensité de cette mégapole.
Nous y sommes venus en cours d’après-midi pour profiter d’une petite balade dans le parc…
Les générations marquent le pas… Entre Célia et nous, l’émotion à la découverte d’un nom ou d’un autre fera souvent sourire… Ouah… tu te souviens de lui… Ah bon… c’est qui ?.
Le long de ce trottoir, ce ne sont pas moins de 2500 étoiles qui y sont serties. Des noms d’acteurs, chanteurs, comiques, finalement du monde du spectacle. Anciens et nouveaux. Puisque 24 nouvelles étoiles sont posées chaque année.
Nous descendons quelques kilomètres plus au sud pour rejoindre Sunset Boulevard et surtout Hollywood Boulevard. Des noms évocateurs qui nous feront passer quelques heures tout en se baladant le long du très fameux Hollywood walk of fame.
Et au détour d’un carrefour ou d’un autre, on a une échappée sur le mythique signe «HOLLYWOOD» que nous verrons bien mieux en passant à notre dernière visite.
Un dernier avantage aura été d’y venir en semaine et à une période de l’année un peu moins encombrée. (Si vous y venez, pensez à acheter des billets discount en ligne, car le parc est plutôt cher).
On se sera bien éclaté entre les shows, les effets spéciaux, les attractions de plus en plus technologiques et Célia a, en toute logique, adoré ce parc.
Après les plages de Malibu et Santa Monica, notre passage à Beverly Hills entame la logique de filer sur le point phare de la ville, Hollywood.
La Mecque du cinéma mondial.
Nous passons une journée mémorable aux Universal Studios. Ce parc est bien évidemment dévolu au monde du cinéma et toutes les attractions sont liés aux succès innombrables de la grande société. L’objectif est de vous en mettre plein les yeux. Vraiment sympa.
Avec à la clé, cette Bugatti dont le prix est tout de même de 2,2 million de $. Ici c’est onéreux et prétentieux.
Beverly Hills sera notre prochain arrêt et plus particulièrement LA rue à ne pas manquer Rodeo Drive.
Sur 3 blocks, vous retrouvez toutes les enseignes de luxe que le monde compte.
Fait marquant, dans ce monde, seuls 3 pays se partagent le 95 % des enseignes; la France, l'Italie et la Suisse !
Petit pot pourri en photo.
Bref, le faux n’a pas sa place, tiens nous non plus du reste mdr, mais on fera cette petite ballade avec plaisir, tout en retrouvant notre Tanière et notre liberté avec bonheur.
Los Angeles est une ville atypique. Cette agglomération d’environ 12 millions d’habitants a la particularité de s’étendre à n’en plus finir. Avec plus de 100 km du nord au sud et flirtant entre 60 et 100 km d’est en ouest, on est dans une autre dimension et cela reste un point d’interrogation pour nous quant au pôle d’attraction qu’elle opère. Du moins pour ceux qui y vivent. Pour les touristes ou voyageurs que nous sommes, c’est autre chose. Loin de la discussion d’aimer ou non les grandes villes, il faut admettre objectivement que L.A. n’a ni la beauté, ni la particularité de villes telles que San Francisco, New-York ou même Chicago et bien sûr ni l’âme de villes telles que Paris, Londres, Rome ou encore Madrid. Peut-être est-ce tout simplement lié au monde du show business et plus simplement du cinéma qui est passé maitre dans le monde de l’illusion. Car derrière le soleil et cette trompeuse «douceur de vivre», on trouvera finalement bien plus de bouchons et de contraintes. Du moins pour ses résidants. Il s’agissait pour ma part de mon 5ème passage à L.A. et nous nous concentrerons donc sur l’aspect fun de la ville. Car bien sûr, il y a de quoi s’amuser et se divertir.
Ici règne un joli mélange de touristes, d’habitués ou encore de marginaux plus ou moins fantaisistes. Nous apprécions en tous les cas la musique de Ben Bostick, à qui nous achetons son CD « My country ».
... pour finalement rejoindre Santa Monica, avec sa fameuse plage et son Pier tout aussi célèbre puisque marquant du reste la fin de la Route 66. Route que nous parcourrons dans une dizaine de jours.
Nous décidons de poursuivre la Highway 1 en passant par Malibu, dont certaines maisons sont courageusement construites sur des pilotis soumis aux assauts incessants de la mer, mais bon quelle vue…
C’est pour ma part l’incontournable de Los Angeles. Le Griffith Observatory. Situé au nord de la ville dans le parc du même nom, l’observatoire, devenu célèbre depuis le film (vieux le film désormais) «La fureur de vivre» avec James Dean et une non moins fameuse scène partagée avec Nathalie Wood, offre une vue époustouflante sur la ville.
California, from Los Angeles to Road 66
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années