... Tout le monde l'a reconnu !
;-)
En retournant à la Tanière, nous pousserons un bout de chemin vers cette tour, hey non pas de Pise, construite volontairement penchée. Cela nous permettra de profiter encore de la beauté des quais et de son fleuve.
Séville nous a beaucoup plu et nous ne pouvons que la conseiller pour une escapade... en amoureux ou en famille. Très belle ville. Très belle atmosphère.
Nous quittons finalement Séville le lendemain au matin pour le Portugal et l'Algarve.
Un petit bivouac ?
Le lendemain, nous profitons du quartier Triana. Il se trouve de l'autre côté du fleuve. Ancien quartier gitan, il garde une ambiance populaire. Des boutiques de céramiques ornent les rues, elles-mêmes témoignent de constructions où la céramique a la part belle. Plusieurs ponts relient les quartiers disposés de part et d'autre du Guadalquivir et flaner dans ce quartier est très agréable.
toréadors tués lors de cette même période. Aux nombres de 3. Les 2 derniers en 1992, l'année de "l'expo92"... peut-être trop d'euphorie dans l'air...
Nous apprenons en outre que le combat ultime est celui où le taureau est tellement agressif, combatif, persistant, qu'il est finalement épargné et servira à la reproduction d'une descendance que chacun espère aussi endurante. Ceci étant, ce n'est arrivé ici que 2 fois en plus d'un siècle, moins que le nombre de
Notre dernière visite du jour sera réservée pour les arènes de la plaza de Toros de la Maestranza. Bon je ne vous cache pas, qu'à l'heure où j'écris ces lignes, j'ai dû reprendre le plan pour me souvenir exactement du nom de la place...
Il n'empêche, une très belle visite et une guide intéressante. Ici plus qu'ailleurs la tauromachie est une institution. Ces arènes ont été construites entre 1761 et 1881. Elles peuvent contenir jusqu'à 14'000 personnes. "Concourir" ici est un honneur, un défi, quasi un but final pour tout toréador. La saison s'étale du dimanche des rameaux à environ début octobre.
Le quartier étant des plus attrayants, nous nous laisserons à nouveau séduire par un sympathique "vino-tapas" café, pour savourer encore d'avantage les délices de cette ville. Nous remontons vers le quartier d'El Arenal. Nous passons vers la Torre del Oro, la tour de l'Or, construite en 1220 à l'époque des Maures, faisait partie des fortifications de la ville. Elle fût en outre utilisée comme poudrière, puis chapelle, prison, bureau portuaire... Avec un tel vécu, elle ne pouvait finir qu'en musée ;-) maritime en l'occurence.
Quelques chiffres et données. Entre 1184 et 1198 fût construit la grande Mosquée de Séville et son Minaret. 50 ans plus tard, soit en 1248, la Mosquée fût consacrée comme Cathédrale. Au fil des siècles, différents travaux furent entrepris pour en faire aujourd'hui la plus grande Cathédrale gothique du monde.
Longue de 126 m, large de 83 m, elle est haute de 96 m. Le clocher, la Giralda, tient son nom de la girouette, giraldillo, une statue en bronze qui coiffe l'édifice et représente la foi. Un minaret surmonté d'un symbole de foi, le tout pour le même Dieu, mais des approches différentes...
Bien sûr, la Cathédrale en elle-même est quant à elle tout ce qu'il y a de plus chrétien. De nombreuses oeuvres d'art s'y trouvent. Elle compte 5 nefs et un illustre voyageur y repose, Christophe Colomb.
la cathédrale et son emblématique tour, la Giralda.
Nous y passons un très agréable moment avant de continuer notre ballade dans ce très beau quartier de Santa Cruz et d'embarquer sur notre prochaine visite,
Certes ici en Andalousie, ce ne sont pas les monuments qui manquent, où une touche islamique reste présente et est le témoin du passé. Mais cette cathédrale est une métamorphose historique.
et bien sûr les les jardins...
les arcs en fer à cheval,
les salons de los Embajadores et celui de Carlos V,
Il s'agit d'une construction, bâtiments et jardins, qui s'étire sur plusieurs siècles et dont les prémisses remontent en 844, début réalisé par les Maures. Une multitude de salles, salons, patios, jardins et autres qui donnent toute la beauté de quelque 1000 ans d'architecture...
Ce sera le Palais Alcazar ou plutôt un ensemble formé par ce qu'on appelle les palais royaux de l'Alcazar.
Nous rejoignons notre première visite en longeant le Guadalquivir. Un fleuve idéal apparement pour s'adonner, de manière récréative ou plus sportive, au Canoë.
Les points phares auront été le patio de las Doncellas,
On va être cash. Séville nous a plu et ne nous a pas déçu. Une belle ville. Propre, sympathique à visiter, où il est agréable de se balader, que ce soit dans la ville elle-même ou sur les berges du fleuve qui ont été aménagées pour l'exposition universelle de 92. Alors oui, on y a eu beaucoup de plaisir.
Pour le "touriste lambda" que nous sommes, 3 quartiers se distinguent tout particulièrement. El Arenal, Santa Cruz et Triana. On peut encore ajouter 2 quartiers qui valent le détour, le "Centro" et le Parque Maria Luisa suffisamment grand pour être un quartier à lui-seul et où trône le bâtiment de la Place d'Espagne.
Nous quittons finalement Gibraltar, et donc le commonwealth, pour revenir en Andalousie et filer sur Séville. Si nous avions été très déçus de Granada, nous sommes très enthousiasmé par Séville. Une très belle ville. Nous avons la chance de trouver un bivouac tout proche du centre. Sans être glamour, il a l'avantage d'être bien situé, parallèle au "rio Guadalquivir", le fleuve qui traverse la ville. Des "locaux", provenant plutôt d'Afrique, organisent le parking. Du reste, cette approche tient plus de pays en voie de développement, que de pays européens. Pour nous, c'est parfait, il est sécurisé... Mais je ne pense pas que leur rémunération soit déclarée ;-)
...sur les remparts, nous rencontrons notre ami, le gardien du château, lol
Plus bas dans notre descente, nous visitons le Château Maure, lui aussi bati pour des raisons de défense, entre 1160 et 1333. Il faut savoir que Gibraltar a joué le yoyo entre les arabes, les espagnols, les anglais... Pas toujours amis durant certaines périodes...
Notre prochain arrêt sera pour les "tunnels". Des galleries s'étirent à l'intérieur du rocher sur prêt de... 80 km... pffff. Les 7 premiers km ont été creusés pendant le Grand Siège, de 1779 - 1783. Puis 11 km furent ajouter jusqu'en 1800. Le gros du boulot a été réalisé pendant la seconde guerre mondiale avec pas moins de 57 km. Et finalement, des ajouts permettant de meilleurs circulations ont encore été réalisée jusqu'en 1968.
Tout ça pour entreposer des canons, des réservoir d'eau, de carburant, de la poudre... Enfin, la panoplie habituelle, rien de bien nouveau. Ah oui, Eisenhower y a eu un bureau duquel il dirigea ses armées pour différentes missions.
Nous poussons notre grimpette en direction du sommet et ....
Nous arrivons finalement au sommet d'où la vue témoigne de la position stratégique de ce petit bout de terre. Le Maroc ne nous semble pas plus éloigner de Gibraltar qu'Evian de Lausanne. Mais ici, il y a un monde de différence entre les deux...
.... rencontrons les fameux singes du rocher. Pas farouches. Ils semblent heureux d'habiter dans cette nature.
Nous continuons sur la grotte de Saint-Michel. Très belle grotte, avec de gros espaces lui ayant permis d'abriter un hôpital pendant la seconde guerre mondiale et aujourd'hui transformée en auditorium.
Nous commençons gentiment notre "ascension" par le "Pillars of Hercules", présentant le monde ancien et le moderne.
De notre côté, le highlight a été la balade dans la partie haute du rocher. C'est là que l'histoire du rocher se vit, c'est depuis là aussi que la vue et la nature sont les plus belles.
Gibraltar, c'est aussi avoir dû mettre sur un tout petit bout de terre, un aéroport, un port, de l'industrie, des militaires, des églises, une synagogue, une mosquée, des habitations... pour toutes les classes économiques, avec ce que cela peut donner comme meli melo de quartiers mélangeant un peu de tout ça en même temps. Mais surprenant, c'est plutôt sympa, et il s'y dégage une ambiance agréable, sans doute aussi liée au fait qu'ici, c'est tax free ! Carburant, cigarettes, alcool, bijoux... Tout le monde est heureux. Le consommateur et le commerçant.
Une fois la douane passée, on traverse la piste de l'aéroport. Toujours à pied. Plutôt marrant.
A période régulière, disons lorsqu'un avion va atterrir ou bien décoller, ils baissent les barrières et on attend simplement de saluer l'Airbus au passage. C'est peut-être aussi ça le flegme britannique.
Gibraltar en vrac, c'est avant tout un rocher haut de 412 mètres, une position stratégique jamais démentie au fil des siècles, 35'000 habitants, mais prêt de 4 millions de visiteurs annuellement. Et ce bout de terre, qui a été convoité par tant de nations ou cultures différentes, est finalement tombée dans l'escarcelle des britanniques suite au traité d'Utrecht en 1713.
Nous levons enfin le cap le 30 , pour... déjà quitter l'Espagne. Bon, il s'agit d'un saut de puce, mais les British sont très sensibles à tout ce qui touche à la royauté, donc à tout seigneur, tout honneur, nous rejoignons la Grande-Bretagne ou du moins ce qu'ils appellent Great Britain Zona (GBZ) à pied. Plus simple de laisser notre Tanière tranquillement à côté de la frontière.
Ici, à Gibraltar, on roule à droite, eux ils ont compris. A tel point qu'aux passages piétons, une indication au sol prévient les gens qu'ils doivent regarder à gauche, contrairement à la mère patrie ... sage remarque, mais suffisamment étonnante pour être relevée...
Nous voici de retour sur le continent européen et plus particulièrement où nous nous étions arrêtés avant notre saut au Maroc. Nous avons pas mal de "boulot" à liquider. Ayant bien profité de notre temps pour ce premier passage en Afrique, nous devons maintenant non seulement mettre en ligne le premier volet de l'Andalousie, lui au-moins est prêt, mais aussi écrire, sélectionner les photos et faire la mise en page... de nos aventures marocaines... bref un gros boulot auquel il faut ajouter quelques travaux d'ordres administratifs, donc nous nous y attelons de suite.
Nous descendons plus au sud de la ville pour rejoindre le "Parque Maria Luisa". Il s'agit d'un grand parc, qui fût offert à la ville en 1893 par la princesse Marie Louise d'Orléans. C'est dans ce cadre qu'eu lieu en 1929 l'exposition ibéro-américaine. Et c'est à cette occasion qu'y fût bati "la Plaza de Espana". Une place et un palais imposant avec des bassins. Le palais étant aujourd'hui, hormis un musée, dévolu à l'administration. Joli cadre de travail Mesdames Messieurs.
Andalousie, seconde partie, mais pas que...
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années