Avant de retrouver l'Espagne, voici quelques bivouacs portugais
...quelques barrages et écluses, plantations... Sans oublier un bivouac superbe, les roues... à 50 cm du fleuve, avec son coucher de soleil le soir et sa brume le matin...
Plus que des mots, voici des photos. Des virages, et encore des virages. Mais que de belles vues. Certes, pour y vivre, on pourrait s'y sentir relativement éloigner, mais nous n'aurons de cesse que d'être émerveillés par le site. Une jolie composante faite de montagnes, colines, fleuve,
Le Douro sur lequel on peut désormais faire de petites croisières est maintenant navigables. Il l'est depuis les années 60... date à partir de laquelle les vignerons ne transportèrent plus le raisin sur le fleuve mais par route. Allez savoir pourquoi. Avant c'était sur le Douro et il était particulièrement tumultueux. Nous avions vu des archives.
Après une nuit au pied du Château, nous reprenons la route pour revenir un peu plus côté nature et tout en prenant la direction de l'Espagne, nous allons traverser et visiter la vallée du Douro. Il est vrai qu'après avoir déguster ces agréables cépages, on se doit de découvrir l'écrin d'où ils sont issus.
Dominée par son chateau, c'est une ville jeune et dynamique
Nous visiterons le Château et le Palais des ducs de Bragance, situés tout deux dans le même parc.
La vieille ville médiévale toute en harmonie nous invite à la flânerie et est très bien entretenue. De jolies maisons, un dédale de rues et ruelles qui donnent sur de petites places et qui rend le tout tellement sympathique.
Nous filons en direction de notre prochaine découverte, la ville de Guimaraes. Cette ancienne et première capital du Portugal, 12ème siècle, avec ses 100'000 habitants nous a beaucoup plu.
Cette charmante bourgade est blottie entre océan, fleuve et montagne, où se trouve également un pont Eiffel
Nous quittons finalement Porto pour aller découvrir la petite ville de Viana do Castelo que nous parcourons à pied.
Une halte obligatoire est bien entendu le long des quais de la Ribeira qui invitent aussi à des moments de détente ou de rêve.
Le centre avec ses praça da Liberdade et praça de General Humberto Delgado, ...
... et la libraire Lello & Irmao, avec son escalier à double volée dont son succès à rendu payant l'entrée de cette boutique.
... l'igreja e torre dos Clérigos, d'où on jouit d'une très belle vue sur toute la ville (Clocher haut de 76 m)
Ne sombrons pas dans l'alcool, car Porto n'est pas seulement une appellation, c'est aussi une ville, une très belle ville. Ici, on monte et on descend.
Bref, après ces 5 grosses journées de pluie intense, nous avons retrouvé un soleil magnifique pour découvrir cette très belle ville.
Bien sûr, la vallé du Douro, ce n'est pas seulement le Porto, mais c'est aussi un riche patrimoine viticole de vin "traditionnel".
Nous nous accordons une petite dégustation, où la charmante Joanna est remplacée par cet appareil incongru. Ici on remplace le contact direct par le "mur" de la dégustation. Une sorte de facebook des temps modernes de la dégustation... ;-) mais on a bien ri tout de même et passé un agréable moment tous les 4. Hé oui, tout est question de génération. Bon, nous (les vieux) on préfère la façon traditionnelle.
Porto c'est bien sûr le Porto... Ce vin emblématique de la ville.
Il provient de la vallée du Douro, le fleuve qui descend des montagnes, traverse Porto avant de se jeter dans l'Atlantique. Cette vallée est tout de même relativement éloignée de la ville, à une centaine de km. Les premiers vins sont produits déjà à partir du 13ème siècle. En 1703, un "traité de libre échange" (façon moderne d'appeler ces premières ouvertures de marché) est signé entre les anglais et les portugais. S'ensuit une augmentation des échanges commerciaux et un développement accru de la production de Porto, vin que les Anglais apprécient. Au fil des années, des sociétés anglaises contrôlent la récolte, le transport fait sur des bateaux à fond plat, ainsi que la production. Aujourd'hui ne subsiste que très peu de compagnies en main 100% portugaise. Nous y ferons une dégustation dans l'une d'entre elles.
Il s'agit de la société Augusto's. Si cette société a ses caves le long du fleuve, du côté de Vila Nova de Gaia, à côté d'une bonne vingtaine d'autres sociétés, elle nous plu par son côté moins commerciale, plus authentique et tellement chaleureuse. Une très belle découverte et visite. Joanna, qui nous reçoit parle très bien le français. Elle prend un réel plaisir à partager avec nous ses connaissances ce qui ne rend que plus agréable la dégustation. A l'heure où nous écrivons ces lignes, nous avons déjà pu apprécier toute la richesse de leurs vins.
Nous partons donc, le pas marqué, le sourire aux lèvres et remontons le Douro depuis notre bivouac en direction du Pont édifié par Eiffel.
Une ville à découvrir (encore une... hé bien oui). On a de la chance en Europe, nous avons nombre de villes sympathiques qui invitent à la ballade et la découverte, tant architecturales, culturelles ou encore gastronomiques.
L'économie portugaise ne sera pas en reste, puisque nous passons finalement ces 2 premiers jours, respectivement ces 2 derniers jours d'inondation, à visiter quelques centres commerciaux qui ne manquent pas dans cette belle ville de Porto.
Et finalement, le soleil revient pour notre plus grand plaisir.
Ils arrivent sous une pluie qui ne cesse de grossir.
Ils passent leur première nuit dans un environnement sympa, directement en bord de plage... mais quel vent !!! De l'eau, du sable, du vent à n'en plus finir.
Une demie-heure de route nous emmène à Sintra. Cette ville est nichée dans des colines verdoyantes. Une forêt quasi tropicale, des jardins luxuriants, une pluie battante, le palacio nacional que nous visitons pendant que... un inconnu visite notre camping car !
Bon, même en voyage, c'est pas tous les jours dimanche.Nous gardons donc un souvenir mitigé du lieu, qui est sans aucun doute agréable à découvrir mais dans d'autres circonstances. Il est vrai que si le Palace, du moins celui que nous avons visité, car nous avions prévu 2 autres visites, est intéressant, c'est surtout le cadre qui "doit" (car il pleut, donc c'est gris et bouché) être et rendre le tout beaucoup plus harmonieux.
La visite finie, nous retrouvons donc notre Tanière une fenêtre pendante et quelques affaires en moins. Rien de trop grave. L'alarme ayant sans doute fait fuir notre visiteur, qui aura au moins eu la délicatesse de ne rien cassé ni mettre tout sans dessus dessous.
S'ensuit la visite à la police pour la déclaration, la visite chez Carglass pour remettre la fenêtre (un merci chaleureux pour leur intervention gracieusement offerte car pas de changement de vitre, suffisamment rare pour le nommer !!) et nous devons reprendre la route en direction de Porto pour les enfants de Cécile qui arrivent le lendemain.
Notre bivouac, sans être glamour, a l'avantage de jouxter les docks de l'estuaire du Tage
... sans oublier le quartier de l'Alfama ou encore la pracia do Comércio.
le parc de l'exposition universelle de 1998
le musée de l'électricité (pour son bâtiment)
Nous quittons Lisbonne avec un goût d'inachevé. Il est vrai que nous avions pris l'habitude d'avoir le soleil !
Lisbonne, c'est aussi env 3 mio d'habitants et 2 ponts qui enjambent le Tage, l'emblématique pont du 25 avril (construction 1962-1966), un "gloden gate Bridge" portugais qui suivit quelque 30 ans après son illustre confrère américain et le pont de Vasco de Gama, débuté en 1995 et inauguré pour l'expo de 98 faisant non moins de 17 km.
...et un peu ça et là, mais nous aurons finalement opté pour un open deck bus qui nous a transporté aux 4 coins de la ville.
La ville se veut moderne et a été rebâtie en plan en damier, du moins sur sa partie basse (baixa) suite au tremblement de terre et raz de marrée le 1er novembre 1755. La ville avait été particulièrement dévastée. On doit ce plan à un Monsieur trés influant à son époque, le Marquis de Pombal. C'est lui qui a fait de l'appellation "Douro" plus haut au nord (vin et Porto) la première appellation délimitée au monde en ce milieu de 18ème siècle.
Bref revenons à Lisbonne.
Nous nous sommes un peu balladés du côté des docks à la tombée de la nuit, ...
Voici un pot pourri (c'est le cas de le dire avec cette pluie) des endroits où nous nous rendons :
La place et le parc du Marqués de Pombal,
Cette fois-ci, nous traçons sur Lisbonne.
Ce n'est pas tant nous qui n'aurons pas eu de chance, mais bien la capital portugaise. Elle ne méritait pas cette météo.
Hé oui, les fameuses intempéries, respectivement inondations, de ce mois de février 2016 ont été particulièrement fortes. Alors, lorsque je dis que Lisbonne ne le méritait pas, c'est bien parce qu'il est difficile de faire ressortir tout le côté plaisant de cette très belle ville. J'avais déjà eu le plaisir de la découvrir par 2 fois, certes professionnellement, mais tout de même, et que nous ne pouvons que conseiller.
Ce village blanc que l'on découvre gentiment au sortir d'une forêt d'eucalyptus est traversé par le Seixe. Un petit fleuve qui serpente sur 4 km avant de se jeter dans l'Atlantique, non sans créer en son extrémité une boucle qui lui confère une forme de plage en son centre, entourée des eaux calmes du fleuve et des tumultes d'une eau autrement plus joueuse, l'océan. Cela est d'un charme fou et offre aux estivants une variété d'activités nautiques, aussi bien pour le farniente ou les enfants, que pour les ferrus de Kite surf et autres sports fun.
Le lendemain, nous devons malheureusement reprendre la route. Nous nous arrêtons à l'extrémité de l'Algarve et où commence l'Alentejo, dans la petite ville d'Odeceixe, qui peut s'enorgueillir d'avoir une des plus belles plages du Portugal, Maravilha. Un must.
Ca a, il faut le dire, un côté magique. Tous les éléments sont présents pour exacerber les émotions qui nous enivrent. Que du bonheur. Encore une fois !!!
Notre route nous conduit à un autre mirador, celui de Cap Carrapateira, village perché sur une colline.
Nous y trouvons un super bivouac. Nous surplombons la mer, enfin l'océan, et le vent vient claquer sur la Tanière. Il nous bercera toute la nuit.
Nous nous arrêtons tout d'abord sur le mirador Vila do Bispo qui porte bien son nom, puisque la vue y est à 180 degrés. Le village en lui-même est représentatif des nombreuses bourgades du sud du pays, à savoir d'un beau blanc immaculé.
Il est donc temps de reprendre la route en direction du nord, disons Lisbonne, mais en profitant tout de même des charmes prenant de la côte ouest de l'Algarve.
Nous filons non loin pour rejoindre cette fois-ci le point le plus au sud-ouest de l'Europe, le cap St-Vincent, Cabo de Sao Vincente pour les intimes. Des vues typiques de l'Algarve et, semble-t'il, un couché de soleil magnifique, que nous n'attendrons pas, faute de temps et une météo qui en tout état de cause ne nous permettrait pas ce jour de profiter des beautés attendues.
Un endroit chargé d'histoire, habité par une forteresse caressant les contours des falaises. Si l'endroit est très beau, il reste, de notre point de vue, en deçà de la Ponta da Piedade. Il est vrai que la météo est moins ensoleillée aussi.
Nous quittons finalement Jimmy Hendricks et sa bande pour filer à l'extrémité sud-ouest du Portugal, la Pointe de Sagres.
Nous passons finalement 2 nuits sur place et profitons de la journée du milieu pour nous ballader dans cette belle nature. Visiter l'Algarve en avant-saison (ou en arrière-saison) a cela d'agréable que nous ne sommes pas importunés, ni par la police, ni par un trop plein de touristes. Les découvertes n'en sont que plus belles.
Ce bivouac est un repère de "ex-68 tard" des hippies modernes aux cheveux longs et flirtant avec les 20-30 ans.
Une route sinueuse nous y amène. Elle descend des hauteurs de l'Algarve pour arriver vers une petite plage entourée de collines.
C'est vrai, c'est un endroit sympa, calme et il faut reconnaitre que la panoplie des être humains, les "love & peace" ont cela d'agréable qu'ils sont plutôt cools et souriants.
Nous hésitons à dormir sur place, mais avons trouvé sur un site un bivouac qui, semble-t'il, vaut le détour. Pas facile à trouver. En même temps, il ne semble pas loin et nous avons les coordonnées GPS. Hé oui, la modernité a parfois aussi du bon.
Bref, vous l'aurez deviné, une ballade que nous apprécions à sa juste valeur.
Le vent souffle. Et c'est tant mieux, cela nous permet de remplir nos poumons vidés par la beauté du site. Une enfilade de rocher tortueux et torturés par les flots incessants, dans un dégradé de rouges, des grottes tantôt sous l'eau, tantôt découvertes et nichées dans de petites criques qui invitent à descendre pour flirter avec le sable, le soleil et cette eau limpide.
Nous longeons donc la côte jusqu'à la ville de Lagos où nous rejoignons l'Atlantique depuis ce promontoire appelé Ponta da Piedade.
En ce jeudi 4 février, le soleil brille (comme d'hab... et encore, mais ça va tantôt changer sniff) lorsque nous entrons dans notre dernier pays de notre périple européen.
Nous passons la douane et nous faisons arrêter. Douane, police...y a du monde, on croyait qu'il n'y avait justement plus de douane une fois à l'intérieur de l'UE. En fait, ils arrêtent tous les camping-car... pour une enquête universitaire. Un prêté pour un rendu, nous glanons au passage pleins d'infos de la part de notre étudiante.
Nous voici donc sur les routes de l'Algarve. Notre timing est relativement serré, puisque nous devons être à Porto vendredi 12 pour récupérer Gwenaëlle et Yannick qui viennent nous faire un coucou pour une dizaine de jours.
Voilà, nous quittons le Portugal le lendemain au matin, dimanche 21 février, Gwenaëlle et Yannick devant reprendre leur avion depuis Madrid.
C'est ici au Portugal que nous avons passé le moins de temps, mais nous y avons eu beaucoup de plaisir malgré nos petits tracas. Comme on dit, ce n'est pas tous les jours dimanche.
Du soleil, des paysages, de la pluie... heu des trombes d'eau... et un vol
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années