Mais un joli bivouac agrémente nos réveils et nous offre quelques sympathiques ballades.
Mais avant cela, voici quelques bivouacs....
Nous quittons finalement l'Andalousie le mercredi 16 décembre pour Tanger. Nous la retrouverons dans la seconde partie de janvier...
D'ici là, asta luego Espana et Salam Malecum Maroc
Nous retrouvons les NYAREV proche d'Algeciraz, notre futur port d'embarquement pour le Maroc. Nous mettrons pas moins de 7 heures pour la mise à jour de notre GPS... Longue journée à l'Hollyday Inn hihi.
Ici le paysage change radicalement. Nous sommes redescendu des montagnes et le vert des prairies reprend ses droits.
Nous filons vers le dernier village que nous avons décidé de visiter, celui de Jimena de la Frontera. Notre balade nous fera monter aux ruines d'un ancien château maure.
La météo n'est pas aussi ensoleillée que les jours précédents. Dommage, il semblerait que depuis ce village on arrive à voir la Méditerranée, l'Atlantique, le rocher de Gibraltar et... un autre continent, à savoir les montagnes du Rif marocain en Afrique. Tant pis. On gardera le souvenir d'un beau village et de gens très agréables.
Notre second pueblos blancos est Gaucin. Beaucoup plus caractéristique. Entouré de forêt. D'où le blanc semble jaillir. Les gens ici sont particulièrement sympathiques et accueillants. Cela se ressent lors de notre ballade à travers le village.
Nous nous promenons dans la ville et apprécions ses vues vertigineuses et ses rues particulières
et voici son hôtel-de-ville, également typique de cette période d'occupation
Il faut rappeler que l'Andalousie fut longtemps un territoire musulman. La ville de Ronda est d'ailleurs une des dernières à être tombée en 1485, notamment par la difficulté d'accès au site.
c'est la cathédrale Santa Maria la Mayor, dont la construction se fit sur le site d'une ancienne mosquée et dont subsiste le Minaret le mihrab.
Elle est construite au bord d'un plateau séparé par une gorge profonde de plus de 100 mètres. Le "Puente Nuevo" ou pont neuf, mais datant tout de même du XVIII ème siècle, permet de rejoindre la vieille ville à la partie plus moderne. Ce ravin est vraiment profond et les vues s'offrant à nous depuis le contour de ce "balcon" sont très prenantes.
Une autre particularité aura retenu notre attention, outre les arènes pour la tauromachie,
Notre premier arrêt se fait à Ronda. Sans doute la plus connue. Aussi la plus grande, mais pas la plus caractéristique.
Il n'empêche, quelle ville...
Le paysage étant trés tortueux, les routes le sont tout autant. Notre moyenne descend à 25 km/h ces jours-ci... On file clopin clopan, tout doucement, vers les villages blancs. Ca monte, ça descend, on frise les 1400 m à un moment...
Les villages blancs, bien nommés pueblos blancos, sont nés à une époque où vivre en plaine signifiait s'exposer à des attaques diverses; d'où la multiplication des villages hauts perchés et fortifiés. Ils doivent leur surnom à la couleur blanche de leur construction.
..Et le lendemain en partant, notre route croise un lac... superbe !
Et le soir, nous dormons sur un "mirador" qui surplombe toute la région. Simplement magique et seul au monde ! Dans des moments comme ça, le camping-car, c'est de la bombe !
Si nous ne pourrons finalement pas traverser le canyon, nous ferons une autre ballade pour profiter des magnifiques paysages.
Je comprend mieux les catalans qui désirent avoir leur indépendance... Si la Catalogne est une très belle région, l'Andalousie peut s'enorgueillir d'être un cran au-dessus tant la diversité de ces paysages et villes est importante.
Pour le reste, et tout particulièrement l'organisation, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas photo... Et c'est finalement un peu décevant. Cela laisse un arrière goût amer.
Ici aussi nous serons... heu comment dire... surpris. S'il est vrai que ce sentier mérite le détour, hé bien il faut aussi réserver sur internet pour le parcourir et comme par hasard... c'est sold out aujourd'hui... en ce début décembre !
Nous nous en allons le coeur léger, le sourire aux lèvres, l'aventure continue tout de même, et filons au sud-ouest vers Gargant d'El Chorro. Ce canyon est situé peu après le village d'El Chorro. C'est une merveille naturelle de l'Andalousie. Un Canyon de 180m de profondeur et un sentier magnifique qui est l'aplomb de la falaise et qui rejoint l'autre face via un ancien pont.
Puis la ville... Sale, pleine de grafitis, décevante. Nous avons vécu 5o ans sans voir Granada, hé bien on s'en passera. Je veux rester objectif. Alors en 3 mots : "Granada c'est surfait" !!! Quand je pense à une ville comme Gerona en Catalogne, finalement très peu connue, hé bien il n'y a pas photo. Ni dans la beauté de la ville, ni dans sa propreté, ni dans son accueil. Grenade ne vaut pas le détour.
Nous décidons donc de nous déplacer à pied. Nous nous sommes parqués non loin du palais des congrès, tout proche du centre. Aucune indication pour se rendre à l'Alhambra, du moins à pied... Nul.
Une fois en haut, car il se situe au sommet d'une colline, grosse surprise... Sold out ! Comment ça, c'est complet. Oui plus possible de visiter aujourd'hui, inscrivez-vous sur internet. Mais je veux juste visiter... Alors demain? Oui peut-être, mais ce sera plein... Venez à 08h00... Le gardien: non venez à 06h00... On est en décembre! Oui c'est un jour de fête, mais quand même!
De plus l'accueil est misérable.
Granada, pour bien la nommer, aura l'insigne honneur de mon premier coup de gueule !
Tout le monde connait l'Alhambra, le palais et édifice phare de la ville. Une ville justement à taille humaine, avec quelque 250'000 habitants.
Nous arrivons à Grenade et allons nous poser sur la colline de l'église San Miguel. On a une superbe vue sur la ville et la Sierra Nevada, dont certains sommets ont reçu leurs premiers flocons.
Il faut dire que la ville est à près de 800m d'altitude et nous sommes montés à 1200m lors de notre route.
Notre route continue en direction de Grenade, avec cette fois-ci la Sierra Nevada sur notre gauche, respectivement au sud. Les paysages, tout d'abord toujours très désertiques, changent progressivement, mais restent tout de même assez arides, tout en mixant des passages plus vert...
Petit clin d'oeil de Cécile à Véronique et Monique, de Montreux.... "Elles m'imitent bien hein !?"
;-)
3 sites retracent l'épopée cinématographique du lieu. Nous y passons donc une journée... On s'y croirait presque. Je pense que dans une petite dizaine de mois, lorsque nous serons justement dans ces lieux mythiques tels que Monument Valley ou encore Le Grand Canyon, nous nous remémorerons ces moments.
Nous nous rendons compte combien nous ne connaissions pas l'Espagne, bon nous n'y étions jamais vraiment allés et en même temps, comme pour beaucoup de choses, on s'arrête à des clichés...
Nous arrivons finalement en fin de journée à l'ouest de Tabernas. L'ouest sonne bien, puisque c'est justement là que nombre de films, appelés western spaghetti, ont été tournés, dont le plus connu : Le Bon, La Brute et Le Truand.
Le lendemain, il nous faut reprendre la route pour rejoindre l'Andalousie et plus particulièrement l'unique désert européen, celui de Tabernas.
La route qui nous y mène traverse la région de Murcie. En fait, une très belle route qui quitte la côte pour longer en son nord la Sierra de los Filabres et surtout un environnement qui devient de plus en plus désertique, aride et qui nous plait beaucoup. Des paysages très vallonnés, gris, beige, rouge et jouant avec la lumière.
Puis nous nous régalerons d'un beau couché de soleil depuis notre Tanière...
Bon ça sonne un peu "pédant"... On sait juste fait plaisir avec un bon vin rouge espagnol et les spécialités locales au combien agréables au palais.
Au terme de la ballade, à moitié sur la plage, à moitié dans la mer,
nous nous laissons tenter par un de ces charmants petits restaurants longeant la rade et profitons de nous initier d'avantage à la culture gastronomique du lieu.
Un très bon moment de farniente... hmmm. D'ailleurs, je pense qu'on devrait s'en accorder plus souvent. Car, force est de constater qu'on a tout de même un certain rythme. Les moments où nous avons pris "beaucoup de temps" ont été ceux où nous avons pris du bon temps... avec internet lol :o)
Les maisons, du moins certaines d'entres elles, sont colorées. Il semblerait, selon l'histoire, qu'elles étaient ainsi peintes pour que les pêcheurs puissent les reconnaître depuis le large.
... avant de filer à Vila Joiosa, juste quelques kilomètres plus au sud où un très joli bivouac nous attend. La Tanière les pieds dans l'eau, ou presque, ce que nous-même nous faisons en nous baladant dans ce charmant village et sa belle plage.
La Costa Blanca est vraiment douce, agréable et nombre de retraités y résident ou viennent y passer l'hiver.
Nous irons encore monter au sommet du plus haut hôtel d'Europe, quelque 180m, profitant ainsi de la vue...
Nous remontons la promenade de la plage Levante de jour, puis de nuit et déambulons dans les rues qui, malgré la saison, sont encore bien animées.
Notre prochain arrêt se fait à Benidorm. Bien voilà une ville, une station balnéaire peu commune en Europe. Avec sa forêt de grattes-ciel longeant les 2 plages, Levante et Poniente, séparées elles-mêmes par un petit parc, joliment nommé le balcon del Mediterraneo et qui offre de part et d'autre de belles vues sur la ville, Benidorm a des allures de Manhattan et ne ressemble en rien au petit village de pêcheurs du début des années 50.
Une jolie ballade qui permet de jouir d'une vue splendide sur le litoral.
un rocher haut de 332 m qui marque la ville de son empreinte et lui offre ainsi un caractère encore plus séduisant que le simple attrait de ses belles plages.
Pour le retour, nous prenons une voie plus rapide pour dormir à Calp. Le lendemain, le soleil étant pleinement de retour, nous décidons de gravir le penyal d'Ifac,
Un tunnel taillé dans la roche nous permet d'y accéder. Les éléments phares étant l'église, les ruines du "castillo" et le clocher perché au sommet d'un rocher. Le tout offrant de très belles vues sur les montagnes environnantes et le lac / barrage en contre-bas.
Guadalest est partagé en deux. D'une part, le "nouveau" village, d'autre part l'ancien. Il n'est accessible qu'à pied et par une seule entrée. Cela a limité les effets néfastes d'un trop grand afflux de touristes, même si ceux-ci viennent apparement nombreux depuis la costa Bianca, le village étant plus accessible depuis cette côte.
La route est déjà un voyage en soi, car nous avons choisi un chemin un peu différent. Nous mettons pas moins de 2h30 pour parcourir quelque 70 km à travers ces montagnes et routes sinueuses, mais dans un décor magnifique. Une succession de collines, de petits villages, de jeux d'ombres et de lumières... pour atteindre finalement 636m d'altitude.
Nous dormons en bord de mer. Le lendemain, la météo est un peu plus brumeuse, nous nous "enfonçons" dans les montagnes qui longent le litoral pour rejoindre un tout petit village appelé Guadalest.
La visite se fait donc en barque, pour l'essentiel, mise à part une partie où l'on est déposé pour un parcours à pied avant de reprendre la barque plus loin.
Bref... une visite sympa, différente et tranquille. Malheureusement les photos sont interdites... celles-ci étant tirées du prospectus.
En ce premier jour du mois de décembre, nous mettons le cap sur San Josep dans la région appelée "Communauté Valencienne". Ce lieu, légèrement à l'intérieur des terres, est surtout connu pour ses grottes découvertes en 1902, dont le relief a été façonné par le cours de la rivière souterraine.
Communauté Valencienne et Andalousie
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années