Prochaine étape, plein sud, la région de Valence et l'Andalousie...
Nous quittons les NYAREV sur le parking. Nous nous donnons rendez-vous le samedi 11 décembre prochain, à Algeciras, environ 1000 km plus au sud, pour la traversée sur le Maroc, pays que nous avons décidé de visiter ensemble.
De retour au monastère, nous visitons la Basilique, la Crypte et la Chapelle du Saint Sacrement.
Le monastère a été fondé au XIème siècle et il abrite toujours une communauté bénédictine.
Vraiment un très bon moment. Du soleil, bon ça sera dur quand il n'y en aura plus, car on s'y est vraiment habitué à ne plus se poser la question; y fait toujours beau... et une température sympa pour un mois de décembre.
Nous quittons finalement Barcelone pour nous rendre au Sanctuaire de Montserrat, monastère au coeur des montagnes du même nom. Il est comme accroché aux parois abruptes de cette montagne en dent de scie, dont le sommet culmine à 1236 m d'altitude.
Nous laissons notre Hymer sur le parking et montons en téléphérique, puis enchaînons avec un funiculaire pour faire une petite marche avec les NYAREV, profitant d'un paysage et d'un environnement me faisant parfois penser à l'ouest américain. Au loin, nous voyons même les contreforts des Pyrénées dont les sommets sont désormais sous la neige.
Comme dans chaque grande ville, le plaisir est aussi dans le simple fait de se laisser déambuler au rythme des croisements de rues, ce que nous faisons notamment dans la vieille ville et ses dédales de ruelles. Nous finissons par descendre vers le port que nous longeons avant de partager une bonne sangria au bord de la mer. Et un passage à la statue de Chrisophe Colomb sur le retour.
Après une soirée fort sympathique avec nos compagnons, notre dernière journée sur Barcelone commence sur La Rambla, que nous quittons pour s'imprégner de son marché coloré.
Nous revenons par le "palau nacional" flanqué de ses cascades et fontaines d'eau qui déambulent jusqu'à la place d'Espagne.
On y fait donc un bon saut avant de poursuivre la balade du côté du stade olympique datant de 1936 et remanié en 1992 bien sûr.
Le lendemain, nous partons depuis la place d'Espagne pour aller flaner du côté du Parc Montjuïc.
En ce qui me concerne, je ne pouvais pas venir à Barcelone et ne pas visiter le musée dévolu à Joan Miro, mon peintre préféré.
Le soir, alors que nous rentrons à La Tanière, nous retrouvons les NYAREV, nos amis suisses, Véronique, et ses fils Naim, Aurel et Elouan, qui après bien des embêtements de dernières minutes, ont désormais pris le large et nous rejoignent ici à Barcelone.
Notre visite passe aussi par la non moins belle Cathédrale, dont les prémisses de sa construction datent de 1298. On peut monter au-dessus de la Nef, à l'extérieur d'où on jouit d'une très belle vue sur la ville.
Nous descendons la "Passeig de Gracia", les Champs-Elysées de Barcelone, du moins pour ce qui est des boutiques de grandes marques, et passons par la Casa Battlo et l"Illa de la Discordia", un pâté de maison comprenant 3 immeubles modernistes datant du début du XXème siècle.
Puis finalement les cours intérieurs et escaliers.
Une très belle visite!
Nous visitons également l'appartement de la riche famille industrielle Pere Mila qui lui avait confié la construction de leur nouvelle demeure.
En-dessous de la toiture se trouve les combles formées de 270 arcs en brique plate, qui servit du reste à Gaudi de base de travail pour la Segrada.
Et enfin, la Casa Mila s'offre à nos yeux
La visite du bâtiment est vraiment intéressante, à commencer par le toit en terrasse qui est pour le moins inhabituel. Il n'est ni plat, ni en pointe, mais suit des contours et des vagues qui s'inspirent de la façade, elle-même sinueuse.
Les cheminées et autres tours de ventilation sont telles des oeuvres d'art.
En chemin, nous découvrons d'autres exemples de cette architecture "Modernisme" :
Si l'église précédemment nommée a été sa construction majeure, il n'en vit jamais la fin. Elle est du reste toujours encore entourées de grues et donc en réfection. Nous en apprécions le tour sans pour autant visiter l'intérieur.
Notre choix s'étant porté sur la Casa Mila, plus connue sous le nom de "La Pedrera", un immeuble dont le construction s'échelonna entre 1906 et 1912 et classé "Bien culturel du patrimoine mondial" par l'Unesco en 1984, qui fait avec la Casa Battlo les 3 oeuvres majeures de cet architecte.
Le lendemain, nous partons pour la Sagrada Familia, "Monument phare" d'Antoni Gaudi. Evidemment, comment être à Barcelone et ne pas parler de ce célèbre architecte catalan né en 1852 (mort en 1926). Il marqua l'architecture de la fin du XIXème et début du XXème siècle dans un style appelé Modernisme ou Art nouveau catalan.
Heureusement, nous avons aussi bien profité de cette belle ville.
Notre première sortie se fera... de nuit. Pour nous détendre de la résolution de ces tracas et fêter le retour aux affaires, on sort sur la Rambla et faisons une dégustation de tapas made in Barcelone accompagné comme il se doit d'un Rioja.
Ce que nous avons appris, (car on ne désespère pas de continuer d'apprendre même à nos âges avancés...) c'est qu'avec les réseaux basiques, donc la grande majorité de ceux que nous trouvons, ne rien faire de plus que relever sa boite mail et éventuellement envoyer nos messages. Pour le reste, les mises à jours du site, mais aussi celles multiples de l'informatique moderne, là, il faut attendre d'avoir un réseau sérieux. Ce que nous pensons faire désormais, c'est d'aller dans un bon hôtel, demander une ligne à haut débit et ainsi espérer limiter nos problèmes internet. Ce que nous ne savons pas, c'est si nos mails sont bien tous arrivés, rien n'est moins sûr...
Pour faire court, les mauvaises liaisons internet que nous avons eues ne nous ont pas permis de faire les mises à jours des différents programmes internes à nos ordinateurs. Du coup, des essais multiples et téléchargements partiels ont "foutu le bordel", excusez-moi du terme! Il nous faudra pas moins de 6 jours pour résoudre le tout. Evidemment, résoudre des problèmes liés à un environnement internet chaotique dans un environnement lui-même chaotique n'est pas idéal. Lorsque nous avons vu le délai d'une certaine mise à jour fixé à quelque 4 jours et 7 heures... y avait de quoi se poser des questions.
Nous arrivons finalement mardi soir dans la région de Barcelone et y restons prés de 12 jours. Des journées partagées entre la visite de la ville et la résolution de problèmes informatiques. En fait, nous avons 2 gros couacs. D'un côté, l'interface / mise à jour respective mac / Ipad ne se fait plus normalement, de l'autre, le mac bug sérieusement.
Elle se poursuit en camping-car le long de la côte, toujours aussi vallonnée et tortueuse via Lloret de Mar et Blanes, mais offrant de sympathiques coups d'oeil.
Lundi, nous filons vers Tossa di Mare. A nouveau, une route bien sinueuse qui serpente au gré de la montée et de la descente d'un petit col. La Costa Brava est une succession de village touristique, celui-ci a la particularité d'avoir outre sa belle plage donnant sur la vieille ville, une citadelle et sa forteresse, qui nous offrent une jolie balade.
Nous terminons la Catalogne en faisant un saut rapide dans le Delta de l'Ebre, propice à la culture du riz et offrant un habitat privilégié à quelques 300 espèces d'oiseaux.
Il est vrai que le paysage est radicalement différent sur cette portion de terre. Si le paysage et le reflet étaient très vallonnés voir montagneux jusqu'ici, on se retrouve là sur une partie complètement plate. Nous passons notre dernière nuit dans cette province.
Le dimanche précédent, le Barca était allé mettre la honte au Real, chez eux, en leur infligeant un cinglant 0-4... Tous les barcelonais en avaient le sourire aux lèvres. Etant donné que nous sommes encore sur la ville, Aurel (un des fils de Véronique / NYAREV) et moi allons à Camp Nou voir le match du samedi, Barca - Real Societad. Aussi 4-0. Y avait pas photo sur le terrain. Mais quel stade! Près de 100'000 spectateurs, ça change de La Pontaise (pour ceux qui connaissent...)
Bon pour ce qui est de Messi, la balle semble lui coller au pied... quand il l'a ! Mais comme au dernier mondial, ce sont surtout les autres qui courent...
La place centrale, bordée de terrasses aura eu raison de notre faible résistance à s'assoir et commander tapas et verre de vino tinto pour faire style "escapade de week end". Avec en prime... pas besoin de rentrer, mais non ça continue lol.
Nous quittons Dali et sa ville pour descendre quelques dizaines de kilomètre plus au sud dans la ville de Gérone (Girona). Bon, il y avait tout pour plaire....
Il fut inauguré en 1974 et construit sur les vestiges de l'ancien théâtre, là ou Dali avait fait sa première exposition alors âgé de 15 ans.
Dimanche, en cette fin de matinée, nous visitons le musée.
Nous quittons le village pour nous rendre à Figueres afin de visiter son musée demain.
Bref une demeure à son image, étrange, mais ne manquant pas de coins et recoins et d'une vue et cadre somptueux.
Un miroir posé et orienté pour qu'il soit le premier habitant du village à voir le soleil depuis son lit. Le matin et sa lumière étant les plus inspirants.
Une pièce ovale, dédiée exclusivement à sa femme, dont le son est, par hasard, amplifié en son centre.
Cette maison subit bien sûr au fil des ans de multiples transformations et agrandissements. On y trouve pas moins de 3000 livres sur l'art, la philosophie, la science, la psychanalyse. Nombres d'animaux empaillés, symbolisant l'immortalité à ses yeux. Dali peignait toujours assis. On voit le fauteuil qui fait face à l'une des 2 dernières toiles qu'il commençât dans cette maison, mais que le décès de Gala lui fit arrêter et qu'il ne finit jamais. Ses toiles étaient disposées sur un système mécanique permettant de monter ou descendre le tableau, le sol ayant une ouverture prévue à cet effet, afin de toujours pouvoir peindre de face et assis.
Né à Figueres en 1904, il mourut en 1989 au Château Gala Dai de Pùbol où il se retira lorsque sa femme, sa muse Gala mourut en 1982 dans leur maison. Il n'y retourna plus du reste.
Il étudia à Madrid, avant de rejoindre en 1929 le mouvement surréaliste dont il devint l'artiste, le peintre le plus célèbre. Il écrit aussi des livres, je cite, développant sa méthode paranoiaque-critique, technique d'investigation de l'irrationnel par le délire. Ouahhh tout un programme! Son côté exentrique, son inspiration quasi machiavélique lui a conféré une popularité marquante et reconnue en tant qu'artiste du XXème siècle.
En effet celui-ci y construisit depuis 1930 une modeste, du moins au début, maison dans le hameau de Port Lligat. Un bourg rattaché à Cadaques. Nous nous promenons naturellement dans ce joli village et allons visiter sa maison. Dali y vécut le plus clair de son temps, puisque c'est vraiment le seul endroit où il résida de manière prolongée et répétée tout au long de sa vie.
Il fut, apparement, pendant les années 60 appelé le St-Tropez de l'Espagne, car nombreux étaient ceux qui aimaient s'y rendre à cause de son illustre et non-moins fantasmagorique résident, Salvador Dali.
Aujourd'hui, nous avons décidé de nous rendre dans la ville, ou plutôt village, de Cadaques. Ce village est blotti en contre-bas de collines dans un cadre magnifique.
Vendredi, nous rejoindrons "enfin" l'Espagne après différents derniers achats qu'il était préférable de gérer en... français. Ce soir, vendredi 13, nous dormons sur la Costa Brava.
Not hôtes, qui ont longtemps habités à La Réunion et Mayotte, ont du nous porter chance et c'est annonciateur de la super soirée que nous passerons tous ensemble.
Quelques parties de Uno avec Diego. Désolé, si j'ai gagné... mais on a bien ri. Que de bons moments, bien mangé, bu sans risque, le cc nous attendant juste en face de l'entrée et une première visite pour Maia qui espère bien partir pour un voyage de 3 ans en famille et ce dans 2 ans.
Notre but ce jour est de mettre en ligne. On ne vas pas détailler toute notre journée, mais après quelques heures dans ce cher Mc Do, hé bien rrrrhhhhhh ça ne passe pas. Je dois dire que sur cette première partie du voyage, le plus gavant, énervant, rageant et j'en passe, ce n'est ni chercher de l'eau, vider la cassette des wc ou trouver un bivouac, tout ça, c'est plutôt facile. Mais osons le dire bordel... de... c'est trouver du wifi, avec une bande passante suffisante pour transférer plus que 2 mails et une certaine qualité de réseau afin de ne pas être bouter hors réseau toutes les 10 minutes... puis configurer le tout, et... que ça passe.
Nous avons au moins pu charger nos mails et en envoyer quelques uns, mais là aussi, la liaison entre l'ordi et la tablette n'est pas bonne.
Bien, en ce 11 novembre, nous sommes toujours en France, quand bien même, les vrais de vrais, ceux de la région, ceux qui prétendent que Narbonne est déjà au Nord (dixit un habitant du cru), bref les habitants d'ici se considèrent Catalans. Du Nord certes, mais catalan.
Alors, nous ne sommes plus tout à fait en France ;-)...
.... Un soleil radieux, une température de 26 degrés, et un centre historique invitant à la ballade. Avec un côté de je ne sais quoi de Florence : Le riu Onyar (rivière) qui traverse Girona et ses maisons peintes, vraiment sympa
Ce musée a cela de particulier qu'il a été pensé, conçu et dédié entièrement par et à Dali. De plus c'est un musée en lui-même, puisque la patte de l 'artiste est présente partout.
Bon soyant franc. On aime ou on aime pas. Mais bien que ce soit indéniablement un artiste génial, il a du parfois avoir de sérieuses migraines... ;-), même si je pense que tout le monde peut y trouver quelque chose à son goût!
La chouette nouvelle du jour, car il y en toujours une, c'est un nouveau toc toc toc. Maia et sa famille, Pierre son mari et leurs enfants, Diego et Titouan, frappent à notre porte.
Maia qui habite la région, a trouvé notre site et en bonne future voyageuse suit tout ce qui se passe sur le net. Elle a naturellement vu que nous allions traverser sa belle région de Perpignan. En ce mercredi férié en France, en vadrouille, elle aperçoit notre tanière et ni une ni deux vient nous voir. Une invitation pour le lendemain nous est chaleureusement proposée.
Ce jeudi après-midi, nous allons donc chez eux. Les enfants étant encore à l'école, nous pouvons en toute tranquillité profiter de leur wifi qui nous permet enfin de faire passer la mise à jour. Je réussirai même à configurer notre antenne et réseau interne pour le wifi. Espérons qu'ainsi ça facilitera un peu notre défi internet...
On pense à acheter et rejoindre le réseau FON dont Michel nous avait parlé et à qui j'envoie en clin d'oeil pour son "encyclopédie" marocaine.
Bye bye la France, hola Espana
Sur les traces de Dali : Cadaques et Figueres
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années