Hey René, y marche super ton four à bougie, Danke viel mal !
Mercredi matin, nous quittons l'île pour filer sur Marennes, connue pour ces huitres. Petit arrêt intendance, il en faut parfois, notamment lessive.
Prochaine étape, Bordeaux... et....
.... Sur la route entre Oléron et Bordeaux, notre chemin croise le village de St-Léger, membre de l'Association des Saint Léger, tout comme Saint-Légier, où nous habitions auparavant.
Phare de Chassiron
Arrivés à La Côtinière, le vente souffle, force aucune idée, mais il souffle... et la pluie tombe dru. Un petit tour dehors, 2-3 photos des bateaux sur le port, de la mer... dommage, marée basse, les vagues auraient été plus visuelles à marée haute, un petit sourire sympa et hop retour au sec...
Nous reprenons la route en direction de La Côtinière par la route sud appelée côte occidentale, ou côte sauvage ou encore côte au vent. Bon on peut pas se perdre, mais de là à mettre 3 noms pour cette côte... ;-)
La Côtinière
Au cours de cette sortie, nous pouvons voir une de ces fameuses écluses à poissons.
Nous rencontrons à nouveau ce couple fort sympathique, octogénaire alerte, que nous avons croisé à 3 reprises depuis l'îles d'Aix. Tantôt à vélo,tantôt à pied, toujours le sourire et nous échangeons  quelques mots. Il nous prévient que la météo va changer dans l'après-midi, ce que nous remarquons rapidement car nous finissons notre balade sous les premières gouttes.
Cela n'enlève en rien notre bonne humeur, et nous avançons vers l'extrémité de l'île et le phare de Chassiron. Datant de 1836 et haut de 46 mètres, nous le visitons comme d'accoutumée. Au sommet, il y a une belle brise... Il est peint de manière alternative en bandes blanches et noires pour ne pas être confondu par les marins avec celui de l'île de Ré, le phare des Baleines.
Nous revenons vers la Tanière. Déjà la fin de journée. Nous décidons de mettre le cap sur le bout de l'île. En route, nous nous arrêtons à La Brée-les-Bains où nous trouvons un bivouac sur un petit parking jouxtant la mer.
Au petit matin, alors que nous déjeunons, la police municipale fait un petit saut poli pour nous dire que nous ne pourrons pas rester ici la nuit. Pas de soucis. Le contact est amical, mais je leur fais remarquer tout de même qu'il n'y a personne et que nous ne gênons en rien... Enfin, c'est clair, les voyageurs en camping-car sur les îles de la Charente-Maritime sont tolérés, rien de plus. Dommage. Alors que j'écris ces quelques lignes, nous sommes sur une plage méditerranéenne, au sud de Perpignan, là où les autorités savent faire la différence entre la foule de juillet août et la quiétude de l'arrière saison. A bon entendeur !
Nous partons pour 2 bonnes heures de marche le long de cette plage qui semble ne jamais finir, tout en profitant de la vue sur le fort et les kite surfeurs.
Eux aussi profitent de cette magnifique journée.
Plus loin, nous trouvons sur la plage une méduse morte mais de belle taille...
Boyardville
Cette ville fut créée sous Napoléon pour servir de base technique dans le cadre de la construction du fort du même nom. Si le fort Boyard fut construit pour des raisons stratégiques militaires, il ne remplit jamais sa mission, les évolutions tecnico-militaire furent plus rapide que son achèvement.
On se balade un moment avant de filer sur Boyardville.
Et nous voyons les fameux bassins dont je vous parlais plus haut. Ces bassins dans lesquels les huitres sont régulièrement déplacées.
En moyen, env 3 à 4 ans pour les plus exclusives.
C'est un aller retour entre différents bassins, 6 à 7 changements de parcs. A marée basse, les huitres sont parfois hors d'eau. Pas moins de 50 manipulations. Passages en mer et contrôles, respectivement suivi de leur taille. D'où leur numéro, 1, 2, 3, 4 etc. Un gros travail.
A marée haute, c'est aussi une île à lui seul, entre la terre et Oléron.
Nous nous arrêtons juste avant le pont, dans la petite bourgade de Bourcefranc-le-Chapus. On en profite pour faire un saut à l'office du tourisme, puis filons vers le port d'où on a une jolie vue sur le pont, mais surtout sur le Fort Louvois.
Le Château d'Oléron
Nous partons pour le village nommé, Le Château d'Oléron. La saison est finie. Le village est vide pour ainsi dire. Les maisons ou cabanes sont souvent colorées et c'est plutôt agréable à l'oeil.
On rencontre des ostréioculteurs (je ne sais pas si c'est juste, bref les pécheurs vivant de l'activité ostréicole, donc des huitres) qui nous expliquent leur métier en quelques mots. L'élevage des huitres est un travail de longue haleine. Et à l'instar du vin, il prend quelques années avant de pouvoir être mis en vente.
Ile d'Oléron
Ce lundi matin 2 novembre à 09h00, toc toc toc, police municipale... Le charmant monsieur vient nous taxer 6€50 pour la nuit. La veille, au détour de notre balade, on nous avait indiqué cette aire apparement gratuite et bien située. En fait, le gars ne passe pas le week end, mais uniquement la semaine. Bon, ben on paie et bonne journée. Nous mettons le cap sur l'île d'Oléron. La dernière.
... et en route pour Saint-Trojan-les-Bains où nous passons la nuit. Notre bivouac a une jolie échappée sur le pont de l'île. Oléron est bien différente de ses "soeurs". Tout en étant sauvage aussi, elle offre par contre de très jolies, longues et nombreuses plages. Un sable agréable. On y a en tout cas apprécié nos ballades.
Madame est à nouveau une île.... jusqu'à demain....
Nous finirons la journée en revenant sur la route, coucher de soleil et marée coïncidant. Double plaisir. La route s'efface devant nous au fur et à mesure que le soleil descend et la mer monte.
Nous déposons notre Hymer au parking de l'office du tourisme. Nous visiterons l'île de Madame, la plus petite des 4, à pied. Ces dimensions sont modestes, env 800 m de long pour 400 de large. On ne peut rejoindre l'île qu'à marée basse, puisqu'il n'y a ni pont, ni ferry, mais une route submersible d'un km. Elle s'appelle la Passe-aux-Boeufs.
Ile Madame
Nouvelle magnifique journée. Décidément, nous avons de la chance avec la météo. Il fait à nouveau un temps splendide et la température dépasse même les 20 degrés pour ce premier jour du mois de novembre.
Entre les 2, nous ferons une première à cet endroit, j'en suis sûr. Nous mangeons une raclette accompagnée d'un p'tit chasselas bien de chez nous :-)
Yves (bis)
Nous quittons l'île au Ferry de 15h pour rejoindre Yves où nous profitons de nous balader le long du relief de la côte tout en s'en mettant plein les yeux. Nous dormons en bord de mer, où nous nous réveillons bien sûr... et les rideaux ouverts, profitons de cette belle échappée sur ces cabanes de pêche et l'océan.
Nous louons 2 vélos dans le village. Même s'il est possible d'aller sur cette petite île en voiture, c'est le paradis du vélo. Quelle pied! Un petit tour que nous ferons tantôt à vélo, tantôt à pied, là où le cycle n'est lui aussi plus autorisé.
A ce sujet, nous avons été surpris par l'amplitude de ces dernières. Elle est juste énorme. Et c'est assez "marrant" de voir ces bateaux qui reposent tout simplement sur le sable, l'air abandonné. Attendant humblement l'arrivée de la nouvelle marrée haute les délivrant de cette emprise terrestre pour mieux recouvrer la liberté.
A 10h30, nous prenons le bâteau à la Pointe de la Fumée. 20 minutes de traversée. Attention, l'horaire change tous les jours en fonction des marées.
Pour passer la pillule, un bon repas accompagné de cette excellente bouteille reçue de ma tante et de mon oncle qui se reconnaîtront et à qui je dois mes premier rêves de voyages au début des années 70, lorsqu'ils arpentaient le Sahara au volant de leur 2cv, dont on voit le dessin sur l'étiquette.
Nous réservons notre journée du samedi à l'île d'Aix. La veille, nous avons pour la première fois un peu galéré pour trouver notre bivouac. Il est vrai que nous rejoignons Fouras, port de départ de notre bateau demain matin, assez tard.
Une île toute de beauté. De belles plages de sable doré jouxtent des criques et de petites falaises. Il y a aussi 2 forts, 2 phares et un personnage célèbre qui y passa ses derniers jours en France avant son exil, suite à sa défaite de Waterloo. Vous l'avez bien compris, il s'agit de Napoléon.
Iles d'Aix
En route, nous nous arrêtons à Yves, enfin sur la commune d'Yves, mais en bordure de mer. Ouahhh mais quel spectacle. Nous avons repéré le petit chemin sur notre GPS. C'est  une impasse qui rejoint la mer et quelques unes de ses fameuses cabanes de pêcheurs typiques de la région. Il semblerait que leur nom soit "Carrelet", du nom du poisson principalement pêché.
Bref, le soleil est déjà bien bas, mais la vue est somptueuse. Je discute avec un habitant de Fouras. L'endroit doit être connu, car il y a un certain va et vien de gens qui passent simplement profiter de l'endroit. Si nous ne restons pas la nuit là, ce sera pour mieux y revenir demain, un poil plus tôt et jouir de cette splendide vue et coucher de soleil.
Yves
Tapisserie de 5m x 3m, 5000 hrs de travail, créée par des bénévoles des différentes communes de l'île de Ré, au profit du téléthon
Nous quittons dans la journée cette île et reprenons le pont pour filer en direction de l'île d'Aix.
Maintenant, en route pour Ars-en-Ré. Ars se repère de loin, car son église, plutôt la pointe de son clocher, est habillée d'un noir  qui contraste avec le blanc de l'édifice et du village. Cela servait de point de repère aux marins avant la venue des phares.
Le village, classé au même titre que La Flotte "Plus Beau Village de France", a son port et ses petites ruelles toute blanches. Il y a un côté pittoresque et attrayant.
Oui l'île de Ré est plutôt bourgeoise, mais joliment entretenue et agréable à la découverte.
Ars-en-Ré
... et le lendemain matin, nous nous baladons encore le long des berges
Nous passons la nuit dans ce village, vue prise depuis notre lit :
De là, nous filons à St-Clément-des-Baleines.
 
Le point culminant de l'île n'est autre que le phare des Baleines. 257 marches pour monter les 57 mètres de l'édifice et bénéficier d'une vue superbe sur l'île et bien sûr l'océan qui s'invite tout naturellement à nos yeux. La chance, c'est que le temps s'est éclairci et que nous pouvons profiter de cette vue. Nous voyons le sentier que nous avons suivi et qui longeait la mer depuis l'endroit où nous avons laissé la Tanière.
Ce phare est l'un des plus vieux de France, il date de 1854, tout de même.
St-Clément des Baleines
Nous continuons notre route vers Loix. Ce n'est pas tant le village que nous voulons voir, mais la route qui serpente au gré de marais salants. Il semblerait qu'il y ait encore quelques 400 hectares dévolus à la saliculture. Le reste bien sûr est orienté mer, et principalement des bassins  qui "hébergent" des claires à huitre. La grande spécialité des 4 îles qui nous visitons.
Loix
Nous montons aussi au sommet de l'église pour profiter de la vue. Sympa, mais elle sera meilleure toute à l'heure depuis le sommet du phare des Baleines, grâce à une météo qui va s'ouvrir.
Nouvelle balade et découverte du lieu tout tranquillement.
Le site est classé au patrimoine mondiale de l'Unesco et chose surprenante, une partie des bâtiments de la Citadelle a été transformée en prison. Il est vrai que la plupart des bâtiments historiques ont, au fil des années, à un moment ou un autre, été utilisée comme tel, mais ici il s'agit d'une prison en activité... Je ne sais pas si les pensionnaires se sentent plus heureux ainsi!
Notre prochaine halte se fait à St-Martin-de-Ré, "la capitale", connue pour sa citadelle et ses non moins 14 kilomètres de  rempart en étoile. On vous le dit tout de go. Certes ce n'est pas la muraille de Chine, mais on n'en a pas fait le tour non plus.
St-Martin-de-Ré
... un petit marché "le Médiéval", le plus beau de l'île dit-on. Nous sommes d'accord. Vraiment sympa et les commerçants présents sympathiques et souriants. Nous prendrons des saucissons du lieu, du sel des boucaniers, différentes tapenades, aux figues, aux tomates basiliques, aux aubergines et aux piments d'espelette. 4 différentes pour le bonheur de nos palets. Nous nous laisserons encore tenter par un nougat, ma foi délicieux.
Concernant l'île en elle-même, nous débutons notre visite par la commune joliment baptisée, La Flotte ! Tiens le ciel est gris mais il ne pleut pas. Un port coquet, de petites rues aux maisons blanches et ...
La Flotte
Concernant l'île de Ré, on va le dire d'emblée. Hormis le péage du pont qui est au tarif des voitures, donc avantageux pour un camping-car, ce dernier n'est pas le bienvenu sur l'île et ça se sent. Il y a plus d'interdictions en tout genre que de signes de bienvenue. Certes, juillet et août doivent être comme partout quelque peu encombrés, mais en arrière saison, un effort pourrait être consentit, à commencer par enlever les barres limitant l'accès à des parkings presque vides aux véhicules de plus de 2m. Ceci pour la petite histoire.
Peut-être que le camping-car est victime de son succès et... très vraisemblablement aussi victime d'un manque de savoir vivre de certain...
L'Ile de Ré
Nous quittons cette dernière  jeudi matin pour mettre le cap sur l'île de Ré, l'une des 4 îles charentaises. Oui bien sûr, comme tout le monde, nous connaissions l'île de Ré et l'île d'Oléron, mais je dois humblement l'avouer je ne connaissais ni l'île d'Aix, encore moins celle de Madame. On les visitera toutes et les détails suivront.
Hormis la vieille ville qui est très belle aussi, il y a un quartier plus coloré qui me fait penser à certains quartiers portuaires "modernes" que l'on voit dans certaines villes américaines. Le tout est, en tout cas à notre avis, assez réussi. Cette diversité nous a fait apprécier La Rochelle.
La tour Saint-Nicolas tout comme sa voisine, la tour de la Chaîne sont ouvertes à la visite. Mais... nous n'y montrons pas cette fois-ci. Nous profitons tout simplement du magnifique soleil qui invite véritablement à la balade. La marée est particulièrement haute et il n'en faudrait pas des mètres de plus pour inonder la ville. L'endroit invite aussi à prendre un verre sur les nombreuses terrasses à disposition.
Mardi, il est temps que les choses sérieuses reprennent. Nous mettons le cap sur le sud et allons flaner et nous balader dans les rues de cette magnifique ville de La Rochelle. Le vieux port, avec sa ceinture de remparts et ses 2 tours médiévales emblématiques de la ville est propice à un petit exercice pédestre.
La Rochelle
Avant de filer en direction de La Rochelle, ce lundi 26, nous avons rendez-vous chez Sierra Echo au centre de Nantes pour aller chercher notre balise. Nous avions pris la décision de nous équiper d'une balise, joignant ainsi un côté ludique au côté principal de l'outil à savoir l'aspect sécuritaire. En effet, cette balise Inreach Explorer de chez Delorme utilise le réseau iridium, le seul réseau qui vous offre une couverture globale mondiale (terre, air, océan) du pôle Sud au pôle Nord. Où que nous soyons, nous avons la possibilité d'envoyer des messages de type sms ou le cas échéant un SOS, qui passe par leur centrale et qui active les recherches.
Bien sûr, nous espérons n'avoir à utiliser cette balise que pour son côté "ludique".
Nous avons greffé une carte au site, telle que vous avez pu la découvrir sur notre page d'accueil. Cette carte s'actualise en permanence et en temps réel, indépendamment de nos mises à jour. La balise envoie notre position toutes les 10 minutes. Les "smileys" que vous voyez indiquent nos bivouacs. Les coordonnées exactes s'y trouvent en cliquant dessus. Il ne vous reste plus qu'à agrandir la carte, pour nous voir... ou presque :-)
 

Nous avons joint un logo "outils", que nous activerons lorsque nous aurons une panne, crevaison ou autre soucis technique, ou encore une petite valise d'infirmerie qui indiquera si nous avons un petit tracas de santé.
 
Ceci nous permettra, au fur et à mesure de notre voyage, de nous souvenir de nos points de bivouacs tout comme les petits embêtements que nous ne manquerons pas d'avoir, mais surtout d'avoir une trace exacte de nos déplacements. De plus, la balise étant de format téléphone portable, nous pouvons aussi l'utiliser, ce que nous ferons plus tard cette semaine déjà, lors de déplacements en vélo ou à pied.
La carte permet encore d'autres points d'informations ou mesures, mais nous devrons les configurer le cas échéant ultérieurement.
 
Sierra Echo nous donne un gros coup de main pour la configuration de tout ça et nous repartons quelques heures plus tard, soulagés de quelques centaines d'Euros, mais surtout avec un système qui fonctionne. Merci pour le bon coup de main.
 

La veille, nous avions mis un point d'honneur à terminer notre première mise à jour en vue de la mettre en ligne ce lundi. Nous aurons finalement terminé notre travail à... 04h30 du mat... La nuit fut donc particulièrement courte. Il faut dire que tout est différent quand vous n'avez pas internet online comme à la maison et surtout que vous ne maîtrisez pas encore tous les aspects techniques du programme informatique.
On aura donc mis notre temps mais aussi beaucoup appris. Ce sera bien plus facile dorénavant, du moins on l'espère... naïvement peut-être!
 
Nous voici donc dans un centre commercial de Nantes pour la mise en ligne. Là aussi ce ne sera pas facile. Nous sommes bottés hors du réseau à plusieurs reprises. Et la mise à jour, respectivement en ligne, se fera bride par bride...
Ahhhhhhh internet, pas toujours que du bonheur.
Mais ça y est. C'est en ligne. Il est 19.30. Trop tard pour descendre en direction de La Rochelle. Nous retournons donc à St-Aignan pour la 4ème nuit.
 
La Charente-Maritime:
La Rochelle et ses... 4 îles
L'idéal pour visiter cette île, c'est le vélo ou les gambettes. Ce sera la seconde solution pour nous. Le parcours annoncé depuis le port est de 6 km. Par cette magnifique journée, l'escapade du jour se révèle être délicieuse à souhait. Et il y a nombre de gens qui sont venus pique-niquer sur l'île. Soleil, douceur du jour et beauté de l'environnement. Un bien agréable mélange.
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