Cabot Trail - Indian Brook
Allez, nous poursuivons notre tradition ... voici quelques bivouacs avant la suite de nos aventures...
Que ce soit durant la traversée ou la soirée qui s’enchaina dans la foulée, que de rires… On a passé un super moment avec eux. Et quel vocabulaire. Le tout lié parfois à un accent tout de même bien différent du notre, il nous aura fallu à plus d’une reprise demander… heu de répéter à défaut de parfois traduire mdr :o))
Une soirée extra ! On se réjouit de les revoir vers mi-août chez eux si nous n'avons pas encore passé Montréal.
Une rencontre en suivant une autre, c’est le lendemain sur le Ferry que nous rencontrons nos premiers vrais québécois, Pat(rice) et sa « blonde » Brigitte et leur ami Pierre ou Pierrot.
Pour nous, il est temps par contre de nous diriger vers Nord Sydney pour prendre demain notre ferry en direction de Terre Neuve.
Sur le parking de Walmart, nous rencontrons les « Tissot-Charlod» (http://tissot.over-blog.com ou http://www.chtihelix.com), un couple français sympa et qui voyagent depuis déjà plusieurs années en camping-car.
Une forteresse, au contraire d’un fort, n’est pas qu’une construction « militaire », puisqu’il s’agit d’une ville qui est protégée par une structure militaire et bien sûr une muraille. Le but de cette plus grande reconstruction nord américaine d’un site historique est non seulement l’élément architectural, mais aussi de retracer la vie des gens. Aussi bien celle des commerçants, pécheurs, taverniers et autres civils que celles des soldats français.
Allez, après une bonne nuit, en route pour Louisbourg...
La Forteresse se situe au sud-est de Sydney, la « grande ville » de Cap-Breton. S'il s’agit d’une reconstruction, il faut dire que c’est bien fait et cela permet de se plonger dans l’ambiance des ports maritimes du 18ème siècle en Amérique du Nord.
La forteresse fut édifiée par les français en 1713 et a été assiégée par les Britanniques et finalement détruite dans les années 1760.
Pour ces derniers, surtout pour les non gradés, elle était plutôt dure. Pas ou peu de confort, de la nourriture faible en quantité et qualité, et une hygiène très basique. Alors ceux qui avaient le plaisir de ne pas être mort de maladie pendant la longue traversée à fond de cale, ils ne trouvaient souvent qu’une piètre qualité de vie. Et pour ceux qui n’avaient pas signé à vie, ils attendaient frénétiquement la quille…
Sur cette fin de journée, nous décidons de rouler encore un peu, car demain nous souhaitons visiter La Forteresse de Louisbourg, un « lieu historique national du Canada ».
En route nous trouvons un bivouac de rêve… Une petite plage probablement utilisée pour mettre à l’eau de petites embarcations et un renfoncement qui part dans ce bras de mer et nous permet d’avoir de l’eau sur 3 côtés du camping-car. Le tout dans une luminosité fantastique !
Le lendemain, les paysages défilent, différents et majestueux...
Nous commençons notre route par un ferry... de 10 min ;-) suivi d'un super bivouac dans un camping abandonné, seuls au monde dans une superbe nature !
Nous prenons aussi de petites variantes nous permettant de passer à White Point, petit village de pécheur, ou encore à Bay St. Lawrence et Meat Cove qui semblent… loin loin.
En route pour Cabot Trail. Cette route, dont les canadiens la déclare comme étant une des plus belles au monde, est située à la point nord du Cap-Breton et fait le tour du parc national « Hautes-Terres-du-Cap-Breton ». Une boucle d’environ 300 km, souvent proche de l’océan et qui serpente le long de la côte. Une très belle route en effet et des changements de météo étonnants. Tantôt un beau soleil, puis on passe un bras de mer, une colline et il semble qu’on change de jour… Nous faisons le tour en sens inverse des aiguilles de la montre. Pour nous, il y a 2 avantages à cela. Nous sommes plus proches de la vue, car du côté extérieur de la route et ayant opté pour le treck « skyline », une boucle de 9km, fortement conseillée en fin de journée pour le coucher de soleil, elle se situe pour nous sur la partie finale de notre tour.
Par contre, la météo devient plus nuageuse et limite « brouillardeuse ». Mais finalement ça pourrait être sympa malgré tout pour notre randonnée, la lumière jouant avec tous ces contrastes. C’est finalement un ranger du parc qui sonnera le glas de notre espoir. Alors que nous arrivons pour notre trek, il nous dit qu’il est fermé… Problèmes avec des animaux… En fait une équipe du Parc qui travaillait non loin du sentier s’est fait prendre à parti par un… coyote virulent. Le sentier ne sera donc pas réouvert avant d'être assuré qu’il se soit calmé et qu’il n’y ait pas formation de meutes. C’est vrai qu’ici il y a beaucoup de coyotes entre autres, mais en théorie (car nous n’en avons pas vu), ils restent inoffensifs si on recule et qu’on fait de grands gestes et du bruit… Selon les infos données sur des tableaux avant chaque trek…
Nous en resterons là pour notre visite du parc et profiterons des dernières belles vues sur la descente vers Chéticamp, principale bourgade acadienne de Cap-Breton.
Notre homme du jour (1847-1922) est certes né en Ecosse mais passa l’essentiel de sa vie au Canada, et tout particulièrement ici dans la région de Baddeck qu’il affectionnait spécialement. Si tout le monde le connaît comme l’inventeur du téléphone, c’était surtout… un inventeur qui passa toute sa vie à travailler à de nouvelles découvertes. Ses terres de prédilection furent l’audition (il épousa du reste une sourde) et les déplacements aériens et aéro-maritimes.
Nous mettons ainsi le cap, et c’est le cas de le dire, sur le Cap-Breton, cette grande presqu’île formant le nord-est de la Nouvelle Ecosse. En chemin, nous nous arrêtons au musée Alexander-Graham-Bell situé dans la jolie petite ville de Baddeck proche du grand lac, le bien nommé lac Bras d’Or.
Notre dernière nuit sur l'île se passera au Phare de Point Prim ...
Avant de reprendre la route, une petite photo à côté d’un pick up… heu presque aussi grand que la Tanière. Un V-10 qui consomme près de 3 x ce que nous consommons… Beau mais… inutile lol.
... et décidons donc de revenir, dès le lendemain, vers « le sud » et retourner sur la Nouvelle Ecosse via le Ferry en vue d’aller découvrir la très fameuse « Cabot Trail ».
qui est une portion de côte d’une 15aine de km.
éléments essentiels, plus de touristes d’une part et plus de main-d’oeuvre d’autre part.
On voit bien que la région est très touristique car nombre de B&B et autres hôtels, motels et auberges se succèdent pour… une saison qui doit être bien courte. Les gens du coin nous expliquent que si beaucoup de sites sont encore fermés, c'est simplement lié au au rythme des vacances scolaires, jouxtant 2
Sur le parking, rencontre avec trois jeunes férus de vieilles voitures de sport américaines... nous en profitons aussi ...
Si le site est sympa, il est encore fermé et il s’agit simplement de belles plages et petites falaises de grès qui se succèdent.
Il est vrai qu’en Amérique du Nord, les jeunes prennent régulièrement des jobs d’été. De manière générale, les canadiens avec qui nous discutons adorent cette île, mais c’est sans doute parce que nous sommes au nord et donc loin de plages renommées et typées estivales telles qu’on en trouve sur le sud européen ou encore du Mexique. Pour nous, on apprécie l’endroit, mais on préfère le « vrai » Canada.
Nous continuons notre route en direction du « Prince Edward Island National Park »
Parc national du Prince Edouard
Cette côte est connue pour être la terre d’une écrivaine canadienne de renom (Lucy Maud Montgomery 1874-1942) et porte le nom de Côte des pignons verts en référence à son roman qui l’a fait connaître, Anne of Green's Gables, en français « Anne… La maison aux pignons verts ». Nous visitons un premier musée réalisé dans une maison où elle venait régulièrement en séjour et où elle se maria et finalement la « Green's Gables House », transformée en parc national.
Bref, de l’autre côté de ce pont, nous partons en direction de la côte nord et du petit et pittoresque village de French River. Nous avons droit du reste à un très beau bivouac qui surplombe ce petit village de pêcheurs.
Nous quittons donc gentiment le Nouveau Brunswick pour l’Ile du Prince Edouard (IPE) et y pénétrons par le pont de la Confédération, joli ouvrage de quelque 14 km tout de même.
Son nom porte le symbole de la construction du Canada. Et pour la plus petite province du Canada, elle a la fierté d’avoir tenu dans sa capital, Charlottetown, la conférence de septembre 1864 qui donna lieu à la création de la Confédération du Canada formée par le Canada de l’époque à savoir l’Ontario et le Québec, auxquels allaient s’ajouter la Nouvelle-Ecosse, le Nouveau Brunswick et l’Ile du Prince Edouard… qui soit dit en passant n’y adhéra que sous une certaine pression de l’Angleterre.
Un saut de puce sur "IPE" avant la suite et fin de "Nova Scotia"
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années