Voilà, arrivés à La Paz, la grande boucle du Sud est terminée, tout comme notre tour en Basse Californie.
Il nous reste encore à découvrir les plages paradisiaques de La Paz. Mais ceci sera notre prochaine mise à jour.
Pour votre patience, voici quelques beaux bivouacs
Le marchand ambulant attire mon regard. Vous lui faites signe, il s’arrête et vous achetez ce dont vous avez besoin. Vous voyez, on arrive à vivre sans Amazon.com mdr !!!
Bien, il est temps de reprendre la route sur La Paz. En chemin, nous nous arrêtons à El Triunfo. Ce petit village, un peu hors du temps, sans doute est-ce lié à son passé de ville minière, dispose de quelques beaux bâtiments, à l’instar de son musée et de son église.
Une dernière info : pour un peu de douceur
Un Saint-Valentin ... à 4 !
«anti Mexique»... du moins pour ce qu'ils
Bref, c’est une sortie plutôt sympathique que cette virée en quad… le jour de la St-Valentin. ;-)
Il y a même un «quartier» de villas qui s’étire le long de la mer et qui a son propre aérodrome…
Puis nous filons sur un chemin côtier. La rive est découpée. Roches, sables, pierres se succèdent tels les dégradés de bleus et verts qui se fondent dans la mer.
Certaines villas sont ici aussi très belles et témoignent que tous les américains ne sont pas
Nous remontons un arroyo…, rivière asséchée, jusqu’à ce que nous soyons clairement dans l’eau. De belles formations rocheuses, et une faune plus verdâtre tranche avec le côté très aride des lieux.
Nous passons la soirée avec Hélène et Gaétan au Beach bar & Restaurant le Gecko. Super sympa. Et très bon repas. Le tout accompagnée des traditionnels chanteurs et musiciens qui agrémentent la soirée.
De notre côté, nous nous décidons, une fois n’est pas coutume, de louer un quad pour une demi-journée afin de visiter les environs. On joint l’utile à l’agréable. L’engin permet bien sûr d’atteindre des endroits que nous ne pourrions atteindre autrement, de plus le quad est toujours grisant.
L’endroit est ici très prisé par les Kite surfeurs, car venteux.
Los Barriles - Playa El Norte
Peut-être une dernière info… voyageurs qui passez par ici, lors d’une ballade en «ville», nous avons acheté des chocolats, plus précisément des truffes. Charlie’s Chocolate. Si vous passez par là, ses chocolats valent le détour. Pour nous suisses, amoureux de cette douceur, on a été comblé.
on pense qu’on se trouve au Mexique. La villa derrière leur bâtiment est proposée à la vente pour… 12 millions de US$, rien que ça.
2 jours plus tard, nous sommes dans leur piscine… Classe. Une vue extraordinaire, un bassin à débordement, donnant dans l’axe de la mer… Rien à jeter.
Ils nous expliquent que l’endroit où nous campons sera lui aussi construit dans les prochaines années.
Et les prix sont pharaoniques… du moins si
Si ils adorent l’endroit où ils se trouvent, ils déplorent la surabondance… d’américains…
Du reste, une fois que nous passons le gate de leur résidence, on se croirait hors Mexique.
Quoiqu’il en soit nous passons un très bon moment avec eux et retrouvons plus tard notre chère Tanière.
Du coucher au lever du soleil ...
Etrange du reste, il est plutôt isolé, n’a aucune route d’accès asphaltée et a plusieurs grandes et luxueuses propriétés.
Nous rejoignons même le prochain village.
... un peu de détente, un peu de plage et...
... quelques jolies balades.
En fin de journée, nous voyons quelques mexicains qui viennent pécher. L’état de la route fait qu’il n’y a guère d’occidentaux qui viennent ici. Mais nous faisons malgré tout la rencontre de Odette et Denis, un autre couple québécois qui sont propriétaires d’un condominium non loin. Une discussion débute, et ils nous proposent de venir nous chercher un autre jour pour passer un moment ensemble.
Rencontre bien différente, mais tout aussi sympathique, avec ces mexicains qui vivent dans des caravanes le long de ce chemin où nous campons. Ils sont là pour des questions de sécurité… Regarder qu’il n’y ait pas de feu qui démarre, sans doute s’assurer aussi qu’aucune construction sauvage ne débute, en tous les cas, ils sont très amicaux et nous invitent à rester et profiter de l’endroit aussi longtemps que nous le souhaitons.
2 d’entres eux du reste partent avec nous en camping-car lorsque nous quittons finalement ce lieu. Nous les conduisons en ville, situé à 20 km.
Avec leur smartphone, ils filment tout le trajet. Sympa et marrant.
A ce propos, une mention spéciale pour tous les mexicains que nous avons rencontrés durant cette première étape. Des gens chaleureux, souriants, polis et amicaux. Bien loin de l'image qu'on leur fait porter parfois !
Il est temps pour nous de remonter un peu vers le Nord et rejoindre Hélène et Gaétan à Los Barriles.
Puis nous mettons le cap sur Camino Cabo Este. Si l’endroit n’est qu’à 2 km des dernières constructions de San José del Cabo, la route qui y mène est particulièrement défoncée. Nous y avançons donc prudemment. Et nous trouvons un bivouac extraordinaire sur un petit promontoire rocheux surplombant la mer. L’endroit est magnifique et très tranquille. Nous y restons finalement une semaine.
Nous quittons Hélène et Gaétan pour une dizaine de jours. Nous les retrouverons à Los Barriles. En attendant, nous partons en direction de San José del Cabo et nous arrêtons sur la très belle plage de Santa Maria Playa. Logée dans une baie, elle est à l’abri du vent. Dernier moment pour en profiter dans une certaine quiétude, une grande résidence est en construction sur son arrière.
A la bonne votre, les amis !
... où se succèdent flânerie, apéro et bon gueuleton. De biens agréables moments ...
ses vagues étant donc plus "douces", alors que la seconde fait face au Pacifique avec de bien plus grosses vagues. Il est d'ailleurs déconseillé de s'y baigner!
D’où leur nom. Et c’est en leur centre qu’elles fusionnent.
Ces 2 plages qui se touchent font, par contre, face à 2 mers différentes. La première donne sur la mer de Cortès,
Il est tombé tellement d’eau que… tout a été inondé, ensablé… Les voitures du garage Chevrolet juste à côté sont désormais… dans la mer à 500 mètres de là. Les photos en disent plus que les mots.
... ou encore pour nous rendre sur «Lover beach et Divorce beach» en bateau.
Parfois à 4, avec nos amis québécois, notamment pour se balader en ville, plus particulièrement dans la Marina…
Nous passons quelques jours à Cabo San Lucas. L’ambiance entre «les résidents» du camping est plutôt sympa.
Et c’est aussi ce qu’il y a de plus détestable dans le management capitaliste… De grandes chaînes d’hôtels qui vous vendent les chambres entre 250 et 800 US$ / nuit, qui paient leurs collaborateurs entre 160 et 450 US$ / mois et qui demandent à leurs clients d’être généreux dans les pourboires donnés… De l’ordre de 15% pour chaque service.
Au secours… Et je me souviens bien de cette discussion avec ce quadra mexicain, travaillant à l’Holiday Inn et qui me disait que sans les bonnes mains, pffff la vie serait tout simplement impossible.
Fortes quand même ces grandes directions. Elles facturent le client au prix du marché occidental, paient le collaborateur aux coûts des pays en voie de développement et laisse le soin au client d’arrondir la fin de mois de leurs employés …. Le tout avec le sourire M’sieur dame ;-)
Bon nous, on a réussi à trouver une petite place dans un camping qui a bien souffert du dernier ouragan de septembre dernier. Il est dévasté. Nous ne sommes du reste que 5 à avoir une place.
Nous profiterons de sorties, parfois à 2, sur la plage avec une petite incursion dans un hôtel de luxe ...
… ou encore pour la «Sunset Cruise» sur un trimaran. Bonne humeur, tequila sunrise et autres margaritas sont de la partie.
Cette sortie nous permet hormis ce magnifique coucher de soleil, de profiter de très belles vues sur la côte et également de quelques baleines qui nous entourent, dont une sautera hors de l’eau non loin de notre embarcation. Que du bonheur.
Lorsque nous quittons Pedrito, c’est pour nous rendre désormais à Los Cabos. Alors pour faire court, Los Cabos regroupe le Sud de Baja et respectivement les 2 villes de Cabo San Lucas et San José del Cabo. Avec environ 125'000 habitants, les 2 villes s’étirent sur quelque 30 km. Si Los Cabos a beaucoup à offrir, c’est aussi une destination principalement orientée vers un tourisme qui cherche à venir faire la fête dans un bel endroit pour quelques jours ou semaines. On est donc bien loin de «l’esprit Baja». Beaucoup d’américains et de canadiens, centres d’achat, restaurants, bars… le tout à des prix très occidentaux.
Si la plage est belle, que la longue ballade sera des plus agréables, nous nous serons ensablé… 2 fois. Cela ne nous était pas encore arriver, hormis au Canada, à Terre Neuve, en mai 2016, suite à de grosses pluies, le bas-côté de la route s’était comme dérobé sous nos roues alors que nous nous parquions pour aller voir un iceberg… Oulaaa, ça paraît loin tout ça ;-)
Bref, nous aurons besoin de l’aide d’un sympathique canadien et de son pick-up pour le premier ensablement. Quand au second, nous nous en sortirons seuls avec nos plaques, enfin merci Roxane d’avoir donner avec Cécile le petit coup d’épaule au bon moment.
Le lendemain, nous partons à Pedrito Playa. Nous retrouvons Hélène et Gaétan qui eux sont partis la veille. A une quinzaine de km de Todos Santos, cette plage est longée par des villas qui font face à l’océan. Un des propriétaires, un ancien militaire américain, n’apprécie guère notre arrivée… Et Gaétan se fait gueuler dessus par cet espèce de déséquilibré… Un peu à la masse le gars, on n’est ni sur son terrain, ni sur son chemin d’accès, ni même on ne lui obstrue la vue de quelque manière que ce soit. Il faut dire que l’endroit est connu par les surfeurs et ils sont plusieurs à y élire «domicile» pour quelques jours, semaines ou mois… Alors peut-être que la vue d’un quelconque voyageur autre qu’un de ses voisins lui file des boutons.
Quoiqu’il en soit, tout se calme. On laisse passer l’orage et Gaëtan va lui parler avec un tact subtil, qui remet tout à niveau. Il faut dire que notre ami de Montréal a déjà eu «plusieurs vies»… Après une bonne carrière dans la marine comme officier, les lois du marché le contraigne à changer de voie. Mais celle qui nous a assis, nous autre qui avons sillonné l’Amérique du Nord, c’est que pendant un certain temps il a été chauffeur routier et… accompagné d’un co-chauffeur, ils faisaient chaque, oui CHAQUE semaine, Montréal – Los Angeles aller retour (8000 km) !!! Départ dans la nuit du dimanche au lundi, retour dans la nuit du vendredi au samedi. Hormis les charges et décharges, le camion roule 24h/24… Prenez une carte et jetez un œil. Pour nous européens, c’est de la science fiction !!! Il nous narre sympathiquement un résumé que son acolyte lui disait. «On a une vie de chien : On mange dans une gamelle, on dort dans une niche et on pisse sur des pneus…» ☺
Au moins ils avaient un certain sens de l’humour.
Un sympathique cocktail accompagne la descente du soleil tout en profitant de la danse des baleines qui s’amusent le long de la côte. A ce moment, il n’y a décidément pas grand chose à jeter !!!
incontournable de cet hôtel rendu mondialement célèbre par «The Eagles» dans les années 70… si ma mémoire ne me trahit pas.
Et elle profite de la notoriété de l’ «Hotel California» qui à tort ou à raison rend la visite
Retour à La Tanière. Douche et hop, back on Charly et on monte la colline pour rejoindre le Mirador.
Nous rejoignons donc la plage pour une belle marche. Le soleil brille, les vagues se succèdent, puissantes. Toute belle journée.
Une petite balade avec Charly nous permet de trouver le Mirador. Ce restaurant improbable, non pas par sa position stratégiquement extraordinaire pour la vue, mais par sa route d’accès qui est particulièrement mauvaise et raide. Mais quelle vue. Nous le découvrons en fin de matinée. Nous décidons de continuer notre balade et y revenir pour la fin de journée et le coucher de soleil.
Direction donc Todos Santos. Quelques particularités… Déjà, cette petite ville de 5000 âmes se situe juste au Sud du Tropique du Cancer, cela la place donc… dans les tropiques ;-).
Plus sérieusement, c’est la ville artistique de Baja. Nombreuses boutiques, galeries et autres magasins d’art rivalisent d’attrait pour attraper le client. Parfois de forts beaux objets, dont le prix est hors de raison également. Nombreux restaurants aussi, mais si ce paysage semble donner l’impression d’une ville résolument tournée vers un côté mercantile et donc sans âme, il n’en est rien. Elle mérite vraiment une étape et est pleine de charme.
Voilà… après 2 jours, nous repartons pour la boucle du Sud. A partir d’ici on intègre une région essentiellement touristique et si les européens ne la connaissent pas particulièrement, c’est un endroit très couru par les américains et canadiens. Et… les prix s’en ressentent… mais nous en reparlerons.
On clôturera la journée par un retour en ville et un bon petit resto, avant une très bonne nuit.
Baja California, la grande boucle du Sud :
de Todos Santos à Los Barriles
L'essentiel n'est pas d'ajouter des années à sa vie, mais de la vie à ses années